Et de trois ! Le magnat de l’immobilier Donald Trump a très largement remporté les caucus républicains du Nevada, mardi soir 23 février. Après le New Hampshire, le 9 février, et la Caroline du Sud, le 20 février, le milliardaire ajoute une nouvelle victoire à sa quête de l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle du 8 novembre. Son triomphe de mardi est aussi écrasant que dans le New Hampshire. Les chaînes de télévision américaines n’ont d’ailleurs guère attendu pour annoncer sa victoire, alors que le magnat de l’immobilier avait dû patienter quelques dizaines de minutes avant d’être couronné en Caroline du Sud.
Plus que l’écart en termes de délégués (qui va encore se creuser), c’est bien la dynamique qui porte actuellement M. Trump qui va inquiéter la direction du Parti républicain laquelle ne s’est pas encore résignée à le voir défendre les couleurs du Grand Old Party à la fin de l’année. Le retrait de l’ancien gouverneur de Floride Jeb Bush, le 20 février, avait été considéré comme de bon augure pour un regroupement des voix des électeurs jugés plus modérés derrière le sénateur de Floride Marco Rubio. Dans les jours qui ont précédé les caucus du Nevada, M. Rubio a d’ailleurs enregistré une nouvelle vague de ralliements de membres du Congrès dont certains avaient soutenu jusqu’à présent l’ancien gouverneur.
Cet élan tarde cependant à produire ses fruits si on se fie à l’écart qui sépare M. Rubio de M. Trump, que les premières estimations ont fixé à une quinzaine de points. Certes, le sénateur de Floride semble est parvenu à distancer plus nettement qu’en Caroline du Sud un autre rival, le sénateur du Texas Ted Cruz, mais ce dernier continue d’opposer une belle résistance, d’autant qu’il est handicapé par le maintien dans la course républicaine du neurochirurgien à la retraite Ben Carson, qui s’adresse aux mêmes électeurs ultra-conservateurs que lui.
L’impératif pour M. Rubio, arrivé troisième dans l’Iowa, cinquième dans le New Hampshire, et deuxième en Caroline du Sud, est de remporter très vite un Etat pour gagner en légitimité. Le « Super Tuesday » qui se profile le 1er mars, au cours duquel onze États se prononceront pour un enjeu de près de 600 délégués, soit la moitié du nombre requis pour obtenir l’investiture, risque cependant d’être plus favorable à M. Trump, compte tenu de ses succès à répétition. Parmi les Etats concernés, figure par ailleurs le Texas, terre d’élection de M. Cruz. Et ce dernier compte bien profiter du fait que cet Etat désigne le plus grand nombre de délégués (155 au lieu de 30 dans le Nevada ou 50 en Caroline du Sud), pour rester dans la course.
Plus que l’écart en termes de délégués (qui va encore se creuser), c’est bien la dynamique qui porte actuellement M. Trump qui va inquiéter la direction du Parti républicain laquelle ne s’est pas encore résignée à le voir défendre les couleurs du Grand Old Party à la fin de l’année. Le retrait de l’ancien gouverneur de Floride Jeb Bush, le 20 février, avait été considéré comme de bon augure pour un regroupement des voix des électeurs jugés plus modérés derrière le sénateur de Floride Marco Rubio. Dans les jours qui ont précédé les caucus du Nevada, M. Rubio a d’ailleurs enregistré une nouvelle vague de ralliements de membres du Congrès dont certains avaient soutenu jusqu’à présent l’ancien gouverneur.
Cet élan tarde cependant à produire ses fruits si on se fie à l’écart qui sépare M. Rubio de M. Trump, que les premières estimations ont fixé à une quinzaine de points. Certes, le sénateur de Floride semble est parvenu à distancer plus nettement qu’en Caroline du Sud un autre rival, le sénateur du Texas Ted Cruz, mais ce dernier continue d’opposer une belle résistance, d’autant qu’il est handicapé par le maintien dans la course républicaine du neurochirurgien à la retraite Ben Carson, qui s’adresse aux mêmes électeurs ultra-conservateurs que lui.
L’impératif pour M. Rubio, arrivé troisième dans l’Iowa, cinquième dans le New Hampshire, et deuxième en Caroline du Sud, est de remporter très vite un Etat pour gagner en légitimité. Le « Super Tuesday » qui se profile le 1er mars, au cours duquel onze États se prononceront pour un enjeu de près de 600 délégués, soit la moitié du nombre requis pour obtenir l’investiture, risque cependant d’être plus favorable à M. Trump, compte tenu de ses succès à répétition. Parmi les Etats concernés, figure par ailleurs le Texas, terre d’élection de M. Cruz. Et ce dernier compte bien profiter du fait que cet Etat désigne le plus grand nombre de délégués (155 au lieu de 30 dans le Nevada ou 50 en Caroline du Sud), pour rester dans la course.
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