Après sa victoire au dernier "Super Tuesday", le 26 avril, Donald Trump a présenté sa politique étrangère dans un discours prononcé à Washington. Et s'il compte détruire Daesh, il ne dit pas comment.
Le tonitruant Donald Trump ne manque pas d'ambition à l'international. Auréolé de sa victoire dans cinq Etats américains mardi 26 avril, qui lui permet de caracoler en tête du processus de désignation du candidat républicain avec 991 délégués, Donald Trump a donné mercredi, à Washington, un discours sur sa politique étrangère. Un discours marqué par plusieurs annonces fortes.
"J'ai un message simple: les jours de l'Etat islamique sont comptés"
Comme le souligne le Journal du Dimanche, le candidat républicain a déclaré: "'L’Amérique d’abord' sera le thème majeur de mon administration". En plus d‘évoquer sa volonté d’augmenter le budget de la Défense américaine, il a ciblé son adversaire: l’Etat islamique (EI, l'autre nom de Daesh, NDLR). Et le multimilliardaire semble certain de détenir la solution pour restaurer la paix au Moyen-Orient et empêcher les jihadistes de continuer à nuire: "J’ai un message simple: leurs jours sont comptés", a-t-il lancé. Et d'ajouter: "L’EI disparaîtra si je suis élu président, et très, très rapidement."
Mais au moment de détailler son éventuel plan pour mener à bien son audacieux projet, Donald Trump a esquivé: "Je ne vais pas leur dire où ni comment. Nous devons, en tant que pays, être plus imprévisibles."
La bombe nucléaire fait horreur à Trump mais il n'exclue pas de l'utiliser contre Daesh en dernier recours
Ce jeudi, au lendemain de son discours, Donald Trump a été interviewé par la chaîne NBC (l'entretien est consultable ici). Il a à nouveau refusé d’en dire plus quant à sa stratégie pour détruire le groupe jihadiste. A la journaliste, qui lui demandait s’il comptait envoyer massivement des troupes sur le terrain, il a répondu:
"Quand Obama annonce au monde entier qu’il envoie des troupes, nos soldats ont déjà des fusils braqués sur eux. Il ne devrait pas le dire, il ne devrait pas évoquer ce qu’il fait sur le plan militaire. L’ennemi épie chacun de nos mouvements, chacune de nos actions. Et il se prépare en conséquence."
Enfin, interrogé pour savoir s’il exclut ou non d’utiliser l’arme nucléaire contre les positions et l’armée de Daesh, le candidat républicain a répondu à demi-mot:
"Je n’exclus rien. Mais je serai le dernier à utiliser la bombe nucléaire, c’est une horreur. La puissance de l’armement est le seul problème de notre planète aujourd’hui, et non le réchauffement climatique comme le président l’a dit. Je ne suis pas du genre à appuyer sur le bouton la fleur au fusil mais je ne peux pas exclure cette possibilité non plus".
Le tonitruant Donald Trump ne manque pas d'ambition à l'international. Auréolé de sa victoire dans cinq Etats américains mardi 26 avril, qui lui permet de caracoler en tête du processus de désignation du candidat républicain avec 991 délégués, Donald Trump a donné mercredi, à Washington, un discours sur sa politique étrangère. Un discours marqué par plusieurs annonces fortes.
"J'ai un message simple: les jours de l'Etat islamique sont comptés"
Comme le souligne le Journal du Dimanche, le candidat républicain a déclaré: "'L’Amérique d’abord' sera le thème majeur de mon administration". En plus d‘évoquer sa volonté d’augmenter le budget de la Défense américaine, il a ciblé son adversaire: l’Etat islamique (EI, l'autre nom de Daesh, NDLR). Et le multimilliardaire semble certain de détenir la solution pour restaurer la paix au Moyen-Orient et empêcher les jihadistes de continuer à nuire: "J’ai un message simple: leurs jours sont comptés", a-t-il lancé. Et d'ajouter: "L’EI disparaîtra si je suis élu président, et très, très rapidement."
Mais au moment de détailler son éventuel plan pour mener à bien son audacieux projet, Donald Trump a esquivé: "Je ne vais pas leur dire où ni comment. Nous devons, en tant que pays, être plus imprévisibles."
La bombe nucléaire fait horreur à Trump mais il n'exclue pas de l'utiliser contre Daesh en dernier recours
Ce jeudi, au lendemain de son discours, Donald Trump a été interviewé par la chaîne NBC (l'entretien est consultable ici). Il a à nouveau refusé d’en dire plus quant à sa stratégie pour détruire le groupe jihadiste. A la journaliste, qui lui demandait s’il comptait envoyer massivement des troupes sur le terrain, il a répondu:
"Quand Obama annonce au monde entier qu’il envoie des troupes, nos soldats ont déjà des fusils braqués sur eux. Il ne devrait pas le dire, il ne devrait pas évoquer ce qu’il fait sur le plan militaire. L’ennemi épie chacun de nos mouvements, chacune de nos actions. Et il se prépare en conséquence."
Enfin, interrogé pour savoir s’il exclut ou non d’utiliser l’arme nucléaire contre les positions et l’armée de Daesh, le candidat républicain a répondu à demi-mot:
"Je n’exclus rien. Mais je serai le dernier à utiliser la bombe nucléaire, c’est une horreur. La puissance de l’armement est le seul problème de notre planète aujourd’hui, et non le réchauffement climatique comme le président l’a dit. Je ne suis pas du genre à appuyer sur le bouton la fleur au fusil mais je ne peux pas exclure cette possibilité non plus".
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