Vous avez, sans doute, lu une personne en cagoule tenter, comme par le passé, dans une contribution intitulée " Idy est il un grand homme politique ?"de ternir l’image de Idrissa SECK en le qualifiant d’un homme politique sans vision, sans constance et paresseux. Ne vous laissez surtout pas entraîner, ces personnes qui avancent masquées ont toutes une ambition non avouée et sont loin d’être objectives.
Tout comme moi, vous vous demandez s’il y a lieu de mener le débat dés l’instant que c’est un cagoulard qui a décidé de critiquer, très facilement, un homme politique qui a sacrifié toute sa vie à la défense des intérêts du peuple sénégalais ? Le choix que le pusillanime a fait de se cacher derrière des mots, démontre la légèreté de ses arguments. Il est surement trop vieux pour bien observer afin de bien comprendre et de bien analyser les faits. Je suis, peut être, très attaché à l’homme pour ne voir que ce qui me rassure. Une chose est au moins sûr j’ai choisi d’accompagner Idrissa SECK parce que je crois fondamentalement en l’homme et admire son parcours politique. Très jeune il a marqué les esprits de par son engagement, son intelligence et sa loyauté. Il s’est battu pour son ancien parti, le PDS et pour son pays, le Sénégal. Je le respecte à cause de cet engagement qui n’a jamais faibli et ceci malgré des années dans l’opposition au moment où beaucoup quittait le navire bleu pour les prairies vertes.
C’est ce combat de principe qu’il a continué et qui lui a valu que l’on soit tenté de le détruire. Il s’est défendu autant qu’il a pu, accompagné en cela par d’autres hommes de convictions. C’est cette posture de résistant face à l’oppresseur qui a, sans doute, changé sa façon de faire. Dire de là qu’il a eu peur ou a eu la paresse de parcourir les villes et les campagnes, de rencontrer les sénégalais afin de leur exposer son programme est trop léger.
Qui a fait gagner Wade en 2000 ? Comment avait il fait ? Qui était ce jeune directeur de campagne du même Wade en 1988 qui parlait aussi bien le français que le wolof (langue nationale du Sénégal)? Qui avait tenu seul la barque PDS quand tous ses ténors trahissaient leurs valeurs de bases ? Toutes les réponses à ces questions convergent vers un seul et même homme politiquement fin et intellectuellement solide : Idrissa SECK.
Avec autant d’expériences politiques, il est impossible qu’il fasse une erreur d’appréciation et préfère, par peur ou par facilité, ne pas battre campagne. Idy n’a pas battu campagne non pas parce qu’il a mal évalué ses chances de gagner mais parce qu’il a été constant dans ses choix. « Avant de mettre le toit il faut d’abord penser aux fondements ». Les fondements dans ce contexte étaient la Constitution, qu’il a défendue de bout en bout tout en préférant « sacrifier » son ambition politique pour le triomphe des valeurs fondamentales de la République. Son choix ici était clair : le peuple d’abord, sa personne et sa carrière politique loin derrière.
Ce même combat de principe l’a amené à soutenir entre les deux tours, sans négociations, le candidat de l’opposition le mieux placé. Encore un engagement tenu. Après ce choix, des militants de base, avaient choisi de voter Wade pour les raisons que l’on connait (je n’ai pas besoin de revenir sur ces raisons). Il s’avère aventureux de qualifier leurs choix la conséquence d’une absence de vision dans leur parti ou de leur leader. D’abord, parce que REWMI n’est pas est un parti bolchévik, mais un parti libéral où chacun a le droit de dire et de faire ce qu’il pense. C’est un parti d’honneur, de justice et de liberté. Ensuite, quel est ce grand parti d’opposition qui n’a pas connu de dissidences après l’annonce du soutien de son leader, entre les deux tours, à l’actuel Président de la République ?
Quelle serait, après tous ses sacrifices, l’opportunité de s’opposer, sans raison, à l’homme que l’on a aidé à élire ? Le vieil observateur souhaiterait que Idrissa soit de fait un opposant à Macky. A quelle fin, pour quel principe ? Ce serait ni plus ni moins que de l’inconstance et Idy a toujours été constant dans ses choix (la répétition est pédagogique). Cependant, sans être dans le secret des cieux, je suis pratiquement sûr que le Président de Rewmi n’hésiterait pas, un seul instant, à cesser ce compagnonnage si l’actuel Président était tenté d’aller à l’encontre des intérêts de son peuple et de ses engagements. Que notre très cher observateur n’oublie pas que Idrissa ne cesse de répéter que ses intérêts ne valent rien face à l’intérêt supérieur de la Nation sénégalaise.
Les militants de Rewmi ne se cherchent guère puisque leur parti a une feuille de route bien définie. N’oubliez pas que ce parti a été le premier à mettre sur pied son directoire de campagne, le premier a dévoilé son programme. Il était donc prêt pour aller à l’assaut de l’électorat sénégalais. Mais, la vie est faite d’un ensemble de circonstances et de faits que certains appellent destin et d’autre hasard. Le bon croyant est celui qui se plie à la volonté divine après avoir fait tout ce qu’il avait à faire.
Le parcours politique du maire de Thies est certes parsemé d’embuches et d’incompréhensions, mais les grands hommes surtout politiques ont toujours étaient incompris. Idrissa SECK a positivement marqué l’histoire politique de ce pays et continuera encore à la marquer. Il est avec le peuple sénégalais ce que le ciel et les étoiles sont : inséparables !
Le débat a, par conséquent, toute sa raison d’exister puisque nous avons, trop longtemps, laissé des personnes mal intentionnées peindre de la manière la plus hideuse ce digne fils du Sénégal. Au nom de ce que nous partageons, nous devons désormais être aux aguets et rétablir, chaque fois que nécessaire, la vérité quand elle sera tronquée.
P-s : Le vrai combat aujourd’hui est de donner la majorité à BBY comme les français ont fait avec le Parti Socialiste afin de permettre la mise en œuvre de leur programme et de réaliser cette volonté qu’ils ont de gouverner autrement.
Abdou KEBE
cadresenegal@gmail.com
Tout comme moi, vous vous demandez s’il y a lieu de mener le débat dés l’instant que c’est un cagoulard qui a décidé de critiquer, très facilement, un homme politique qui a sacrifié toute sa vie à la défense des intérêts du peuple sénégalais ? Le choix que le pusillanime a fait de se cacher derrière des mots, démontre la légèreté de ses arguments. Il est surement trop vieux pour bien observer afin de bien comprendre et de bien analyser les faits. Je suis, peut être, très attaché à l’homme pour ne voir que ce qui me rassure. Une chose est au moins sûr j’ai choisi d’accompagner Idrissa SECK parce que je crois fondamentalement en l’homme et admire son parcours politique. Très jeune il a marqué les esprits de par son engagement, son intelligence et sa loyauté. Il s’est battu pour son ancien parti, le PDS et pour son pays, le Sénégal. Je le respecte à cause de cet engagement qui n’a jamais faibli et ceci malgré des années dans l’opposition au moment où beaucoup quittait le navire bleu pour les prairies vertes.
C’est ce combat de principe qu’il a continué et qui lui a valu que l’on soit tenté de le détruire. Il s’est défendu autant qu’il a pu, accompagné en cela par d’autres hommes de convictions. C’est cette posture de résistant face à l’oppresseur qui a, sans doute, changé sa façon de faire. Dire de là qu’il a eu peur ou a eu la paresse de parcourir les villes et les campagnes, de rencontrer les sénégalais afin de leur exposer son programme est trop léger.
Qui a fait gagner Wade en 2000 ? Comment avait il fait ? Qui était ce jeune directeur de campagne du même Wade en 1988 qui parlait aussi bien le français que le wolof (langue nationale du Sénégal)? Qui avait tenu seul la barque PDS quand tous ses ténors trahissaient leurs valeurs de bases ? Toutes les réponses à ces questions convergent vers un seul et même homme politiquement fin et intellectuellement solide : Idrissa SECK.
Avec autant d’expériences politiques, il est impossible qu’il fasse une erreur d’appréciation et préfère, par peur ou par facilité, ne pas battre campagne. Idy n’a pas battu campagne non pas parce qu’il a mal évalué ses chances de gagner mais parce qu’il a été constant dans ses choix. « Avant de mettre le toit il faut d’abord penser aux fondements ». Les fondements dans ce contexte étaient la Constitution, qu’il a défendue de bout en bout tout en préférant « sacrifier » son ambition politique pour le triomphe des valeurs fondamentales de la République. Son choix ici était clair : le peuple d’abord, sa personne et sa carrière politique loin derrière.
Ce même combat de principe l’a amené à soutenir entre les deux tours, sans négociations, le candidat de l’opposition le mieux placé. Encore un engagement tenu. Après ce choix, des militants de base, avaient choisi de voter Wade pour les raisons que l’on connait (je n’ai pas besoin de revenir sur ces raisons). Il s’avère aventureux de qualifier leurs choix la conséquence d’une absence de vision dans leur parti ou de leur leader. D’abord, parce que REWMI n’est pas est un parti bolchévik, mais un parti libéral où chacun a le droit de dire et de faire ce qu’il pense. C’est un parti d’honneur, de justice et de liberté. Ensuite, quel est ce grand parti d’opposition qui n’a pas connu de dissidences après l’annonce du soutien de son leader, entre les deux tours, à l’actuel Président de la République ?
Quelle serait, après tous ses sacrifices, l’opportunité de s’opposer, sans raison, à l’homme que l’on a aidé à élire ? Le vieil observateur souhaiterait que Idrissa soit de fait un opposant à Macky. A quelle fin, pour quel principe ? Ce serait ni plus ni moins que de l’inconstance et Idy a toujours été constant dans ses choix (la répétition est pédagogique). Cependant, sans être dans le secret des cieux, je suis pratiquement sûr que le Président de Rewmi n’hésiterait pas, un seul instant, à cesser ce compagnonnage si l’actuel Président était tenté d’aller à l’encontre des intérêts de son peuple et de ses engagements. Que notre très cher observateur n’oublie pas que Idrissa ne cesse de répéter que ses intérêts ne valent rien face à l’intérêt supérieur de la Nation sénégalaise.
Les militants de Rewmi ne se cherchent guère puisque leur parti a une feuille de route bien définie. N’oubliez pas que ce parti a été le premier à mettre sur pied son directoire de campagne, le premier a dévoilé son programme. Il était donc prêt pour aller à l’assaut de l’électorat sénégalais. Mais, la vie est faite d’un ensemble de circonstances et de faits que certains appellent destin et d’autre hasard. Le bon croyant est celui qui se plie à la volonté divine après avoir fait tout ce qu’il avait à faire.
Le parcours politique du maire de Thies est certes parsemé d’embuches et d’incompréhensions, mais les grands hommes surtout politiques ont toujours étaient incompris. Idrissa SECK a positivement marqué l’histoire politique de ce pays et continuera encore à la marquer. Il est avec le peuple sénégalais ce que le ciel et les étoiles sont : inséparables !
Le débat a, par conséquent, toute sa raison d’exister puisque nous avons, trop longtemps, laissé des personnes mal intentionnées peindre de la manière la plus hideuse ce digne fils du Sénégal. Au nom de ce que nous partageons, nous devons désormais être aux aguets et rétablir, chaque fois que nécessaire, la vérité quand elle sera tronquée.
P-s : Le vrai combat aujourd’hui est de donner la majorité à BBY comme les français ont fait avec le Parti Socialiste afin de permettre la mise en œuvre de leur programme et de réaliser cette volonté qu’ils ont de gouverner autrement.
Abdou KEBE
cadresenegal@gmail.com
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