Nicolas Bazire, qui était le directeur de cabinet d'Edouard Balladur, a été interpellé mercredi matin à Paris et se trouve en garde à vue dans l'enquête sur le financement de la campagne présidentielle de 1995, selon ces sources. Son domicile et ses locaux professionnels font l'objet d'une perquisition. Thierry Gaubert, ex-conseiller à la communication de Nicolas Sarkozy, doit être présenté au juge dans la journée. Il était en garde à vue depuis lundi.
La justice française s'intéresse à un circuit de corruption présumé ayant accompagné la vente de sous-marins au Pakistan. A des commissions versées à des décideurs, légales à cette époque, se seraient ajoutées des "rétrocommissions" par lesquelles une partie des sommes revenait illégalement en France au profit de responsables politiques français.
Les juges cherchent à savoir si des rétrocommissions sur les contrats d'armement ont pu alimenter la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, qui avait été candidat en 1995 et dont Nicolas Sarkozy était ministre et porte-parole de campagne.
Mais l'affaire Karachi ne se limite pas à un soupçon de corruption. Sur l'insistance des familles de victimes, la justice cherche aussi à établir s'il y a un lien entre ce circuit de corruption et un attentat à Karachi en 2002 qui a coûté la vie à 15 personnes dont 11 Français, travaillant à la fabrication des sous-marins.
Il pourrait s'agir de "représailles pakistanaises" à la suite de l'arrêt du versement des commissions par la France sur ce contrat. Après s'être focalisée sur la piste Al-Qaïda, la justice qui peine à obtenir de nombreux documents classés "secret défense", s'intéresse désormais de près à cette thèse. (belga)
La justice française s'intéresse à un circuit de corruption présumé ayant accompagné la vente de sous-marins au Pakistan. A des commissions versées à des décideurs, légales à cette époque, se seraient ajoutées des "rétrocommissions" par lesquelles une partie des sommes revenait illégalement en France au profit de responsables politiques français.
Les juges cherchent à savoir si des rétrocommissions sur les contrats d'armement ont pu alimenter la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, qui avait été candidat en 1995 et dont Nicolas Sarkozy était ministre et porte-parole de campagne.
Mais l'affaire Karachi ne se limite pas à un soupçon de corruption. Sur l'insistance des familles de victimes, la justice cherche aussi à établir s'il y a un lien entre ce circuit de corruption et un attentat à Karachi en 2002 qui a coûté la vie à 15 personnes dont 11 Français, travaillant à la fabrication des sous-marins.
Il pourrait s'agir de "représailles pakistanaises" à la suite de l'arrêt du versement des commissions par la France sur ce contrat. Après s'être focalisée sur la piste Al-Qaïda, la justice qui peine à obtenir de nombreux documents classés "secret défense", s'intéresse désormais de près à cette thèse. (belga)
Autres articles
-
Pyongyang se moque de Trump et précise son plan d'attaque sur Guam
-
Côte d'Ivoire : Emprisonnement à vie requis contre Simone Gbagbo
-
Allemagne : Arrestation d'un islamiste radical soupçonné de préparer un attentat
-
L'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine est mort subitement à New York
-
EGYPTE : Décès dans une prison américaine de cheikh Omar Abdel-Rahman