C'est confirmé. Le président sortant Denis Sassou-Nguesso, 72 ans, est réélu dès le premier tour avec plus de 60 % des voix au Congo-Brazzaville. Guy-Brice Parfait Kolélas arrive deuxième, suivi du général Jean-Marie Michel Mokoko.
Il était 0h59 précisément, dans la nuit de mercredi à jeudi, lorsque le ministre de l’Intérieur, Raymond Zéphyrin Mboulou, a pris la parole à la télévision publique, pour annoncer ces résultats de la présidentielle, qui n'ont surpris personne.
Pendant plus de deux heures, le ministre a égrainé un à un les résultats du scrutin du 20 mars dernier, district par district, avant d’en arriver à cette conclusion, le fameux « un coup KO » du chef de l'Etat, au pouvoir depuis 32 ans.
« Le peuple tirera toutes les conséquences de son vote »
Mercredi, les deux candidats arrivés derrière M. Sassou-Nguesso avaient contesté les résultats partiels publiés la veille par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), qui donnaient le président sortant en tête avec 67 % des voix.
Les résultats annoncés la nuit dernière confirment, dans l’ensemble, les tendances annoncées mardi par le président de la Commission électorale, même si entretemps, l’écart s’est quelque peu resserré au profit de Jean-Marie Michel Mokoko, qui passe de plus de 7 % à près de 14 %.
« J'étais, sans prétention de ma part, sûr d'avoir l'onction populaire. Et partout où je suis passé, je l'ai senti. Donc, les résultats qui me donnent 7,5 %, pour moi, sont des résultats falsifiés, et je ne suis pas du tout disposé à les accepter. Le peuple tirera toutes les conséquences de son vote, que je peux considérer comme étant volé », avait déclaré le général mercredi.
« Nous resterons au service de notre peuple »
M. Mokoko demande un recomptage des voix : « Nous pouvons mettre en place une commission paritaire, à laquelle participeront les observateurs étrangers qui sont censés être neutres, pour regarder procès verbal par procès verbal, la réalité de ce qui est sorti des urnes. » En réponse, Denis Sassou-Nguesso estime que les voies de recours sont « connues » et « légales ».
Aussitôt après l'annonce des résultats, à son siège de campagne où l’intervention du ministre de l’Intérieur était retransmise en direct sur un écran géant, le président a en effet donné une conférence de presse, manifestement préparée à l’avance. Il s’est félicité des résultats, espérant qu’ils traduisent « la réelle volonté du peuple ».
« En ce qui nous concerne, nous engagerons toutes nos forces pour atteindre les objectifs tels qu'ils ont été fixés par le programme, et naturellement, nous resterons au service de notre peuple », a déclaré le président réélu.
« Je récuse ces résultats »
Quelques centaines de militants sont restés sur place après la prise de parole de Denis Sassou-Nguesso, sous un dispositif de sécurité impressionnant. Avant de s'engouffrer dans sa Mercedes grise, Denis Sassou-Nguesso a souhaité bonne nuit à ses opposants.
Dimanche, le scrutin s'était déroulé en l'absence de télécommunications dans tout le pays, pour des raisons de « sûreté générale », avaient déclaré les autorités. Sa candidature à un nouveau mandat avait été rendue possible par un changement de Constitution fin 2015, qualifié de « coup d'Etat constitutionnel » par les opposants.
« Ce vote ne traduit pas le sentiment ou l'acte posé par les populations, et je récuse ces résultats. Parce que pour moi, il est absolument impossible que le candidat Denis Sassou-Nguesso soit en tête avec le pourcentage qui nous a été révélé », a lancé le général Mokoko mercredi.
Il était 0h59 précisément, dans la nuit de mercredi à jeudi, lorsque le ministre de l’Intérieur, Raymond Zéphyrin Mboulou, a pris la parole à la télévision publique, pour annoncer ces résultats de la présidentielle, qui n'ont surpris personne.
Pendant plus de deux heures, le ministre a égrainé un à un les résultats du scrutin du 20 mars dernier, district par district, avant d’en arriver à cette conclusion, le fameux « un coup KO » du chef de l'Etat, au pouvoir depuis 32 ans.
« Le peuple tirera toutes les conséquences de son vote »
Mercredi, les deux candidats arrivés derrière M. Sassou-Nguesso avaient contesté les résultats partiels publiés la veille par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), qui donnaient le président sortant en tête avec 67 % des voix.
Les résultats annoncés la nuit dernière confirment, dans l’ensemble, les tendances annoncées mardi par le président de la Commission électorale, même si entretemps, l’écart s’est quelque peu resserré au profit de Jean-Marie Michel Mokoko, qui passe de plus de 7 % à près de 14 %.
« J'étais, sans prétention de ma part, sûr d'avoir l'onction populaire. Et partout où je suis passé, je l'ai senti. Donc, les résultats qui me donnent 7,5 %, pour moi, sont des résultats falsifiés, et je ne suis pas du tout disposé à les accepter. Le peuple tirera toutes les conséquences de son vote, que je peux considérer comme étant volé », avait déclaré le général mercredi.
« Nous resterons au service de notre peuple »
M. Mokoko demande un recomptage des voix : « Nous pouvons mettre en place une commission paritaire, à laquelle participeront les observateurs étrangers qui sont censés être neutres, pour regarder procès verbal par procès verbal, la réalité de ce qui est sorti des urnes. » En réponse, Denis Sassou-Nguesso estime que les voies de recours sont « connues » et « légales ».
Aussitôt après l'annonce des résultats, à son siège de campagne où l’intervention du ministre de l’Intérieur était retransmise en direct sur un écran géant, le président a en effet donné une conférence de presse, manifestement préparée à l’avance. Il s’est félicité des résultats, espérant qu’ils traduisent « la réelle volonté du peuple ».
« En ce qui nous concerne, nous engagerons toutes nos forces pour atteindre les objectifs tels qu'ils ont été fixés par le programme, et naturellement, nous resterons au service de notre peuple », a déclaré le président réélu.
« Je récuse ces résultats »
Quelques centaines de militants sont restés sur place après la prise de parole de Denis Sassou-Nguesso, sous un dispositif de sécurité impressionnant. Avant de s'engouffrer dans sa Mercedes grise, Denis Sassou-Nguesso a souhaité bonne nuit à ses opposants.
Dimanche, le scrutin s'était déroulé en l'absence de télécommunications dans tout le pays, pour des raisons de « sûreté générale », avaient déclaré les autorités. Sa candidature à un nouveau mandat avait été rendue possible par un changement de Constitution fin 2015, qualifié de « coup d'Etat constitutionnel » par les opposants.
« Ce vote ne traduit pas le sentiment ou l'acte posé par les populations, et je récuse ces résultats. Parce que pour moi, il est absolument impossible que le candidat Denis Sassou-Nguesso soit en tête avec le pourcentage qui nous a été révélé », a lancé le général Mokoko mercredi.
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