DAKARACTU.COM Le jeu mesquin et dangereux du « tu me tiens, je te tiens par la barbichette », auquel se livrent le nouveau et l’ancien pouvoir, commence à être nauséabond. Il y a décidément trop de bruits autour de ces audits et de ces accusations réciproques de détourneurs de deniers publics que partisans d’Abdoulaye Wade et de Macky Sall se jettent à la figure tous les matins par voie de presse. Ce que cette guerre des chiffres laisse transparaître, c’est qu’on a en fait à faire à une classe politique toute entière corrompue, et que le seul débat ne consiste pas à savoir si tel ou tel a volé. Cela semble entendu et étendu à tous, mais combien il a volé. Ces querelles donnent une sale image de nos hommes politiques et de notre nation. Les émissions que la Radio mondiale, RFI, pour ne pas la nommer, a faites dernièrement sur le Sénégal ont donné à entendre au monde entier que nous étions un pays de gens peu fiables qui se déchiraient publiquement pour des véhicules et qui n’avaient pour le bien commun qu’un intérêt distant. Les organisations internationales prêteuses de subventions de développement n’ont qu’à se boucher les oreilles si elles veulent continuer à nous aider. Sinon, à entendre ceux qui nous ont dirigé et ceux qui nous guident actuellement, nous ne sommes pas crédibles pour un kopeck. Ce jeu de massacres est indécent et dangereux pour l’image même de notre pays et surtout pour la réputation du Sénégalais.
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