Fin de partie pour Dilma Rousseff. Une majorité de 55 sénateurs ont voté, jeudi 12 mai, pour la suspension du mandat de la présidente et donc de sa mise à l’écart du pouvoir pendant un maximum de 180 jours. Elle est accusée par les sénateurs d’avoir maquillé des comptes publics. Mme Rousseff sera remplacée dans la journée par son vice-président Michel Temer, membre du Parti mouvement démocratique brésilien (PMDB) qu’elle accuse de coup d’Etat institutionnel.
Pour tout comprendre : La chute de Dilma Rousseff en 8 épisodes
Les 78 sénateurs présents, sur un total de 81, réunis depuis mercredi matin pour cette session marathon ont pris la parole à tour de rôle pendant 15 minutes pour défendre ou accabler la présidente.
L’issue du vote ne faisait guère de doute, l’opposition de droite affirmant disposer largement de la majorité simple requise (41 votes) pour suspendre Mme Rousseff de la présidence pendant un délai maximum de cent quatre-vingts jours et la soumettre à un procès en destitution.
« Une ambiance d’enterrement »
Accusée de maquillage des comptes publics, l’impopulaire dirigeante de gauche dénonce un « coup d’Etat » institutionnel. Dès mercredi soir, Dilma Rousseff avait déjà emballé ses effets personnels, a confié à l’Agence France-Presse (AFP) une source à la présidence où régnait selon lui « une ambiance d’enterrement ».
La présidente devrait être remplacée d’ici à vendredi par son ancien allié devenu rival, le vice-président Michel Temer, 75 ans, dirigeant du Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB, centre) qui a claqué la porte de sa coalition à la fin de mars. En cas de destitution définitive de Mme Rousseff, M. Temer assumerait la présidence jusqu’aux prochaines élections générales (présidentielle et législatives), prévues pour 2018.
Pour tout comprendre : La chute de Dilma Rousseff en 8 épisodes
Les 78 sénateurs présents, sur un total de 81, réunis depuis mercredi matin pour cette session marathon ont pris la parole à tour de rôle pendant 15 minutes pour défendre ou accabler la présidente.
L’issue du vote ne faisait guère de doute, l’opposition de droite affirmant disposer largement de la majorité simple requise (41 votes) pour suspendre Mme Rousseff de la présidence pendant un délai maximum de cent quatre-vingts jours et la soumettre à un procès en destitution.
« Une ambiance d’enterrement »
Accusée de maquillage des comptes publics, l’impopulaire dirigeante de gauche dénonce un « coup d’Etat » institutionnel. Dès mercredi soir, Dilma Rousseff avait déjà emballé ses effets personnels, a confié à l’Agence France-Presse (AFP) une source à la présidence où régnait selon lui « une ambiance d’enterrement ».
La présidente devrait être remplacée d’ici à vendredi par son ancien allié devenu rival, le vice-président Michel Temer, 75 ans, dirigeant du Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB, centre) qui a claqué la porte de sa coalition à la fin de mars. En cas de destitution définitive de Mme Rousseff, M. Temer assumerait la présidence jusqu’aux prochaines élections générales (présidentielle et législatives), prévues pour 2018.
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