DAKARACTU.COM Abdoulaye Wade a déposé hier 13 mars, auprès du tribunal hors classe de Dakar, une plainte contre Me William Bourdon, pour une interview au quotidien français Le Parisien, dans laquelle l’avocat parisien a indiqué que la procédure française dite des "biens mal acquis" pourrait être "élargie au président sénégalais". Cette plainte vise aussi le quotidien français Le Parisien pour la publication de l'interview et d'un commentaire dans son édition papier du 2 mars 2012 et sur son site internet. Estimant ces articles diffamatoires, Wade a demandé à ses avocats, le bâtonnier Jean-René Farthouat et Me Rasseck Bourgi du barreau de Paris, qui se sont déplacés à cet effet, ainsi que Me François Sarr du barreau de Dakar, de porter plainte. Cité incidemment dans l'article incriminé, le fils du président Karim Wade a déposé le même jour auprès du doyen des juges d’instruction du tribunal hors classe de Dakar une plainte similaire contre l’avocat William Bourdon et le quotidien français ‘’Le Parisien’’.
Rien dans ces actions en justice n'est fortuit. Suspectée par William Bourdon et par son organisation Sherpa d'avoir mal acquis un immeuble à l'angle de la rue Emile Meunier et de la rue des Belles Feuilles, dans le très chic 16ème arrondissement de Paris, la famille présidentielle ne pouvait apporter meilleur démenti. D'autant que la presse sénégalaise s'est fait l'écho des propos de Bourdon dans ce contexte de campagne électorale.
Abdoulaye Wade persiste et signe: il n’est propriétaire en France et à l’étranger que d’un studio de quarante et un mètres carrés situé au 41, avenue des Ternes à Paris, acquis il y a plus de 28 ans alors qu’il était dans l’opposition. Pour répondre à des accusations similaires il y a un peu plus de deux ans, Wade avait d'ailleurs déjà donné mandat le 12 décembre 2009 à tous les maires de communes françaises, si elles venaient à découvrir des propriétés lui appartenant en France, de les vendre et d’en verser le produit aux bonnes œuvres de leurs communes respectives.
Contrairement à ses pairs africains poursuivis en France pour "biens mal acquis", Wade est le premier à attaquer. Non pas en France, mais au Sénégal, comme pour dire que l'impérialisme judiciaire est terminé. Tout un symbole et toute une stratégie. Dans un passé récent, William Bourdon a inquiété Omar Bongo, Denis Sassou Nguesso, Obiang Nguema... au nom de Sherpa, une organisation à but non-lucratif créée en 2001 dont l’objet est de protéger et défendre les populations victimes de crimes économiques, notamment ‘’les biens mal acquis’’ par des dirigeants africains.
Rien dans ces actions en justice n'est fortuit. Suspectée par William Bourdon et par son organisation Sherpa d'avoir mal acquis un immeuble à l'angle de la rue Emile Meunier et de la rue des Belles Feuilles, dans le très chic 16ème arrondissement de Paris, la famille présidentielle ne pouvait apporter meilleur démenti. D'autant que la presse sénégalaise s'est fait l'écho des propos de Bourdon dans ce contexte de campagne électorale.
Abdoulaye Wade persiste et signe: il n’est propriétaire en France et à l’étranger que d’un studio de quarante et un mètres carrés situé au 41, avenue des Ternes à Paris, acquis il y a plus de 28 ans alors qu’il était dans l’opposition. Pour répondre à des accusations similaires il y a un peu plus de deux ans, Wade avait d'ailleurs déjà donné mandat le 12 décembre 2009 à tous les maires de communes françaises, si elles venaient à découvrir des propriétés lui appartenant en France, de les vendre et d’en verser le produit aux bonnes œuvres de leurs communes respectives.
Contrairement à ses pairs africains poursuivis en France pour "biens mal acquis", Wade est le premier à attaquer. Non pas en France, mais au Sénégal, comme pour dire que l'impérialisme judiciaire est terminé. Tout un symbole et toute une stratégie. Dans un passé récent, William Bourdon a inquiété Omar Bongo, Denis Sassou Nguesso, Obiang Nguema... au nom de Sherpa, une organisation à but non-lucratif créée en 2001 dont l’objet est de protéger et défendre les populations victimes de crimes économiques, notamment ‘’les biens mal acquis’’ par des dirigeants africains.
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