Le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali a été condamné par contumace à cinq ans de prison, notamment pour des actes de torture, par la justice militaire de son pays, apprend-on mercredi de source judiciaire.
Dans ce premier procès devant le Tribunal militaire permanent de première instance de Tunis, M. Ben Ali était jugé pour l'arrestation et la torture d'officiers de l'armée accusés de coup d'Etat contre son régime dans l'affaire dite "Baraket Essahel", dont les faits remontent à 1991.
Dix-sept officiers avaient alors été accusés d'avoir tenu des réunions secrètes à Baraket Essahel, près de Hammamet (50 km de Tunis), pour préparer le coup d'Etat présumé contre le régime de Ben Ali. L'ancien président Ben Ali fait l'objet de dix-huit actions en justice notamment pour homicides volontaires, complot contre la sûreté de l'Etat, usage et trafic de drogue.
Il cumulait déjà des condamnations à 66 ans de prison et fait l'objet avec son épouse Leila Trabelsi d'un mandat d'arrêt international. La chambre criminelle du Tribunal qui a rendu son verdict dans la nuit de mardi à mercredi a également condamné à quatre ans d'emprisonnement Abdallah Kallal, ex-ministre de l'Intérieur et Mohamed Ali Ganzoui, ancien chef de la sûreté.
Abdallah Kallal, également ex-président du sénat, est incarcéré dans la base militaire d'El Aouina depuis la chute de Ben Ali le 14 janvier sous la pression d'une insurrection populaire.
Quatre autres ex-hauts responsables, Ezzeddine Jnayeh, Zouhaier Redissi, Houcine Jallali et Bechir Redissi, ont aussi été condamnés par contumace à cinq ans de prison chacun par la même juridiction. La défense va interjeter appel du jugement, a-t-on indiqué. (belga)
Dans ce premier procès devant le Tribunal militaire permanent de première instance de Tunis, M. Ben Ali était jugé pour l'arrestation et la torture d'officiers de l'armée accusés de coup d'Etat contre son régime dans l'affaire dite "Baraket Essahel", dont les faits remontent à 1991.
Dix-sept officiers avaient alors été accusés d'avoir tenu des réunions secrètes à Baraket Essahel, près de Hammamet (50 km de Tunis), pour préparer le coup d'Etat présumé contre le régime de Ben Ali. L'ancien président Ben Ali fait l'objet de dix-huit actions en justice notamment pour homicides volontaires, complot contre la sûreté de l'Etat, usage et trafic de drogue.
Il cumulait déjà des condamnations à 66 ans de prison et fait l'objet avec son épouse Leila Trabelsi d'un mandat d'arrêt international. La chambre criminelle du Tribunal qui a rendu son verdict dans la nuit de mardi à mercredi a également condamné à quatre ans d'emprisonnement Abdallah Kallal, ex-ministre de l'Intérieur et Mohamed Ali Ganzoui, ancien chef de la sûreté.
Abdallah Kallal, également ex-président du sénat, est incarcéré dans la base militaire d'El Aouina depuis la chute de Ben Ali le 14 janvier sous la pression d'une insurrection populaire.
Quatre autres ex-hauts responsables, Ezzeddine Jnayeh, Zouhaier Redissi, Houcine Jallali et Bechir Redissi, ont aussi été condamnés par contumace à cinq ans de prison chacun par la même juridiction. La défense va interjeter appel du jugement, a-t-on indiqué. (belga)
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