Le tribunal de Louga a été le théâtre d’une scène aussi choquante qu’inattendue. Selon L’Observateur, une jeune fille de 16 ans, poursuivant son petit ami du regard plein de tendresse, a préféré l’humilier publiquement plutôt que de soutenir ses propres parents, qui avaient porté plainte contre lui pour détournement de mineure. Pis encore, elle les a copieusement insultés à la sortie du tribunal avant de se jeter dans les bras de son amoureux, déclenchant une bagarre entre son père et le mis en cause.
Une adolescente en rébellion totale
L’affaire commence lorsque les parents de M. M. D., dépassés par l’attitude de leur fille, décident de saisir la justice contre M. Thioune, un homme plus âgé avec qui elle entretient une relation amoureuse. À la barre, la mère, désespérée, raconte : « J’ai tout fait pour les séparer, mais ils s’entêtent », rapporte L’Observateur.
Pour elle, il n’y a aucun doute : sa fille est sous l’influence totale de cet homme. Depuis qu’elle l’a rencontré, elle a abandonné l’école, vole de l’argent à ses parents – jusqu’à 500 000 FCFA –, et défie ouvertement toute autorité. Sa rébellion a atteint son paroxysme lorsqu’elle a menacé sa mère : « Soit je me marie avec lui, soit je couche avec lui ». Une déclaration qui a poussé la famille à engager des poursuites judiciaires.
Un procès surréaliste
Mais ce qui aurait dû être une audience en faveur des parents a rapidement tourné à leur humiliation publique. Face au juge, la jeune fille a défié ses géniteurs, les interrompant avec arrogance et lançant des regards pleins de mépris à sa mère. Même le magistrat n’a pas pu contenir son agacement : « Arrêtez avec vos manières. Il faudrait revoir votre comportement… », l’a-t-il sèchement recadrée.
De son côté, M. Thioune a balayé toutes les accusations. Il affirme avoir rencontré la jeune fille dans une dahira et jure ne pas avoir su qu’elle était mineure avant leur huitième mois de relation. « Je ne la recevais jamais chez moi, je ne l’ai jamais invitée non plus », s’est-il défendu. Des propos immédiatement soutenus par l’adolescente elle-même, qui s’est transformée en avocate de son amant : « C’est moi qui allais chez lui. Mes parents lui en veulent parce qu’ils voulaient me donner en mariage à un autre et j’ai refusé, car j’aime M. Thioune. Je veux vivre avec lui ».
Une sortie de tribunal explosive
L’audience n’était qu’un avant-goût du choc final. Alors que l’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 18 février, la jeune fille a explosé à la sortie du tribunal. Sous le regard abasourdi des témoins, elle a violemment insulté ses parents avant de courir se réfugier dans les bras de son petit ami. Un affront insupportable pour son père, qui s’est jeté sur M. Thioune, provoquant une bagarre que les forces de l’ordre ont dû interrompre.
Ce drame familial, au-delà du simple fait divers, pose une question troublante : la jeune fille est-elle victime d’une emprise ou est-ce un acte de rébellion contre un mariage arrangé qu’elle refuse catégoriquement ? En attendant le verdict, ses parents, humiliés et impuissants, se demandent sans doute où ils ont échoué.
Une adolescente en rébellion totale
L’affaire commence lorsque les parents de M. M. D., dépassés par l’attitude de leur fille, décident de saisir la justice contre M. Thioune, un homme plus âgé avec qui elle entretient une relation amoureuse. À la barre, la mère, désespérée, raconte : « J’ai tout fait pour les séparer, mais ils s’entêtent », rapporte L’Observateur.
Pour elle, il n’y a aucun doute : sa fille est sous l’influence totale de cet homme. Depuis qu’elle l’a rencontré, elle a abandonné l’école, vole de l’argent à ses parents – jusqu’à 500 000 FCFA –, et défie ouvertement toute autorité. Sa rébellion a atteint son paroxysme lorsqu’elle a menacé sa mère : « Soit je me marie avec lui, soit je couche avec lui ». Une déclaration qui a poussé la famille à engager des poursuites judiciaires.
Un procès surréaliste
Mais ce qui aurait dû être une audience en faveur des parents a rapidement tourné à leur humiliation publique. Face au juge, la jeune fille a défié ses géniteurs, les interrompant avec arrogance et lançant des regards pleins de mépris à sa mère. Même le magistrat n’a pas pu contenir son agacement : « Arrêtez avec vos manières. Il faudrait revoir votre comportement… », l’a-t-il sèchement recadrée.
De son côté, M. Thioune a balayé toutes les accusations. Il affirme avoir rencontré la jeune fille dans une dahira et jure ne pas avoir su qu’elle était mineure avant leur huitième mois de relation. « Je ne la recevais jamais chez moi, je ne l’ai jamais invitée non plus », s’est-il défendu. Des propos immédiatement soutenus par l’adolescente elle-même, qui s’est transformée en avocate de son amant : « C’est moi qui allais chez lui. Mes parents lui en veulent parce qu’ils voulaient me donner en mariage à un autre et j’ai refusé, car j’aime M. Thioune. Je veux vivre avec lui ».
Une sortie de tribunal explosive
L’audience n’était qu’un avant-goût du choc final. Alors que l’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 18 février, la jeune fille a explosé à la sortie du tribunal. Sous le regard abasourdi des témoins, elle a violemment insulté ses parents avant de courir se réfugier dans les bras de son petit ami. Un affront insupportable pour son père, qui s’est jeté sur M. Thioune, provoquant une bagarre que les forces de l’ordre ont dû interrompre.
Ce drame familial, au-delà du simple fait divers, pose une question troublante : la jeune fille est-elle victime d’une emprise ou est-ce un acte de rébellion contre un mariage arrangé qu’elle refuse catégoriquement ? En attendant le verdict, ses parents, humiliés et impuissants, se demandent sans doute où ils ont échoué.
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