DAKARACTU.COM Il ne fait pas bon ton par les temps qui courent de dire du bien de l'ancien président de la République, Abdoulaye Wade. C'est même une faute de goût, car l'heure est aux invectives de toutes sortes contre celui qui dirigea notre pays d'avril 2000 à avril 2012. A contre-courant de la bien-pensance et de l'opinion dominante, j'estime inélégant de présenter Abdoulaye Wade comme un vulgaire voleur de tableaux et de chaises. Je trouve désolante l'attitude de certains de ses lieutenants (Pape Diop, Abdoulaye Baldé, Moussa Sy, Aminata Lô...) qui multiplient les sorties au vitriol contre lui. D'autant que les mêmes le décrivaient il n'y a guère longtemps comme un démiurge, la seule constante dotée de la clairvoyance pour toujours bien décider.
Ce n'est pas parce que Wade a perdu au soir du 25 mars qu'on doit l'accabler de tous les péchés d'Israël. Le secrétaire général national du PDS est également celui qui a engagé notre pays sur la voie de la modernité en le dotant d'infrastructures solides et en l'ouvrant à toutes les puissances émergentes du monde.
Il a fait ce qu'il a pu, pour paraphraser Konrad adenauer au soir de sa carrière. Au lieu de la diaboliser, l'intelligence politique commande de le respecter, de le consulter de temps à autre, et même, comme cela se passe en France où les anciens présidents intègrent le Conseil constitutionnel, de lui donner une nouvelle place dans notre vie nationale.
Les présidents battus seront d'autant plus portés à reconnaître leur défaite qu'ils seront respectés une fois en dehors des ors, lambris et dorures des palais. Cheikh Yérim Seck.
Ce n'est pas parce que Wade a perdu au soir du 25 mars qu'on doit l'accabler de tous les péchés d'Israël. Le secrétaire général national du PDS est également celui qui a engagé notre pays sur la voie de la modernité en le dotant d'infrastructures solides et en l'ouvrant à toutes les puissances émergentes du monde.
Il a fait ce qu'il a pu, pour paraphraser Konrad adenauer au soir de sa carrière. Au lieu de la diaboliser, l'intelligence politique commande de le respecter, de le consulter de temps à autre, et même, comme cela se passe en France où les anciens présidents intègrent le Conseil constitutionnel, de lui donner une nouvelle place dans notre vie nationale.
Les présidents battus seront d'autant plus portés à reconnaître leur défaite qu'ils seront respectés une fois en dehors des ors, lambris et dorures des palais. Cheikh Yérim Seck.
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