Le président de l'Autorité palestinienne a demandé vendredi aux Nations unies de reconnaître un État dans les frontières de 1967. Israël dit «regretter» sa décision.
Malgré d'intenses pressions depuis des mois pour l'en dissuader, le président palestinien Mahmoud Abbas a demandé officiellement vendredi aux Nations unies de reconnaître un Etat palestinien dans les frontières de 1967 incluant la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est. Il a présenté cette requête contenue dans un dossier frappé de l'aigle, symbole de la Palestine, peu avant son discours devant l'Assemblée générale. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon doit transmettre la demande à la mission du Liban, pays qui assure ce mois-ci la présidence tournante du Conseil de sécurité.
«L'administration américaine a fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire échec à notre projet. Mais nous allons aller de l'avant, en dépit des obstacles et des pressions, car nous voulons obtenir nos droits, nous sommes le seul peuple au monde encore sous occupation», a affirmé jeudi soir Mahmoud Abbas lors d'une rencontre avec une délégation d'Américains d'origine palestinienne.
Le président américain Barack Obama a récusé mercredi à la tribune de l'ONU comme un «raccourci» illusoire la demande palestinienne à laquelle les États-Unis comptent opposer leur veto au Conseil de sécurité si nécessaire.
Après son discours, «le président Abbas rentrera (à Ramallah) pour étudier les options des Palestiniens, lors d'une réunion avec la direction palestinienne, notamment l'initiative présentée par le président Nicolas Sarkozy», a indiqué jeudi le négociateur palestinien Saëb Erakat.
Le président français a appelé mercredi l'Assemblée générale à accorder à la Palestine le «statut intermédiaire d'Etat observateur», identique à celui du Vatican, parallèlement à des négociations israélo-palestiniennes pour parvenir à un accord de paix «définitif» d'ici un an.
Les Palestiniens comptent obtenir «plus que les neuf voix» sur 15 nécessaires au Conseil de sécurité pour valider une demande d'adhésion, a affirmé jeudi le conseiller diplomatique d'Abbas, Majdi al-Khaldi, ce qui forcerait les Etats-Unis à recourir au veto.
Le vote au Conseil ne devrait pas intervenir avant plusieurs semaines, mais les Palestiniens se sont dits prêts à attendre qu'il statue avant d'étudier des alternatives.
Israël a déclaré «regretter» la demande d'adhésion. «La seule voie vers une paix véritable passe par des négociations, pas par des actes unilatéraux», a déclaré Gidi Shmerling, porte-parole du premier ministre Benyamin Nétanyahou.
Peu après sa rencontre avec M. Ban, le président palestinien a pris la parole devant l'Assemblée générale de l'ONU, où il a été accueilli par des applaudissements nourris.
( Le Figaro )
Malgré d'intenses pressions depuis des mois pour l'en dissuader, le président palestinien Mahmoud Abbas a demandé officiellement vendredi aux Nations unies de reconnaître un Etat palestinien dans les frontières de 1967 incluant la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est. Il a présenté cette requête contenue dans un dossier frappé de l'aigle, symbole de la Palestine, peu avant son discours devant l'Assemblée générale. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon doit transmettre la demande à la mission du Liban, pays qui assure ce mois-ci la présidence tournante du Conseil de sécurité.
«L'administration américaine a fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire échec à notre projet. Mais nous allons aller de l'avant, en dépit des obstacles et des pressions, car nous voulons obtenir nos droits, nous sommes le seul peuple au monde encore sous occupation», a affirmé jeudi soir Mahmoud Abbas lors d'une rencontre avec une délégation d'Américains d'origine palestinienne.
Le président américain Barack Obama a récusé mercredi à la tribune de l'ONU comme un «raccourci» illusoire la demande palestinienne à laquelle les États-Unis comptent opposer leur veto au Conseil de sécurité si nécessaire.
Après son discours, «le président Abbas rentrera (à Ramallah) pour étudier les options des Palestiniens, lors d'une réunion avec la direction palestinienne, notamment l'initiative présentée par le président Nicolas Sarkozy», a indiqué jeudi le négociateur palestinien Saëb Erakat.
Le président français a appelé mercredi l'Assemblée générale à accorder à la Palestine le «statut intermédiaire d'Etat observateur», identique à celui du Vatican, parallèlement à des négociations israélo-palestiniennes pour parvenir à un accord de paix «définitif» d'ici un an.
Les Palestiniens comptent obtenir «plus que les neuf voix» sur 15 nécessaires au Conseil de sécurité pour valider une demande d'adhésion, a affirmé jeudi le conseiller diplomatique d'Abbas, Majdi al-Khaldi, ce qui forcerait les Etats-Unis à recourir au veto.
Le vote au Conseil ne devrait pas intervenir avant plusieurs semaines, mais les Palestiniens se sont dits prêts à attendre qu'il statue avant d'étudier des alternatives.
Israël a déclaré «regretter» la demande d'adhésion. «La seule voie vers une paix véritable passe par des négociations, pas par des actes unilatéraux», a déclaré Gidi Shmerling, porte-parole du premier ministre Benyamin Nétanyahou.
Peu après sa rencontre avec M. Ban, le président palestinien a pris la parole devant l'Assemblée générale de l'ONU, où il a été accueilli par des applaudissements nourris.
( Le Figaro )
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