Saisie de drogue à Sangalkam La gendarmerie met la main sur 428 kg de chanvre indien

 
428 kg de chanvre indien. C’est la quantité de drogue saisie par les éléments de brigade de gendarmerie de Sangalkam dans la journée du lundi dernier. Selon le colonel Assane Bèye de la légion Ouest de la gendarmerie, la drogue provient de la côte Sud du pays, dissimulée dans des sacs bleus en plastique, avec une valeur est estimée  à 29 millions de francs Cfa.
De l’avis toujours du colonel Bèye, la prise a été possible grâce aux indications fournies les services de renseignements de la gendarmerie. C’est ainsi que les éléments de l’adjudant-chef Cheikh Tidiane  Lèye, ont pu mettre la main cette quantité de chanvre indien.  
Toujours de l’avis de la gendarmerie, les trafiquants projetaient d’acheminer la drogue vers  Kayar,  Dèny Nord et Niague.   Et suite aux indications des renseignements généraux, des patrouilles avaient commencé à être effectuées dès le dimanche jusqu’au lundi mais sans succès. C’est alors que la population fut mise à contribution.
Méthode qui se révélera payante parce que, chargées de surveiller la plage, les populations purent avertir les hommes en bleu de la présence de personnes suspectes sur la plage.
Après intervention des gendarmes, de la drogue fut découverte,  enterrée au pied des filaos.
Pendant ce temps, les deux suspects réussirent à prendre la fuite. Mais, ils seront pris plus tard. L’un est âgé de 58 ans et l’autre de 36 ans. Le troisième qui court toujours, est selon les gendarmes, un fils de la localité. Un multirécidiviste ayant été arrêté pour le même délit. D’ailleurs, il est soupçonné d’avoir hébergé les deux autres à son village de Kaniak.
Cette saisie de drogue fait suite à celle opérée sur la plage de Kaniak, dans la commune de Tivouane Peulh Niague, il y a une dizaine de jours par les éléments de la brigade de gendarmerie de Niague. Ils avaient réussi à mettre la main sur 229 kg de chanvre indien.
Il faut noter que la gendarmerie signale une recrudescence de la drogue dans la zone des Niayes devenue une porte ouverte pour les trafiquants. L’un d’entre eux habite dans la région de Thiès alors que le récidiviste