Richard Attias sur ses relations avec la presse : « je me suis rendu compte que certains étaient manipulés et que d'autres avaient l'intention de nuire »


Richard Attias sur ses relations avec la presse : « je me suis rendu compte que certains étaient manipulés et que d'autres avaient l'intention de nuire »
Dans une grande interview accordée à « Intelligences Magazine » Richard Attias qui s’est vu confier  le marché de la communication et l'organisation a indiqué que dans la presse Sénégalaise « certains étaient manipulés et que d'autres avaient l'intention de nuire », mais que lui entendait mener jusqu’au bout le travail qui lui a été confié. « On ne peut pas rester silencieux lorsque l'on écrit sur vous des inepties, des choses absolument fausses, voire, diffamatoires. Vous avez deux moyens de réagir : une première façon, c’est d'aller voir la justice et de demander réclamation pour diffamation, la deuxième, c'est d'utiliser les mêmes voies et moyens que sont ceux de la communication pour essayer de remettre un peu les compteurs à zéro. J’ai eu effectivement un coup de gueule », dit-il. Et d’ajouter, faisant le procès de la presse, « le problème que j'ai rencontré au Sénégal c'est qu’il y a une grande partie de la presse qui ne vérifie jamais les informations. C’est très grave pour la presse, elle-même, parce que c'est un manque de professionnalisme. Pardon, je le dis comme je le pense même si ça offense certains. Ce n'est pas pour donner des leçons. C’est dans leur intérêt que je le dis, parce que je trouve que le journalisme est un des plus beaux et passionnants métiers du monde. Il ne faut pas le salir. Une information, ça se vérifie, même si on est obsédé à l'idée d'être le premier à la donner, on n’a pas le droit d'être le premier à donner ou à écrire une fausse information, d’abord, parce que ça fait perdre en crédibilité. C'est ça que les journaux, les rédacteurs en chef et les journalistes doivent comprendre. Un journaliste, c'est quelqu'un qui fait d'abord de l'investigation, quel que soit le domaine. On a le devoir de vérifier une information avant de la partager avec ses lecteurs et ses auditeurs .Deuxièmement, ce métier ne consiste pas à copier-coller des informations. On récupère une information parce qu'on l'a lue dans un média, on ne sait même pas si elle a été vérifiée et puis, on l’a dupliquée et ça part à l’infini. C'est cette méthodologie qui est extrêmement dommageable, grave et dangereuse ». Donc ajoute t-il faisant référence à un article publié sur des déboires qu’aurait eu sa société, « quand on a écrit que ma société avait même été sous investigation judiciaire dans le cadre du marché de l'OCI, c'était totalement faux, ça n'est jamais arrivé, ça n'a même jamais été envisagé pour des raisons très simples puisque les histoires que l'on raconte, ne nous concernent même pas. On parle pour rouvrir d’anciens dossiers dans la location d'un bateau qui s'est faite dans le cadre du sommet de l’OCI, nous n'étions même pas concernés par tout ça. Nous avons répondu à un appel d'offres, nous avons gagné cet appel d'offres dans des conditions extrêmement transparentes et nous avons très bien fait notre travail qui a été salué par un grand nombre de chefs d'Etat. Cela a aidé le Sénégal en 2008, du point de vue de l’image, d'avoir les capacités d'accueillir un des premiers forums internationaux, les premiers sommets dans le centre rénové, à l’époque, de l'hôtel King Fahd Palace et tous les chefs d'Etat qui sont venus, se sont félicités de la qualité de l'organisation. A un moment donné, je pense qu'il faut aussi respecter ceux qui ont été loyaux, qui ont bien servi le pays, ni plus ni moins. »
Richard Attias a fini par noter pour finir qu’une bonne partie de la presse était manipulée.  « C'est vrai que quand certains journaux ont insisté, j'ai trouvé ça intrigant. Quand vous alertez un journal en lui disant : «Attention ! Cette information est fausse» et qu'il persiste, la maintient et la développe, c'est qu'à ce moment-là, il a la volonté de nuire ou il est manipulé. Et sans vouloir entrer dans les détails, parce que pour moi c'est une affaire close. Oui, je me suis rendu compte que certains étaient manipulés et que d'autres avaient l'intention de nuire, peu importe à qui. Mais moi, je suis là pour faire mon travail, je suis là pour que le Sénégal et les Sénégalais soient fiers d'avoir accueilli un grand forum de la Francophonie qui est un événement d’une très grande envergure ».
Jeudi 2 Octobre 2014
Dakar actu




1.Posté par baoz le 02/10/2014 19:57
Richard wakhal waay!!!!!!!!!! deug nèkhoul t'as parfaitement raison c ça la presse senegalaise



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