Les fosses communes découvertes pourraient renfermer les dépouilles de centaines de migrants de Bangladesh et de Birmanie.
Les autorités enquêtent pour établir si les corps qui se trouvent dans les fosses communes sont ceux de victimes du trafic humain, a souligné le ministre, Ahmad Zahid Hamidi. Il n'a pas précisé le nombre de cadavres dans ces fosses.
Selon la presse malaisienne, les fosses communes intégreraient les corps de centaines de migrants venus de Birmanie et du Bangladesh.
Selon le quotidien Utusan Malaysia, la police a découvert 30 charniers qui intègrent les restes de centaines de personnes dans deux sites dans l'Etat de Perlis, frontalier de la Thaïlande.
Près de 100 tués sur un site
Le Star a indiqué sur son site web que près de 100 corps avaient été découverts dans une seule fosse vendredi.
Interrogé sur le nombre de fosses communes découvertes, le ministre malaisien de l'Intérieur a évoqué pour l'instant des chiffres provisoires et que leur nombre serait sans doute «plus élevé que cela».
Il a précisé que les camps identifiés se trouvaient dans le secteur de Klian Intan et de villages près de la frontière. Il a estimé que les camps étaient utilisés «depuis au moins cinq ans».
Quatre bateaux indonésiens déployés
Des commandos de la police et des spécialistes de la médecine légale de Kuala Lumpur ont été dépêchés sur place, a indiqué un policier sous le sceau de l'anonymat.
Le nord de la Malaisie est l'une des routes pour les passeurs qui organisent le transfert par bateau vers l'Asie du Sud-Est de populations venues de Birmanie, essentiellement des Rohingyas, minorité musulmane apatride, et des Bangladais qui fuient la pauvreté.
De leur côté, les autorités indonésiennes ont commencé leurs opérations pour localiser et secourir les bateaux en perdition de migrants venus de Birmanie et du Bangladesh, a annoncé dimanche un porte-parole de l'armée.
Plus de 3500 migrants récents
Les gouvernements du Sud-Est asiatique s'étaient attirés les foudres de l'ONU et d'organisations humanitaires en refoulant vers le large les navires de migrants, avant que l'Indonésie et la Malaisie ne fassent volte-face il y a quelques jours. Elles avaient annoncé qu'elles allaient secourir et offrir un accueil temporaire aux candidats à l'exil.
Quatre bâtiments de la marine indonésienne et un avion participent aux opérations de recherche qui ont commencé vendredi soir, a souligné Fuad Basya.
Jusqu'à samedi soir, aucun bateau n'avait toutefois été localisé. Plus de 3500 migrants sont arrivés ces derniers jours en Malaisie, en Indonésie et en Thaïlande. Les migrants bangladais veulent échapper à la pauvreté et les Rohingyas fuir les persécutions dont ils sont victimes en Birmanie, un pays largement bouddhiste.
-
Contrats pétroliers : les jurisprudences Tchad et Niger
-
Accident de Koungheul : Aminata Touré s’incline devant la mémoire des disparus.
-
Mballo Dia Thiam sur la rétention des données sanitaires des syndicalistes : « Les accords sont tout le temps signés mais jamais respectés ! »
-
KOLDA : Les misères des jeunes, des adultes face au jeu de hasard…
-
Syndicat des travailleurs de l’assemblée nationale : La nouvelle SG fixe ses priorités