Mademba Sock défend le FPDR : « Il faut que la majorité qui gouverne, accepte la servitude qui pèse sur elle… »


Mademba Sock défend le FPDR : « Il faut que la majorité qui gouverne, accepte la servitude qui pèse sur elle… »
Le secrétaire général de l'Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), Mademba Sock, a invité l’Etat Sénégalais à respecter le droit de l’opposition de s’exprimer. Cela après l’interdiction des marches et sit in prévus par l’opposition à la place de l’Obélisque hier et vendredi. « Il faut donner à l’opposition, la possibilité de s’exprimer, c’est cela aussi la vie démocratique. Il faut que la majorité qui gouverne accepte la servitude qui pèse sur elle, à savoir qu’il faut que des règles soient établies et que l’on travaille sur la base des règles et lois en vigueur.  Mais je crois qu’on ne peut pas ôter au groupe des prérogatives qui leur ont été donné par la constitution. » Cependant considère t-il,  chacun (pouvoir et opposition) est dans son rôle, « et si les choses sont bien compartimentées on trouvera un point de contact ».
Le SG de l’UNSAS qui s’exprimait lors d’un arbre de noël pour les enfants des membres de ce syndicat, notera en outre que le Sénégal a tellement évolué au point de vue politique, que l’on ne peut « plus faire l’économie d’action et de mouvement et de traduction pour les populations, des préoccupations qui sont les leurs ».
Sur le front social et la réforme de l’université, Mademba Sock a prôné la concertation, « sinon on ne pourrait déboucher sur des perspectives bancables » dira-t-il. « La reforme comporte certains éléments, notamment la création d’un conseil d’administration, d’un comité scientifique, mais également d’un rectorat. Je pense que tout cela doit être inscrit dans une dynamique consensuelle. Je  crois qu’il y a eu des assises qui ont été tenues et les résultats avaient pointé des questions importantes. Aujourd’hui, il y a un mal vivre au niveau des universités, mais il y surtout le fait que les acteurs ne se sentent pas concernés par le processus qui est en cours et si on remet les choses au point avec un langage de concertation, on trouvera des solutions parce que la nouvelle loi elle, a évolué  du point de vue de la nomination par le Président de la République ».
Mais, finira-t-il par avouer, « il y a un dialogue de sourds actuellement, parce que ce fait sans moi se fait contre moi et je pense donc qu’il faut un dialogue... »
Dimanche 1 Février 2015




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