La livraison de mardi de la presse quotidienne est presque exclusivement consacrée aux violentes manifestations qui ont éclaté lundi, à Kédougou, dans le Sud-Est du Sénégal, suite à la mort d’un homme qui aurait été torturé par des Gendarmes.
Kécouta Sidibé, un sourd-muet, aurait été tabassé à mort dans la nuit de dimanche à lundi lors d’une opération de démantèlement d’un réseau de trafic de chanvre indien dans le quartier Mosquée de Kédougou.
‘’Kédougou se révolte contre la Gendarmerie’’, souligne le quotidien L’As, se faisant l’écho de ‘’violentes manifestations’’ parties de l’annonce de la nouvelle du décès de Sidibé.
Les manifestants ‘’ont pris d’assaut les locaux de la légion de Gendarmerie de Kédougou et mis le feu à un logement de fonction dans l’enceinte de la brigade. Il y a eu des jets de pierres et de grenades lacrymogènes. Une page désolante que les Sénégalais pensaient avoir définitivement tournée avec le régime de Macky Sall’’, note ce quotidien.
‘’Kédougou, une vraie poudrière’’, selon Rewmi quotidien, dont la manchette est consacrée à ce sujet. Le journal cite un témoin, selon qui les gendarmes ont tabassé Kécouta Sidibé, l’ont traîné sur plus de 30 mètres avant de le ligoter, en le faisant ‘’coucher dans le véhicule, sous des vélos et des motos saisis’’.
‘’La tension est restée vive à Kédougou où la population continue de réclamer justice après le décès d’un habitant de la ville qui a été arrêté dimanche et gardé à vue dans les locaux de la Gendarmerie. A Dakar, des organisations de défense des Droits de l’homme ont exigé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités’’, rapporte Le pays au quotidien.
‘’Kédougou à feu et à sang’’, note L’Observateur, avant d’annoncer que la famille de la victime a décidé de porter plainte contre les Gendarmes. Le journal évoque, dans le même temps, le bilan des échauffourées : 7 Gendarmes grièvement blessés dont le commandant de brigade, 5 véhicules de la Gendarmerie endommagés, 2 manifestants blessés.
Le quotidien Enquête parle de ‘’relents de bavure’’ dans cette affaire, tout en soulignant qu’il s’agit là, avec ce décès, du premier cadavre enregistré sous l’ère du président Macky Sall, qui a succédé à Me Abdoulaye Wade en avril dernier.
‘’Kédougou a connu hier une terrible journée avec encore une mort provoquée par des Forces de l’ordre, notamment des Gendarmes. Les consciences s’interrogent : comment en est-on arrivé à cette situation ?’’, s’interroge Direct Info.
Selon Libération, 5 Gendarmes ont été d’ores et déjà mis aux arrêts, en rapport avec cette affaire. Il s’agit d’un gradé et de quatre auxiliaires, à la suite d’une enquête de commandement pilotée par le commandant de compagnie.
Le Populaire annonce que le corps de la victime a été acheminé à Dakar pour autopsie. Agé de 44 ans et veuf depuis 4 ans, Kécouta Sidibé, sourd-muet, laisse derrière lui deux filles de 5 et 11 ans, indique ce quotidien.
Kécouta Sidibé, un sourd-muet, aurait été tabassé à mort dans la nuit de dimanche à lundi lors d’une opération de démantèlement d’un réseau de trafic de chanvre indien dans le quartier Mosquée de Kédougou.
‘’Kédougou se révolte contre la Gendarmerie’’, souligne le quotidien L’As, se faisant l’écho de ‘’violentes manifestations’’ parties de l’annonce de la nouvelle du décès de Sidibé.
Les manifestants ‘’ont pris d’assaut les locaux de la légion de Gendarmerie de Kédougou et mis le feu à un logement de fonction dans l’enceinte de la brigade. Il y a eu des jets de pierres et de grenades lacrymogènes. Une page désolante que les Sénégalais pensaient avoir définitivement tournée avec le régime de Macky Sall’’, note ce quotidien.
‘’Kédougou, une vraie poudrière’’, selon Rewmi quotidien, dont la manchette est consacrée à ce sujet. Le journal cite un témoin, selon qui les gendarmes ont tabassé Kécouta Sidibé, l’ont traîné sur plus de 30 mètres avant de le ligoter, en le faisant ‘’coucher dans le véhicule, sous des vélos et des motos saisis’’.
‘’La tension est restée vive à Kédougou où la population continue de réclamer justice après le décès d’un habitant de la ville qui a été arrêté dimanche et gardé à vue dans les locaux de la Gendarmerie. A Dakar, des organisations de défense des Droits de l’homme ont exigé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités’’, rapporte Le pays au quotidien.
‘’Kédougou à feu et à sang’’, note L’Observateur, avant d’annoncer que la famille de la victime a décidé de porter plainte contre les Gendarmes. Le journal évoque, dans le même temps, le bilan des échauffourées : 7 Gendarmes grièvement blessés dont le commandant de brigade, 5 véhicules de la Gendarmerie endommagés, 2 manifestants blessés.
Le quotidien Enquête parle de ‘’relents de bavure’’ dans cette affaire, tout en soulignant qu’il s’agit là, avec ce décès, du premier cadavre enregistré sous l’ère du président Macky Sall, qui a succédé à Me Abdoulaye Wade en avril dernier.
‘’Kédougou a connu hier une terrible journée avec encore une mort provoquée par des Forces de l’ordre, notamment des Gendarmes. Les consciences s’interrogent : comment en est-on arrivé à cette situation ?’’, s’interroge Direct Info.
Selon Libération, 5 Gendarmes ont été d’ores et déjà mis aux arrêts, en rapport avec cette affaire. Il s’agit d’un gradé et de quatre auxiliaires, à la suite d’une enquête de commandement pilotée par le commandant de compagnie.
Le Populaire annonce que le corps de la victime a été acheminé à Dakar pour autopsie. Agé de 44 ans et veuf depuis 4 ans, Kécouta Sidibé, sourd-muet, laisse derrière lui deux filles de 5 et 11 ans, indique ce quotidien.
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