LEVÉE BLOCUS TRANSGAMBIENNE : UN RESPONSABLE DES TRANSPORTEURS DE KEUR AYIP EXPRIME SON ‘’INCOMPRÉHENSION’’ ET SA ‘’SURPRISE’’


LEVÉE BLOCUS TRANSGAMBIENNE : UN RESPONSABLE DES TRANSPORTEURS DE KEUR AYIP EXPRIME SON ‘’INCOMPRÉHENSION’’ ET SA ‘’SURPRISE’’
Le président du regroupement des chauffeurs du poste frontalier de Keur Ayip, Baby Touré, a fait part mardi de son ’’incompréhension’’ et de sa ’’surprise’’ après la levée du blocus de la transgambienne, estimant qu’il fallait des négociations préalables.


’’Nous aurions souhaité que même s’il y a levée du blocus, après tout ce temps, de sacrifices et de souffrances des transporteurs des deux pays, des populations des deux pays, qu’on puisse s’asseoir autour d’une table pour discuter des modalités de cette éventualité’’, a confié M. Touré à l’APS.

Il fallait, selon ’’appeler chacune des parties à exposer ses préoccupations dans la perspective d’une bonne circulation des personnes et des biens dans l’intérêt des populations des deux pays tout simplement’’.

’’Malheureusement on nous parle d’une levée du blocus dont nous ne comprenons ni les origines et les teneurs. Une levée que nous même transporteurs, initiateurs de ce mouvement à partir de la
base, ignorons les teneurs réelles et les accords qui ont mené à cette levée de ce blocus’’, a-t-il déploré.

’’Bref, dit-il, nous (transporteurs) souhaiterions être associés à ces négociations pour connaître les clauses qui ont abouti à cette levée annoncée du blocus’’.

’’Nos responsables, Gora Khouma, et Alassane Ndoye que j’ai moi-même appelés lundi soir quand j’ai été informé de la nouvelle vers les coups de 11 heures du soir par un agent de la Brigade mobile de sureté (BMS) de Kaolack m’ont assuré qu’ ils ne sont pas au courant d’une telle mesure’’.


’’Constatant cela, je soutiens que cette levée du blocus n’est donc pas une initiative partie de nos responsables et qu’elle serait donc partie de l’Etat et d’autres acteurs sans doute’’, a-t il expliqué.

Le responsable a précisé que du côté du poste transfrontalier de Keur Ayip, la frontière n’est pas fermée même si, selon lui, il y a encore des chauffeurs qui préfèrent le contournement de la trans gambienne.

Pape Seydou Dianko, le président du Regroupement des chauffeurs de Karang (centre), a annoncé la fin, ce mardi, du boycott du territoire gambien par les transporteurs sénégalais.

Le trafic routier entre les deux pays a repris mardi matin, a-t-il affirmé dans un entretien téléphonique avec la radio privée sénégalaise RFM.

"Nous avons levée le blocus sur les six frontières, qui étaient bloquées", a déclaré M. Dianko, maire de la commune de Toubacouta, s’exprimant en wolof.

Selon lui, les transporteurs sénégalais ont été informés par les autorités du Sénégal d’un accord conclu lundi soir avec leurs homologues gambiennes.

Le secrétaire général du Syndicat des travailleurs des transports routiers du Sénégal (STTRS), Gora Khouma, a déclaré à la RFM qu’il n’était pas au courant de la fin du boycott de la route "transgambienne".

Sur les ondes de la même radio, M. Khouma a demandé aux membres du STTRS de continuer à boycotter le territoire gambien.

Les autorités sénégalaises n’ont pas encore réagi à la fin du boycott annoncée par une partie des transporteurs. Elles ne se sont pas encore non plus prononcées sur la tenue des négociations qu’elles auraient eues lundi avec la partie gambienne.

Le blocus de la route "transgambienne" est en vigueur depuis plusieurs semaines, chez les transporteurs sénégalais.

Ils ont pris cette mesure après que les autorités gambiennes ont décidé de faire passer de quatre mille francs CFA à 400 mille le tarif de la traversée du fleuve Gambie, concernant les gros porteurs en provenance du nord et du sud du Sénégal.

A cause de cette mesure, les automobilistes sénégalais font un long détour de plus de 500 kilomètres pour contourner la Gambie.

La semaine dernière, lors des négociations tenues à Dakar par les autorités des deux pays, le Sénégal s’était engagé à travailler avec ses transporteurs à la fin du boycott, "dans les plus brefs délais".

Pape Seydou Dianko, le président du Regroupement des chauffeurs de Karang (centre), a annoncé la fin, ce mardi, du boycott du territoire gambien par les transporteurs sénégalais.

Le trafic routier entre les deux pays a repris mardi matin, a-t-il affirmé dans un entretien téléphonique avec la radio privée sénégalaise RFM.

"Nous avons levée le blocus sur les six frontières, qui étaient bloquées", a déclaré M. Dianko, maire de la commune de Toubacouta, s’exprimant en wolof.

Selon lui, les transporteurs sénégalais ont été informés par les autorités du Sénégal d’un accord conclu lundi soir avec leurs homologues gambiennes.

Le secrétaire général du Syndicat des travailleurs des transports routiers du Sénégal (STTRS), Gora Khouma, a déclaré à la RFM qu’il n’était pas au courant de la fin du boycott de la route "transgambienne".

Sur les ondes de la même radio, M. Khouma a demandé aux membres du STTRS de continuer à boycotter le territoire gambien.

Les autorités sénégalaises n’ont pas encore réagi à la fin du boycott annoncée par une partie des transporteurs. Elles ne se sont pas encore non plus prononcées sur la tenue des négociations qu’elles auraient eues lundi avec la partie gambienne.

Le blocus de la route "transgambienne" est en vigueur depuis plusieurs semaines, chez les transporteurs sénégalais.

Ils ont pris cette mesure après que les autorités gambiennes ont décidé de faire passer de quatre mille francs CFA à 400 mille le tarif de la traversée du fleuve Gambie, concernant les gros porteurs en provenance du nord et du sud du Sénégal.

A cause de cette mesure, les automobilistes sénégalais font un long détour de plus de 500 kilomètres pour contourner la Gambie.

La semaine dernière, lors des négociations tenues à Dakar par les autorités des deux pays, le Sénégal s’était engagé à travailler avec ses transporteurs à la fin du boycott, "dans les plus brefs délais".
AB/OID
Mardi 24 Mai 2016




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