Le président Yahya Jammeh a annoncé, la nuit dernière, la nomination d'un médiateur gambien afin d'apaiser le climat. Cette nomination intervient au moment où Jammeh essuie un revers judiciaire puisque la Cour suprême n'a pas pu se prononcer hier sur les recours électoraux qu'il avait déposés. A la veille de l'arrivée des émissaires de la Cédéao, cette nouvelle déclaration donne l'impression que le président sortant cherche à gagner du temps.
Dans une déclaration diffusée cette nuit sur la chaîne officielle, Yahya Jammeh se présente comme un président responsable, voulant faire du respect de la Constitution, sa priorité. « Je prendrai toutes les mesures possibles pour défendre la Constitution », assure-t-il.
Sur cette lancée, Yahya Jammeh annonce la nomination d'un médiateur général. Il s'agit de Musa Jallow, qui occupe le poste de secrétaire général de son gouvernement. Il a trois mandats : assurer la bonne marche des services publics, discuter avec tous les acteurs politiques, et travailler avec le ministre de la Justice et l'Assemblée nationale à l'élaboration d'une loi générale d'amnistie.
Le ton de ce discours se veut rassurant. Mais les échéances se resserrent : le mandat de Yahya Jammeh prend fin le 18 janvier. Fraîchement nommé, le médiateur gambien sera un nouvel interlocuteur pour les émissaires de la Cédéao, qui seront à Banjul vendredi. Des émissaires qui misent sur un dernier dialogue pour le convaincre de quitter son poste pacifiquement.
De son côté, la coalition de l'opposition se dit prête à travailler avec ce médiateur tant que cela ne remet pas en question le résultat des élections. « S'il nous envoie quelqu'un qui peut parler en son nom, nous sommes tout à fait prêts à parler à cette personne ; c'est mieux que de ne pas se parler du tout, estime Halifa Sallah, porte-parole de la coalition de l'opposition. Ce que nous attendons de cette personne, c'est qu'elle mette les questions techniques de côté car nous connaissons tous les résultats. Qu'on accepte donc les résultats et qu'on accepte ce que dit la Constitution gambienne, à savoir que quiconque est déclaré vainqueur par la commission électorale indépendante doit prendre ses fonctions. C'est la position de la coalition et de notre Constitution. Nous somme prêts à entamer toute discussion qui prendrait cette direction pour que nous ayons un transfert pacifique du pouvoir. »
RFI.fr
Dans une déclaration diffusée cette nuit sur la chaîne officielle, Yahya Jammeh se présente comme un président responsable, voulant faire du respect de la Constitution, sa priorité. « Je prendrai toutes les mesures possibles pour défendre la Constitution », assure-t-il.
Sur cette lancée, Yahya Jammeh annonce la nomination d'un médiateur général. Il s'agit de Musa Jallow, qui occupe le poste de secrétaire général de son gouvernement. Il a trois mandats : assurer la bonne marche des services publics, discuter avec tous les acteurs politiques, et travailler avec le ministre de la Justice et l'Assemblée nationale à l'élaboration d'une loi générale d'amnistie.
Le ton de ce discours se veut rassurant. Mais les échéances se resserrent : le mandat de Yahya Jammeh prend fin le 18 janvier. Fraîchement nommé, le médiateur gambien sera un nouvel interlocuteur pour les émissaires de la Cédéao, qui seront à Banjul vendredi. Des émissaires qui misent sur un dernier dialogue pour le convaincre de quitter son poste pacifiquement.
De son côté, la coalition de l'opposition se dit prête à travailler avec ce médiateur tant que cela ne remet pas en question le résultat des élections. « S'il nous envoie quelqu'un qui peut parler en son nom, nous sommes tout à fait prêts à parler à cette personne ; c'est mieux que de ne pas se parler du tout, estime Halifa Sallah, porte-parole de la coalition de l'opposition. Ce que nous attendons de cette personne, c'est qu'elle mette les questions techniques de côté car nous connaissons tous les résultats. Qu'on accepte donc les résultats et qu'on accepte ce que dit la Constitution gambienne, à savoir que quiconque est déclaré vainqueur par la commission électorale indépendante doit prendre ses fonctions. C'est la position de la coalition et de notre Constitution. Nous somme prêts à entamer toute discussion qui prendrait cette direction pour que nous ayons un transfert pacifique du pouvoir. »
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