La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) et Amnesty International Sénégal ont exigé dans un communiqué conjoint l’autopsie du corps et l’ouverture d’une enquête, suite au meurtre du détenu Mamadou Doudou DIALLO, le samedi 27 septembre 2014 à Sinthiou Roudji par un agent de l’Administration pénitentiaire.
Selon eux, « Mamadou Doudou Diallo ne présentait aucun danger ni pour les agents, ni pour autrui comme l’attestent les nombreux témoignages recueillis sur place. » Et par conséquent, « il ne saurait être invoqué l’état de nécessité absolue d’usage d’arme à feu encore moins la légitime défense ».
Ils notent par la suite qu’en tout état de cause, compte tenu de la controverse qui existe déjà entre la famille, les témoins oculaires et l’administration pénitentiaire sur les circonstances du décès et la nature des blessures ayant entraîné ce décès, « nos organisations exigent qu’une autopsie soit pratiquée sur le corps avant l’inhumation.» Elles exhortent aussi le Procureur de la République de Tambacounda « à ouvrir une enquête pour faire la lumière sur ce meurtre qui vient s’ajouter à la longue liste de sénégalais tués par les forces de sécurité.»
Selon eux, « Mamadou Doudou Diallo ne présentait aucun danger ni pour les agents, ni pour autrui comme l’attestent les nombreux témoignages recueillis sur place. » Et par conséquent, « il ne saurait être invoqué l’état de nécessité absolue d’usage d’arme à feu encore moins la légitime défense ».
Ils notent par la suite qu’en tout état de cause, compte tenu de la controverse qui existe déjà entre la famille, les témoins oculaires et l’administration pénitentiaire sur les circonstances du décès et la nature des blessures ayant entraîné ce décès, « nos organisations exigent qu’une autopsie soit pratiquée sur le corps avant l’inhumation.» Elles exhortent aussi le Procureur de la République de Tambacounda « à ouvrir une enquête pour faire la lumière sur ce meurtre qui vient s’ajouter à la longue liste de sénégalais tués par les forces de sécurité.»
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