Débat économique : le cadre de concertation des P.A accuse les jeunes socialistes de malhonnêteté


Débat économique : le cadre de concertation des P.A accuse les jeunes socialistes de malhonnêteté
Le cadre de concertation et d’action de l’A.P.R des Parcelles Assainies dénommé  Synergie pour l’Unité Républicaine « S.U.R/Cap 2017 » demeure à la fois surpris et gêné de ces drôles de déclarations  servies ces dernières semaines par la Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme, « J.D.S ».
D’abord nous considérons les agitations de ces socialistes  comme de simples tentatives politiciennes de reprendre pied dans le landerneau politique. Mais hélas, cette jeune génération socialiste qui aujourd’hui porte cette campagne de dénigrement ignore totalement que leurs inspirateurs ont opté puis assumé durant plusieurs décennies, le rôle de simple conservateur politique des bâtisses du legs colonial en lieu et place de dresser un véritable plan de construction nationale. Les dakarois restent les témoins de cette volonté politique manifeste de stagnation qui consistait  à re badigeonner avec de l’eau de chaux les trottoirs des grandes avenues, les troncs d’arbre et les édifices coloniaux à l’occasion d’une visite officielle d’un président ami ou à la veille de notre fête d’indépendance. De telle sorte que nos amis socialistes ont toujours symbolisé l’immobilisme politique et restent les derniers de la classe  en termes de bilan élogieux. Donc par élégance républicaine là où l’on discute de bilan, le P.S a le choix soit de s’accrocher au bilan d’étape du président Macky SALL, illustré par des réformes multi sectorielles et des mesures fortes, soit adopter un profil bas et se tapir. 
Cependant soutenir que le président Macky SALL n’a rien fait, n’est rien d’autre que de la volonté de cultiver davantage la malhonnêteté intellectuelle qui inévitablement conduit à la cécité politique. D’autant plus que les fonctionnaires perçoivent régulièrement leur salaire alors que  d’autres prédisaient le contraire. La création de 165.555 emplois (répartis entre le secteur privé et la fonction publique)  contredisent nettement les chiffres avancé par la « J.D.S » et mettent à nu leur sombre dessein  de semer la confusion. La réduction du train de vie de l’Etat rendu possible grâce à la suppression de beaucoup de directions, d’agences sans objet  et la rationalisation des dépenses (réduction des factures de téléphone mobile, suppression des voyages en première classe…..) sont des mesures illustratives de la politique de rupture. Sans oublier la construction d’un nouveau modèle social inspiré de la solidarité sociale qui a toujours été et reste l’une des vertus fondamentales de la société sénégalaise, et matérialisé  aujourd’hui par les bourses de sécurité familiale, la couverture maladie universelle, la gratuité de la césarienne et de l’hémodialyse. De même que la dotation à hauteur de 27 milliards au Fonds de Soutien au Secteur de l’Energie (FSE), a concouru à stabiliser les prix de l’électricité, malgré les fluctuations du coût du pétrole et à l’amélioration qualitative de la production électrique. Au-delà de la mise en œuvre d’un plan d’urgence de redressement de l’énergie depuis 2012 avec une capacité de 587 MW, l’Etat envisage des investissements dans le mix énergétique pour la période 2014-2017, ce qui permettra de diversifier davantage la production et d’assurer une offre suffisante. En outre la volonté affichée du président Macky SALL de casser la dépendance du Sénégal à l’ importation de plus de 800.000 tonnes de riz par an conduit à la mise sur pied du Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise(PRACAS) qui se fixe comme objectif stratégique d’atteindre l’autosuffisance en 2017 avec la production de 1.600.000 tonnes de riz paddy. Sans parler du Projet de Développement Inclusif et Durable (PDIDAS) autour du Lac de Guiers et de la vallée de Ngalam qui produira 150 .000 tonnes de fruits et légumes aptes à l’exportation. Fort de ce constat nous sommes obligés de demander aux jeunesses socialistes de quel Sénégal parlent-ils ? Est-ce le vétuste Sénégal d’avant 2000 qui leur est conté par leurs anciens lors des bureaux  politiques du PS ou bien leur Sénégal imaginaire qui les servent de prétexte à pouvoir s’agiter pour sortir de la désuétude?
En définitive, nous invitons les jeunesses socialistes à évoluer dans leur réflexion et à se départir de la prétention selon laquelle leur futur candidat disposerait de solutions clé en main. Egalement à méditer profondément cette assertion de feu Houphouët Boigny, président de la Côte d’Ivoire qui disait : « Le développement d’un pays n’est pas une affaire de nombre  d’années, mais plutôt une affaire de plusieurs générations  d’hommes et de femmes responsables ».C’est pourquoi nous demeurons convaincus que le président Macky SALL a bien compris cette réalité en impulsant le PSE comme plan de développement socio-économique crédible et réaliste d’ici 2035.  
  Le cadre de concertation et d’action /APR Parcelles Assainies
  S.U.R/Cap2017.
           
Le Coordinateur : Pape Thiam
Vendredi 29 Mai 2015




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