A l’issue de sa table ronde organisée le samedi 13 septembre 2014
à la FASTEF (ex Ecole Normale Supérieure) sur l’organisation du pèlerinage à La Mecque, la déclaration suivante a été adoptée:
L’ONG « Action de Solidarité Islamique » ASI, sous la houlette de
son regretté Président Docteur Ciré Ly, s’est toujours préoccupée de l’organisation du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam. Ce cinquième pilier de notre religion nécessite, pour être bien accompli, que soient réunies certaines conditions relatives à une bonne organisation.
A cet effet, l’ASI, comme par le passé, a été à la base d’initiatives
heureuses, souvent prises en compte par les autorités compétentes. En effet, c’est l’ASI qui a posé, il y a plusieurs années, le problème de l’accès de promoteurs privés à l’organisation du hajj. L’expérience a d’ailleurs été concluante car, de 2006 à 2013, on a noté une hausse continue du nombre des pèlerins encadrés par les Privés, entraînant une baisse progressive du nombre des pèlerins encadrés par « l’Etat ».
Si bien qu’en 2013, les organisateurs privés ont encadré plus de
6.000 pèlerins contre 2.400 convoyés par le Commissaire général au pèlerinage.
Il s’agit donc là d’une privatisation de fait, d’une préférence
exprimée d’année en année, par la majorité des pèlerins sénégalais, d’effectuer le voyage sublime avec un organisateur privé. Ce constat patent, est peut être une des raisons pour lesquelles le Président de la République, en toute logique réaliste, s’est montré favorable à la privatisation, ce que le ministre des Affaires étrangères n’a cessé de rappeler à plusieurs occasions, notamment devant l’Assemblée nationale!
Le passage de la privatisation progressive constatée à une
privatisation dûment organisée, permettrait à l’Etat, non seulement de supprimer la malheureuse distinction entre pèlerins du Commissaire général et pèlerins du Privé, mais également et surtout, de réduire de façon sensible, les dépenses budgétaires consacrées au hajj par l’Etat et, dont les pèlerins ne perçoivent pas toujours les effets!
Pour aider l’Etat à concrétiser son idée que nous trouvons opportune, notre ONG suggère la mise en place, par la Présidence de la République d’un comité ah hoc, chargé d’étudier exhaustivement la question et de lui soumettre rapidement ses conclusions.
Ce comité ah hoc pourrait réfléchir sur la « structure légère » la plus appropriée à mettre en place, sur sa composition ainsi que sur son fonctionnement. Cette structure légère n’aurait pas à gérer un quota de pèlerins comme les organisateurs privés, mais serait chargée, pour le compte de l’Etat, de la supervision de l’ensemble des activités du pèlerinage et d’en faciliter la réalisation au profit du pèlerin sénégalais. Elle serait pilotée par un Commissaire Général au Pèlerinage choisi par l’Etat parmi les hauts fonctionnaires!
S’agissant des opérateurs privés qui auraient la responsabilité de convoyer la totalité des pèlerins, l’ASI souhaite que le comité ad hoc soit très rigoureux dans la confection du cahier des charges les concernant. En effet, le milieu des voyagistes privés devrait être préalablement assaini et débarrassé de ses scories ; seuls ceux d’entre eux ayant des capacités financières et une expertise avérée dans le domaine, doublée d’une bonne moralité, devraient être agréés par l’Etat.
Comme par le passé, l’ONG « Action de Solidarité Islamique » est disposée à apporter aux Autorités de la République ainsi qu’aux organisateurs privés, toute la collaboration nécessaire pour arriver à un déroulement harmonieux du hajj et, permettre à notre pays, le Sénégal, de retrouver sous peu de temps, son lustre d’antan dans ce domaine, et de reconquérir la place de leader qu’il a perdu depuis quelques années.
Fait à Dakar le 13 septembre 2014
Le bureau de l’ASI
à la FASTEF (ex Ecole Normale Supérieure) sur l’organisation du pèlerinage à La Mecque, la déclaration suivante a été adoptée:
L’ONG « Action de Solidarité Islamique » ASI, sous la houlette de
son regretté Président Docteur Ciré Ly, s’est toujours préoccupée de l’organisation du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam. Ce cinquième pilier de notre religion nécessite, pour être bien accompli, que soient réunies certaines conditions relatives à une bonne organisation.
A cet effet, l’ASI, comme par le passé, a été à la base d’initiatives
heureuses, souvent prises en compte par les autorités compétentes. En effet, c’est l’ASI qui a posé, il y a plusieurs années, le problème de l’accès de promoteurs privés à l’organisation du hajj. L’expérience a d’ailleurs été concluante car, de 2006 à 2013, on a noté une hausse continue du nombre des pèlerins encadrés par les Privés, entraînant une baisse progressive du nombre des pèlerins encadrés par « l’Etat ».
Si bien qu’en 2013, les organisateurs privés ont encadré plus de
6.000 pèlerins contre 2.400 convoyés par le Commissaire général au pèlerinage.
Il s’agit donc là d’une privatisation de fait, d’une préférence
exprimée d’année en année, par la majorité des pèlerins sénégalais, d’effectuer le voyage sublime avec un organisateur privé. Ce constat patent, est peut être une des raisons pour lesquelles le Président de la République, en toute logique réaliste, s’est montré favorable à la privatisation, ce que le ministre des Affaires étrangères n’a cessé de rappeler à plusieurs occasions, notamment devant l’Assemblée nationale!
Le passage de la privatisation progressive constatée à une
privatisation dûment organisée, permettrait à l’Etat, non seulement de supprimer la malheureuse distinction entre pèlerins du Commissaire général et pèlerins du Privé, mais également et surtout, de réduire de façon sensible, les dépenses budgétaires consacrées au hajj par l’Etat et, dont les pèlerins ne perçoivent pas toujours les effets!
Pour aider l’Etat à concrétiser son idée que nous trouvons opportune, notre ONG suggère la mise en place, par la Présidence de la République d’un comité ah hoc, chargé d’étudier exhaustivement la question et de lui soumettre rapidement ses conclusions.
Ce comité ah hoc pourrait réfléchir sur la « structure légère » la plus appropriée à mettre en place, sur sa composition ainsi que sur son fonctionnement. Cette structure légère n’aurait pas à gérer un quota de pèlerins comme les organisateurs privés, mais serait chargée, pour le compte de l’Etat, de la supervision de l’ensemble des activités du pèlerinage et d’en faciliter la réalisation au profit du pèlerin sénégalais. Elle serait pilotée par un Commissaire Général au Pèlerinage choisi par l’Etat parmi les hauts fonctionnaires!
S’agissant des opérateurs privés qui auraient la responsabilité de convoyer la totalité des pèlerins, l’ASI souhaite que le comité ad hoc soit très rigoureux dans la confection du cahier des charges les concernant. En effet, le milieu des voyagistes privés devrait être préalablement assaini et débarrassé de ses scories ; seuls ceux d’entre eux ayant des capacités financières et une expertise avérée dans le domaine, doublée d’une bonne moralité, devraient être agréés par l’Etat.
Comme par le passé, l’ONG « Action de Solidarité Islamique » est disposée à apporter aux Autorités de la République ainsi qu’aux organisateurs privés, toute la collaboration nécessaire pour arriver à un déroulement harmonieux du hajj et, permettre à notre pays, le Sénégal, de retrouver sous peu de temps, son lustre d’antan dans ce domaine, et de reconquérir la place de leader qu’il a perdu depuis quelques années.
Fait à Dakar le 13 septembre 2014
Le bureau de l’ASI
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