Affaire Colonel Ndao : La légalité, rien que la légalité, pour le peuple !


Affaire Colonel Ndao : La légalité, rien que la légalité,  pour le peuple !
Le livre du Colonel de Gendarmerie Abdoul Aziz Ndao, constitue assurément une bombe à fragmentations qui, s’il arrivait à exploser, car il n’a pas tout dit, précise-t-il, risque de provoquer des dégâts collatéraux colossaux. C’est pourquoi nous assistons à des levées de troupes pour essayer de limiter les dégâts, à défaut d’empêcher l’explosion.         

Ainsi, tout est en train d’être fait pour envoyer à l’échafaud le récalcitrant officier supérieur qui n’a pas accepté d’‘’exécuter l’ordre sans discussion ni murmure’’.  Cela, sans même qu’il puisse exercer ses droits pour se défense, se justifier ou même voir diligenter une enquête judicaire qui puisse éclairer les populations.  Au contraire,  il  est déjà question de ‘’haute trahison’’ de  ‘’radiation’’, sans que l’on nous dire où est le décret du Président de la république traduisant d’abord notre colonel  devant la commission d’Enquête.!
 Et dans  ce branle-bas médiatique  une certaine presse reprend de, façon cocasse, des infos et précisions ridicules : ‘’Le colonel est rappelé de Rome. Et c’est l’Etat qui prend en compte ses frais de transport’’. C’est ignoble ! Même un condamné à mort,  sur la chaise électrique, ses droits sont respectés au pays de l’Oncle Sam.  Des mercenaires de tout poil sont mis à contribution pour passer au moulinet le Colonel.   Et tout y passe : ‘’délires paranoïaques du colonel Ndao.’’, ‘’secret d’Etat’ etc. Un ‘’juriste’’, semble-t-il,  a voulu  y mettre son grain sel Et au lieu de parler d’ ‘’Obligation de réserve  aurait confusément parlé de ‘’droit de réserve’’,   Mais ces notions et celle de ‘’l’obéissance à l’ordre’’ se heurtent à ce  ‘’principe supérieur’’ du  respect de la légalité.
En cela le  Pr. M. Verdun en dit ceci : ‘’ La jurisprudence estime que le principe de la subordination des fonctionnaires à leurs supérieurs doit demeurer, mais que le devoir d’obéissance peut fléchir et même disparaitre  en présence d’une illégalité manifeste  lorsque l’exécution de l’ordre manifestement illégal compromettrait gravement le fonctionnement du service. Quand les deux notions sont réunies, non seulement le refus d’obéissance est justifié, mais l’obéissance est punissable.  (Arrêt Lagneur du 12 novembre 1944, du  Conseil d’Etat français.
               
Le refus de participer à l’intégration illégal de quatre calots ( ‘’forces de sécurité’’  du Pds, parti au pouvoir), dont le neveu du président Wade, devrait-il exposer  Le colonel Ndao,  à des sanctions disciplinaires ?
               
Plus fondamentalement, devant le refus obstiné du Président la République Abdoulaye Wade, de recevoir l’Officier supérieur avec à son actif  de plus de 30 ans de service, préférant le faire au profit des troubadours de la trempe ’Yaa wu jaal’’, le Colonel  Ndao , n’avait-il pas le droit de briser le corset avec les moyens pacifiques à sa porté, pour se faire entendre ? D’aucuns disent qu’il devait passer par la hiérarchie qui cherchait à le massacrer. Quel manque de bon sens ! Moussa Carlos Cabrice, a dit hier dans une radio de la place que la ‘’hiérarchie’’ lui a faire perdre la vue par irresponsabilité, sans autre forme de procès.
               
Maintenant, si un avocat de surcroit membre du gouvernement (leporte parole) se met à s’immiscer dans une affaire qui n’est pas de ses attributions, il y a de quoi désespérer du fonctionnement de l’Etat. Il n’a pas eu de la retenue pour déclarer au cours de l’émission ‘’Point de vue’’ : ‘’Ce n’est pas l’Etat du Sénégal qui a été visé, mais plutôt des personnes’’. Cela avant de chercher à faire de la morale  à l’officier Colonel : ‘’Le Colonel Ndaw doit apprendre à se conformer au code de déontologie de la Gendarmerie et à avoir de la loyauté vis à vis des institutions républicaines’’. L’obligation de réserve, c’est lui  qui s’en est départi.
                
Mais bon sang, pourquoi ne devrait-on pas  laisser le soin à la justice militaire (à travers le procureur et le juge d’instruction), de voir si on a assassiné un suspect dans les locaux de la gendarmerie ou non ? Pourquoi la Crei de devrait-elle pas chercher à savoir si cette ferme existe et les vaches laitière brésiliennes, argentines dont parle le Colonel existent ou où pas ? Si oui, c’est de l’enrichissement illicite  oui ou non ?  Même chose pour le marché attribué à Bousso qu’on a voulu par la suite filer à cette dame, et dans lequel l’Etat à perdu des millions de franc Cfa.  C’est cela que le peuple et l’opinion publique attendent de savoir.
                
Nos compatriotes doivent savoir que même  si une commission d’Enquête venait à proposer une quelconque sanction validée, en violation de ses droits par le  Président de la République à l’encontre de notre compatriote de Colonel, le juge saisi d’un recours pour excès de pouvoir pourrait (dans une ‘’situation d’état de droit’’), annuler le décret et rétablir dans ses droits  le fonctionnaire serait injustement sanctionné.
                 
Cela dit, nous avons été parmi les premiers sénégalais ( entre autre,  le Dr. Dialo Diop, Moustapha Diakhaté, membre dirigeant de l’Apr ,député, Président du groupe parlementaire à l’Assemblée Nationale, de  Benno Bokk Yaakaar, ( coalition de partis au pouvoir), à exiger de l’Assemblée la mise sur pied de la Haute Cour de justice afin de juger Abdoulaye Wade. Le premier coupable. ( cf. Site  www.Enquete + ou numéro du 6 novembre 2012)
                   
Ceux qui parlent de ‘’déontologie’’, que disent-ils de cette fameuse réunion, rapportée par le Colonel, présidée par le Chef de l’Etat, tenue devant l’Etat Major de l’armée ou leur Ministre  avouait, par ce que ‘’le parti ne lui avait donné aucun sou’’,  d’avoir détourné les crédits affectés à la Marine, pour les besoins de la campagne  présidentielle afin de le faire réélire le Président ?               
                    
Cela dit, ce dont les démocrates et le peuple  sénégalais doivent prendre conscience,  c’est que sans l’existence  d’une ‘’situation d’état de droit ’’, rien de bon ne se fera au Sénégal dans l’intérêt du peuple Sénégalais, mais dans ceux des clans, des lobbies intérieurs et extérieurs.
                    
Donc ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Il faut que les sénégalais se rebiffent comme ce fut le cas le 23 juin 2011, pour dire  halte à l’arbitraire et exiger cette ‘’situation d’état de droit ’’ permettant à la justice de dire le droit, pour éviter le syndrome du Juge Sèye.


Dakar, le 22 juillet 2014
Ababacar Fall-Barros
Acien Conseiller municipal
Mardi 22 Juillet 2014




1.Posté par AHMADOU FALL ( MOR) le 23/07/2014 01:36
Non,non et non.L'armée a ses règlements et quiconque choisit d’être gendarme,donc militaire est tenu de les respecter.Le colonel lui-même sait pertinemment qu'il a commis une faute disciplinaire.Comme il le dit dans son livre.Il mesure à sa juste valeur les sanctions qu'on peut lui infliger. Donc s'il vous plait:NE SOYEZ PAS PLUS ROYALISTE QUE LE ROI et CESSEZ D’ÊTRE L'AVOCAT DU DIABLE.
Même si les faits sont avérés ( ce qui reste toujours à prouver ),il n'a pas à les étaler sur la place publique.Il pouvez se limiter à dénoncer des pratiques qu'il juge pas catholiques ( ce qui reste encore à prouver ). Mais ,pourquoi relater des questions aussi stratégiques et sensibles qui relèvent même de notre sécurité nationale.Jusqu'à présent,l’État par le biais du Ministre des Forces Armées (Ministère de tutelle) n'a pas pris position.Le fait de rappeler le colonel et même qualifier son attitude ne saurait être un blanchiment du général
FALL ( comme beaucoup le pensent). L'Inspection Générale d’État ferra son travail et des conclusions seront tirées.
Mais bon sang , pourquoi voulez-vous la tête du général alors que vous ne disposez que de la version d'un colonel qui a bénéficié de la bienveillance de son supérieur hiérarchique(le général FALL ) qui l'a promu Haut Commandant de la Gendarmerie en Second alors qu'il était isolé.
Son courage comme il le prétend ,serait plus accepté s'il avait démissionné de ce poste pour dénoncer des pratiques mafieuses (comme il le dit ; ce qui reste toujours à vérifier).Mais dénoncer des faits parce qu’on a été démis de son poste,ce n'est pas dénoncer des pratiques occultes, c'est tout simplement de la frustration notoire et de la rancœur. Le récit sur une partie de la vie privée du Général Fall,en est une parfaite illustration.
Mon général , chapeau bas.Vous avez toujours représenté dignement le Sénégal : au Liban et dans d'autres théâtres d'opération.

2.Posté par galass le 23/07/2014 05:52
Bien dit. Je voudrai dire a Mr BARKA journaliste que le fait de citer le nombre de tenues commandes pour la Gendarmerie ne peut en aucun cas refleter l'effectif de cette instituation. 4000 tenues n'est pas egal a 4000 gendarmes DESOLE parce que les officers n'en font pas partie, les malades couches n'en font pas partie les techniciens batiments et autres auront des tenues differentes, la garde [presidentielles avec leur tenue specifiques l'escadrom montee pareil etc..

3.Posté par PENZA le 23/07/2014 10:20
colonel Ne nous amerde pa avec ton livre cest comme sa tu cherche promo toi tu merite la prison


4.Posté par diom le 23/07/2014 17:20
pauvre colonel de la frustration est palpable chez vous mais rien n'est faux dans tout ce que vous avez dis le probleme est que l'autorité n'a pas le courage d'aller jusquau bout solution simpliste il vont te sacrifier et blanchir les autres



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