Yes «You» can! Diplômes et/ou qualités humaines ? (Djibril Sarr)

Que nous inspire la déclaration inaugurale du roi du Mbalax, non moins président d’un grand groupe dans la communication ?


Yes «You» can! Diplômes et/ou qualités humaines ? (Djibril Sarr)
Elu à 50 ans comme président haïtien avec presque 70 % devant l’université et ancienne première dame Mirlande Manigat (70 ans), Michel Martelli, a souffert de plusieurs reproches du fait notamment de son manque de diplômes, d’expérience politique, de son passé comportemental sur scène musicale, autant de facteurs qui, d’après ses détracteurs, lui prêteraient un mauvais profil pour être un bon Président.
Initialement déclaré 3ième, derrière ses adversaires, voilà les propos du miraculé qui venait ainsi de troquer son fameux nom d'artiste de «Sweet Micky» avec Président de la République d’Haïti : «Je suis fier d'avoir été appelé au service du pays. Moi, l'enfant terrible, vous m'avez accordé votre confiance. Vous avez jugé bon de me confier le pays pour le mener à bon port, laisser de côté les vieux démons et les vieilles querelles de la politique haïtienne pour diriger autrement. Je veux travailler avec tout le monde, je suis le président de tous les Haïtiens sans exclusion», martelait Martelli.
Je suis d’avis que les diplômes c’est bien mais doublés de qualités humaines, c’est encore mieux. Egalement, nul n’ignore que les diplômes c’est bien mais sans qualités humaines, c’est pire que l’intelligence qui créa la bombe ou celle qui fera basculer la vie de DSK en moins d’une heure. D’une suite à 3000 USD la nuitée à une chambre de Rikers Island à 0 USD la nuitée. Et portant les sondages liés aux élections présidentielles en France lui attribuaient 65% !!!
Quand les « diplômés » ne s’arment pas de « qualités humaines », ils s’exposent au risque de nourrir une capacité à instaurer des pratiques qui pourraient faire plus de victimes que Hiroshima, en termes de pauvreté accrue, de souffrance ayant rang de torture psychologique, de fautes morales ou de légèreté grave.
Nous sommes-nous posés la question de savoir quel a été le bilan de beaucoup d’hommes politiques qui ont fait de très hautes études, enrichies de longues années d’expérience politique ? La plupart sont des bilans pas seulement mauvais mais catastrophiques. Des bilans dignes d’une poursuite pour trahison à un peuple qui n’a de tort que l’indifférence, la complaisance, le gain facile mais aussi l’hypocrisie cantatrice envers leurs coupables de bourreaux.
Ces bourreaux du peuple, qui, une fois légalement choisis comme commandant du bateau et bien installés au sommet du pouvoir, mettent le cap sur les horizons rêveurs du développement, de la justice et de la bonne gouvernance promis très souvent lors des campagnes, pour finalement accoster aux iles du désespoir, desquelles voudra partir toute la jeunesse qui n’a hélas de choix que de braver les océans en quête de terres plus prometteuses.
Le facteur très important, que nous oublions, est celui lié à la « qualité humaine » qui se traduit par une éthique et une intégrité face à l’utilisation des deniers publics. Une volonté de bien faire avec tout ce que l’on reçoit au nom du peuple, en termes de dons, aide, prêts, richesses nationales, entres autres.
Ces qualités réunies, permettent à n’importe quel président de superviser une équipe compétente pour mener à bien la gestion d’un pays.
Par contre, combien de chef d’états, sortis des universités les plus prestigieuses, élus presque en plébiscite, réélus souvent de façon douteuse, ont ruiné leur pays en bradant les richesses et en promouvant les managers délinquants, ceux-là qui ont fait leur preuve dans le détournement de deniers public et dans la mauvaise gestion ?
Par Conséquent, je pense qu’il faut rompre avec cette sélection uni-critère, basée sur les seuls diplômes. Il faut également rompre avec cette sélection double-critère basée sur les diplômes et l’expérience.
S’il y’a un critère qui doit être mis en avant parmi tous, c’est celui-là qui serait choisi si on avait qu’un choix à faire, l’engagement sincère à SERVIR le pays et non à se servir. Le second qui le talonne serait la valeur humaine qui présage de la bonne exécution du premier critère. Les autres critères nécessaires au succès de notre futur 4ième Président, seront des conséquences inévitables de ces deux premiers.
Notre besoin de survie nous dicte la prise en compte de ces valeurs humaines à la hauteur de l’ambition que nous nourrissons pour l’avenir de notre pays.
L’exemple de Luiz Inácio Lula da Silva du Brésil est illustratif et sonne comme une alerte. Il mérite la promotion médiatique pour s’ériger en exemple au monde entier dans le choix de leurs dirigeants !
Un bon Président, doit à mon avis, s’engager fermement, entre autres, à :
- développer son pays,
- protéger ses concitoyens,
- mettre les conditions d’une bonne éducation religieuse des enfants,
- développement une éducation de qualité et utile pour tous,
- préserver les richesses nationales,
- choisir une équipe compétente
- superviser rigoureusement cette équipe,
- faire en sorte que chaque membre fasse correctement plus que ce pourquoi il a été choisi,
- punir les fauteurs et à encourager les travailleurs,
- répartir presque équitablement les richesses du pays si petites soient-elles,
- maintenir le pays sur les rails du développement,
- laisser, le moment venu, d’autres compétences continuer ce qu’il n’aura pas pu terminer. Ceci même
si on le suppliait de rester.
Notre pays le Sénégal, a la grande chance de compter parmi ses fils, un Homme qui est un « concentré de toutes ces qualités » qui, dilué dans les autres compétences bien choisies et calquées à son image, sauront bien étancher toute la soif de développement du peuple.
Cet intellectuel, à rechercher parmi les candidats déclarés, pétri de talents et de valeurs humaines, n’a jamais été mêlé à toutes ces affaires obscures qui s’éclaboussent entre anciens partenaires. Des affaires qu’ils ont cachées au peuple (ou peu informées) lorsqu’ils étaient alliés contre ce peuple. Cet homme que nous devons trouver, et le talentueux You a certainement déjà identifié, inspire confiance et respect, respire l’humilité et transpire la volonté de SERVIR.
Cet Homme que le Sénégal cherche, permettra au roi du Mbalax de mieux s’adonner à son art et de mieux s’occuper de ses sociétés pour leur faire bénéficier des mêmes notes harmonieuses qui ont su rythmer son Mbalax.
Il ne nous reste plus qu’à saisir la chance qui se présente à nous, en recherchant et en trouvant cet Homme. Car un vœu non suivi d’action risque de mourir à l’état de vœu. Seule l’action pourrait le transformer en réalité. Cette action, pour nous, c’est avoir notre carte, c’est voter au moment opportun et c’est mobiliser pour cet Homme dont on le lourd fardeau d’identifier. C’est pourtant simple car il est très proche de nous !
djsarr@hotmail.com
Lundi 28 Novembre 2011
Djibril SARR




1.Posté par Lamine le 28/11/2011 19:47
Pour éviter de répéter s'engager fermement autant de fois que tu l'as fait, tu peux écrire ce qui suit :

Un bon Président, doit à mon avis, s’engager fermement à :

- bla bla bal
- bla bla bla
- bla bla bla

De cette manière tu éviteras les répétitions inutiles...... Juste un conseil.

2.Posté par MIMO le 28/11/2011 20:35
C'est qui Cet homme dont fait allusion l'article ? peut être Ibrahima Fall pour que You le soutienne?
bien vu!

3.Posté par babs le 28/11/2011 20:51
LAMINE tu es un pede tu as ecrit pour ne rien dire vas etudier espece de.....

4.Posté par LOD le 29/11/2011 11:04
Félicitation mon cher, c'est un super texte,dans un français limpide et une inspiration très philosophique qui met en avant la qualité humaine comme leitmotive du bon dirigeant, vraiment je te félicite et effectivement moi YOU m'inspire plus confiance que toute la classe politique et j'ai la certitude qu'il travaille mieux que toute cette meute de politiciens.



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