« DE NOS JOURS, CELUI QUI CONTROLE LES MEDIAS,
CONTROLE LES ESPRITS DES POPULATIONS »
La visite prochaine du Président Obama au pays de la "Téranga" suscite déjà beaucoup d’émotions et d'interrogations, particulièrement au sein de la classe politique. Le PDS, par la voix d’un de ses militants, s’est attaqué au Président SALL en ces termes : « Nous n’allons jamais renoncer à notre liberté de marche. Que Macky Sall et compagnie se le tiennent pour dit »
Le choix de cette opportunité n’est pas un hasard, car, «tout le monde aura les yeux rivés sur le Sénégal» disent-ils. Lors d’une rencontre à Thiaroye Sur-Mer ils précisaient : «Nous allons occuper les artères de Pikine lorsque le président des Etats-Unis foulera le sol sénégalais». Autant de déclarations pour jouer leur rôle d’opposant via les médias.
Mais le Parti Démocratique sénégalais va plus loin en dénonçant "l'arrogance et le manque de démocratie » dont le pouvoir de Macky SALL fait preuve. Et pourtant, tout le monde sait que le Président Obama vient au Sénégal pour dire au monde entier que «L’Amérique soutien le Sénégal qui compte parmi les nations les plus démocratiques d’Afrique noir. Ce qui pourrait ressembler à une contradiction lorsque le Président SALL qualifie les actes du PDS de « tentatives de sabotage» selon ses propres termes. A vrai dire, on serait tenté de penser qu’il s’agit là d’un dialogue de sourds.
Pour l’opinion, Macky devra recourir à la magie du verbe pour une bonne communication et éviter d’interdire des marches, quand on sait que la répression policière pourrait être trop risquée. Les évènements sanglants que nous avons connus dans un passé récent en sont une parfaite illustration.
Fort de toute ces déclarations, je ne partage pas l’avis de ceux qui pensent qu’il y’a une réelle menace à l’ordre public. Le PDS est un grand parti dirigé par des hommes responsables. Il s’agite pour marquer son existence. De la propagande politique : « un ensemble d'actions psychologiques influençant la perception publique des événements, des personnes ou des enjeux, de façon à endoctriner ou embrigader une population et la faire agir et penser d'une manière voulue ».
Tel que nous l'observons, le pouvoir et l’opposition campent sur leur position et essaient de manipuler nos émotions et nos facultés de raisonnement via la presse. Pendant ce temps, la société civile multiplie ses appels pour le respect des libertés citoyennes.
Quel arbitrage pour la classe politique ? Chaque fois que la majorité présidentielle et l’opposition se sont affrontées au Sénégal, il y a toujours eu l’absence de dialogue politique. Chaque partie s’arc- boutant sur des convictions qu’ elle se taille sur mesure. Pourquoi n’existe-t-il pas un mécanisme d’arbitrage efficace au Sénégal ?
En attendant, les assauts du PDS s’intensifient et l’Etat se montre déterminé à aller jusqu' au bout. Nos forces de l’ordre sont débordées par le réchauffement du climat social, la traque des extrémistes à nos frontières et l’insécurité galopante dans les quartiers de nos villes.
CONTROLE LES ESPRITS DES POPULATIONS »
La visite prochaine du Président Obama au pays de la "Téranga" suscite déjà beaucoup d’émotions et d'interrogations, particulièrement au sein de la classe politique. Le PDS, par la voix d’un de ses militants, s’est attaqué au Président SALL en ces termes : « Nous n’allons jamais renoncer à notre liberté de marche. Que Macky Sall et compagnie se le tiennent pour dit »
Le choix de cette opportunité n’est pas un hasard, car, «tout le monde aura les yeux rivés sur le Sénégal» disent-ils. Lors d’une rencontre à Thiaroye Sur-Mer ils précisaient : «Nous allons occuper les artères de Pikine lorsque le président des Etats-Unis foulera le sol sénégalais». Autant de déclarations pour jouer leur rôle d’opposant via les médias.
Mais le Parti Démocratique sénégalais va plus loin en dénonçant "l'arrogance et le manque de démocratie » dont le pouvoir de Macky SALL fait preuve. Et pourtant, tout le monde sait que le Président Obama vient au Sénégal pour dire au monde entier que «L’Amérique soutien le Sénégal qui compte parmi les nations les plus démocratiques d’Afrique noir. Ce qui pourrait ressembler à une contradiction lorsque le Président SALL qualifie les actes du PDS de « tentatives de sabotage» selon ses propres termes. A vrai dire, on serait tenté de penser qu’il s’agit là d’un dialogue de sourds.
Pour l’opinion, Macky devra recourir à la magie du verbe pour une bonne communication et éviter d’interdire des marches, quand on sait que la répression policière pourrait être trop risquée. Les évènements sanglants que nous avons connus dans un passé récent en sont une parfaite illustration.
Fort de toute ces déclarations, je ne partage pas l’avis de ceux qui pensent qu’il y’a une réelle menace à l’ordre public. Le PDS est un grand parti dirigé par des hommes responsables. Il s’agite pour marquer son existence. De la propagande politique : « un ensemble d'actions psychologiques influençant la perception publique des événements, des personnes ou des enjeux, de façon à endoctriner ou embrigader une population et la faire agir et penser d'une manière voulue ».
Tel que nous l'observons, le pouvoir et l’opposition campent sur leur position et essaient de manipuler nos émotions et nos facultés de raisonnement via la presse. Pendant ce temps, la société civile multiplie ses appels pour le respect des libertés citoyennes.
Quel arbitrage pour la classe politique ? Chaque fois que la majorité présidentielle et l’opposition se sont affrontées au Sénégal, il y a toujours eu l’absence de dialogue politique. Chaque partie s’arc- boutant sur des convictions qu’ elle se taille sur mesure. Pourquoi n’existe-t-il pas un mécanisme d’arbitrage efficace au Sénégal ?
En attendant, les assauts du PDS s’intensifient et l’Etat se montre déterminé à aller jusqu' au bout. Nos forces de l’ordre sont débordées par le réchauffement du climat social, la traque des extrémistes à nos frontières et l’insécurité galopante dans les quartiers de nos villes.
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