VALIDATION DE LA CANDIDATURE DE WADE : LA MONARCHIE EN MARCHE


VALIDATION DE LA CANDIDATURE DE WADE : LA MONARCHIE EN MARCHE
Le sort en est jeté, le conseil constitutionnel a validé la candidature de Wade. Pourtant les articles 27 et 104 de la constitution sont d’une clarté absolue. Juridiquement Abdoulaye Wade ne peut briguer un troisième mandat.
Sous la dictée de Wade, les cinq membres du conseil constitutionnel, ont décidé de ramer à contre courant de tous les constitutionnalistes d’ici et d’ailleurs.
Beaucoup de sénégalais, pensaient que Cheikh Tidiane Diakhaté, était capable de prendre de la hauteur, à un moment aussi crucial de l’histoire du sénégal.Mais finalement, l’homme est resté fidèle à lui méme, fidele à ses petits calculs d’épicier.
IL est des hommes qui sont condamnés à rester de petits destins et incontestablement, Cheikh Tidiane Diakhaté en fait parti.
Mais que Cheikh Tidiane Diakhate, isaac yankhoba Ndiaye, Mouhamed sonko, Chimere Malick Diouf, Siricondy Diallo, se la tiennent pour dit, le jour où le peuple instruira le procès des traitres de l’histoire du sénégal, ils seront, au banc des accusés.
Maintenant que le vin est tiré, au delà de la boire jusqu'à la lie, il faut tirer les enseignements qui s’imposent.
Cette candidature de wade n’est en réalité qu’une épaisse fumée, qui cache un nauséabond projet de succession monarchique. Abdoulaye wade n’a toujours pas et ne renoncera jamais à son idée de se faire succéder par son fils.
A 86 ans, on ne peut nourrir une ambition politique.Aujord’hui, il est aisé de comprendre, que ce qui fait courir Abdoulaye Wade, c’est sa succession.
Karim Wade est incapable de se construire, par la voie des urnes, une majorité électorale au sénégal.Le message que les sénégalais lui ont envoyé à l’occasion des élections locales de Mars 2009 est claire.
Abdoulaye wade a parfaitement décrypté ce message venu des urnes. Par conséquent il a décidé d’installer son fils à la tête du Sénégal par une porte dérobée.
Le laisser se présenter au scrutin de février 2012, est l’erreur à ne pas commettre.
Beaucoup de sénégalais pensent que si l’alternance à été possible en 2000, il est également possible de renverser Wade par le suffrage universel. A la vérité, la volonté d’Abdou Diouf, de jouer le jeu démocratique jusqu’au bout a été un facteur décisif. Il ne faut jamais en attendre autant de Wade.
Le laisser se Présenter, c’est lui donner l’occasion de dérouler tranquillement sa feuille de route.
Une feuille de route centrée essentiellement sur deux points :
-Remporter frauduleusement l’élection présidentielle au premier tour.
-Installer Karim Wade à la tête du Sénégal au moyen de subterfuges constitutionnels.
Abdoulaye Wade reculera, si et seulement si, devant lui se dresse, une détermination de tous les instants, de tous les jours. Une détermination qui ne faiblira pas un seul jour, même pas le Dimanche.
« LOUMOUKO DIARALE NAGNOUKO DIARALE ! »
ABDOULAYE DJIGO
layemail80@gmail.com

Lundi 30 Janvier 2012
ABDOULAYE DJIGO




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