Une contribution du président du MFDC: La paix selon la mafia, c'est aussi la paix!


Une contribution du président du MFDC: La paix selon la mafia, c'est aussi la paix!
Mouvement
pour le Fédéralisme
et la Démocratie Constitutionnels


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La paix selon la mafia, c’est aussi la paix !

En Casamance, il y a désormais, d’un côté, ceux qui sont pour la paix et, de l’autre, ceux qui sont pour la paix. Oui ! Vous avez bien lu ! Il y a désormais, en Casamance, d’un côté, ceux qui sont pour la paix et, de l’autre, ceux qui sont pour la paix. Car, dans cette région Sud du Sénégal, la paix selon la mafia, c’est aussi la paix. Et pour cause !
C’était le samedi 20 avril 2013. Fidèles à nous-mêmes, parce que conséquents avec nous-mêmes, nous avions convenu, des personnes ressources et nous, d’une rencontre, entre, d’une part, lesdites personnes ressources et, d’autre part, trois chefs de guerre de ATIKA, la branche armée du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). En effet, nous nous disions que, puisque tout le monde parle ‘‘paix en Casamance’’ ; puisque tout le monde convient de la nécessité d’une telle paix, qui, donc, mieux que les combattants du MFDC, pour en parler de manière autrement plus vraie, plus authentique, avant d’aviser conséquemment et en toute responsabilité ?
En tout cas, c’était sans compter avec la toute-puissance d’éléments de l’establishment casamançais et des fossoyeurs de la paix disséminés partout, jusqu’au cœur même du maquis casamançais, quoique leur attitude, ici, contraste plutôt d’avec l’instrumentalisation dont a fait l’objet l’ex-chef de guerre de la faction sud-est du maquis casamançais, Ousmane Niantang DIATTA, et que les téléspectateurs ont pu découvrir, le 17 avril 2013, au journal de 20 heures de la télévision nationale RTS. En effet, ce soir-là, l’ex-chef du maquis sud-est de la Casamance, qui n’a plus aucune emprise sur sa désormais ex-faction depuis bientôt deux ans (il y serait même interdit de séjour), se fendait d’un appel au cessez-le-feu unilatéral, le troisième du genre selon lui, en « sa qualité », tenez-vous bien, « de chef d’état-major général de ATIKA ».
Aussi, ce rendez-vous stratégique du 20 avril 2013 était-il manqué in extremis, même si, pour nous, il ne fut qu’une partie remise, simplement parce que la paix en valait la chandelle.
Or, faut-il le rappeler, lorsqu’en août 2012, il nous avait été donné de tout entreprendre pour la libération des militaires et gendarmes enlevés puis détenus pendant près d’un an par ATIKA, quelle ne fut notre stupéfaction quand nous découvrîmes que nombre d’entre les acteurs (politiques ou sociaux) de la Casamance, qui passaient jusqu’alors pour d’irréductibles adversaires ou ennemis, étaient en réalité de fieffés collaborateurs dans leur combat funeste pour la promotion d’un conflit, celui qui oppose l’Etat au MFDC depuis 1982 ? C’est que nous nous trouvions, soudain, comme en territoire inconnu ; ou, plus exactement, sur un terrain miné.
En effet, nous avions redécouvert, à nos dépens, que tout homme était avant tout un homme, et que seul le processus de sa rencontre d’avec lui-même, en toutes circonstances, peut faire de lui un peu plus ou un peu moins que l’homme qu’il est. Ainsi, donc, le maquis casamançais, toutes factions confondues, recèle-t-il des hommes ; pas des sous-hommes, encore moins des surhommes, mais des hommes, et rien que des hommes.
L’establishment casamançais l’a d’autant mieux compris qu’il s’est offert des familiarités sulfureuses et redoutablement tentaculaires au sein du maquis casamançais. Ce qui fait que, présentement, quel que soit le raccourci dont vous vous serez servis dans votre comptabilité « macabre », vous trouverez, nécessairement, (i) à son actif, au moins :
-L’enlèvement et la prise en otage de militaires et gendarmes, fin 2011, par ATIKA, avec comme objectif, à terme, et sous peine de les faire tuer, d’user de ce levier terroriste pour obtenir, des autorités sénégalaises, l’implication de Sant’Egidio comme le médiateur (supposé indiqué) entre l’Etat et le MFDC, dans le cadre de négociations dites de paix.
-Le « cadeau empoisonné » que représente l’offre apparente de Salif SADIO à l’Etat, quant à la volonté présumé du chef de guerre de ATIKA d’aller à la table de négociations, en vue d’y négocier « une indépendance de la Casamance ». En réalité, ce « cadeau empoisonné » porte la signature de l’establishment casamançais.
(ii) Et à son passif, entre autres :
-Un certain nombre « d’erreurs qui risquent de perdre Macky SALL », pour reprendre la « Une » de Sud Quotidien N°5994 du lundi 22 avril 2013. Il y est notamment décrit, en substance, comment des personnes dites ressources, dont nombre d’éléments éminents de l’establishment casamançais, après avoir « séduit » avec succès le président de la République, nouvellement élu, travaillent à sa perte.
-Le fait, surtout, que l’establishment casamançais ait « offert » Salif SADIO au président Macky SALL, tout en se gardant, bien volontiers, et à dessein, de lui « offrir » les autres chefs de guerre de ATIKA, tels que César Atoute BADIATE, Ibrahima SANE, Ousmane Kompasse BODIAN, Paul Assine DIATTA, … Pis, l’establishment casamançais éprouve, de nos jours, un malin plaisir à inverser les rôles, notamment pour accuser le chef de l’Etat de faire peu de cas de l’existence comme tels de ces autres chefs de guerre de ATIKA et, ainsi, de refuser de leur tendre la main.
-La culture, encore et toujours, dans l’imaginaire d’éléments du maquis casamançais comme Salif SADIO, de l’idée qu’une indépendance négociée de la Casamance est possible, et que notamment la Communauté Sant’Egidio serait disposée ou prédisposée pour le montage, à cet effet, d’une table de négociations.
Certes, mes sorties acerbes et réitératives contre l’option ‘‘Sant’Egidio’’, telle qu’elle est brandie par l’establishment casamançais pour solutionner le « problème casamançais », s’inscrivent dans une seule et même logique et selon la même constance. Elles n’en incitent pas moins à des interrogations certainement légitimes, du genre : Pourquoi Biagui « le catholique » s’insurge-t-il à ce point contre l’option ‘‘Sant’Egidio’’ ?
Je veux être clair, le catholique que je prétends être n’éprouve, à titre personnel, aucune espèce d’aversion d’aucune sorte envers la Communauté Sant’Egidio en tant que telle. Et ce, d’autant plus que cette dernière revendique – et c’est là tout l’enjeu ! – sa part de catholicité. Mieux, le catholique que je prétends être attend, exige même, de cette communauté catholique, des actes ou actions rigoureusement catholiques, et rien que cela ; y compris, a fortiori, lorsque ces derniers peuvent déteindre durablement, voire de manière grave ou dangereuse, sur le processus de paix en Casamance.
En l’occurrence, le catholique que je prétends être accuse Sant’Egidio d’avoir péché par omission, et de continuer à s’y exercer, à des fins occultes, notamment en ne daignant pas déclarer – à l’intention de ceux des nôtres qui lui font appel, parce que, précisément, ils attendent d’elle qu’elle leur fournisse, à bon droit, l’indépendance de la Casamance – que non seulement elle n’en a guère le pouvoir, mais que, de toute manière ou de tout évidence, l’indépendance ne se négocie pas ; pas plus d’ailleurs qu’elle ne se donne. Elle s’arrache, politiquement ou militairement.
Le catholique que je prétends être accuse également Sant’Egidio d’avoir péché en parole, et de continuer à s’y essayer, notamment en revendiquant une prétendue levée d’un mandat d’arrêt qui n’a jamais existé formellement, à savoir le prétendu mandat d’arrêt contre Salif SADIO. Pis, Sant’Egidio feint ainsi d’ignorer que Salif SADIO ainsi que tous les autres chefs de guerre de ATIKA sont potentiellement sous le coup de la loi ; que par conséquent ils ne sont pas libres de mouvement sur toute l’étendue du territoire national ; et ce, aussi longtemps que n’interviendra pas un véritable accord de paix, parce que négocié et formel.
Le catholique que je prétends être accuse encore Sant’Egidio d’avoir péché en acte, et de continuer à s’y évertuer, en ayant pris acte, pour ainsi dire, de ce que le « fruit » en l’occurrence est mûr, par le fait exclusif d’autres acteurs qu’elle, quant à la résolution du conflit en Casamance ; alors que, au même moment, elle se veut la seule ONG (organisation non-gouvernementale) à même d’en assurer la récolte. En lieu et place, donc, de tous autres acteurs réels ou potentiels. Qui plus est, pas un mot de sa part en ce qui concerne le rôle qu’ont pu jouer ou que pourraient jouer à l’avenir les « Assises Nationales », qui passent, pourtant, de nos jours, pour la référence d’entre les références, en particulier dans le nécessaire processus de réforme de l’Etat sénégalais et de refonte de ses institutions, seule véritable voie susceptible, du moins selon nous, de nous conduire inexorablement vers une démocratie sénégalaise véritablement apaisée, dans le cadre d’un Sénégal « UN » et « PLURIEL ». En fait, un autre Sénégal, où une autre Casamance serait possible, au même titre cependant qu’une autre possible région naturelle du Fleuve, une autre possible région naturelle des Niayes, une autre possible région naturelle du Ferlo, une autre possible région naturelle du Sine-Saloum et une autre possible région naturelle du Sénégal Oriental.
Ne serait-ce donc pas un péché d’orgueil ou de suffisance que de s’adjuger, en l’occurrence, une prééminence, ainsi que de vouloir se substituer, indûment, aux « Assises Nationales », plutôt que de leur venir en appui, du moins si besoin en était ? Et, de surcroît, quand au même moment l’on ignore pratiquement tout des réalités nationales sénégalaises, en particulier casamançaises ?
En tout état de cause, aux affidés de Sant’Egidio qui, dans l’édition suscitée de Sud Quotidien, préconisaient « la tenue d’Assises nationales sur le statut de la Casamance », nous leur souhaitons la bienvenue dans la famille de l’indépendantisme casamançais et, surtout, nous leur disons : Oui à l’idée d’Assises nationales ! « Soixante-dix fois sept fois » oui ! Mais des Assises nationales qui, pour être telles, et seulement pour être telles, devront traiter du problème national qu’est le « problème casamançais », de manière résolument volontaire et objective, pour ensuite lui trouver une solution nationale, conformément à l’idée bien admise selon laquelle la Casamance est une partie intégrante de la Nation. Or, donc, les Casamançais, toutes Socio-Cultures et obédiences confondues, nous ont affirmé, solennellement, lors des Assises Casamanço-Casamançaises pour la Paix Définitive en Casamance du 1er septembre au 6 octobre 2002 à Ziguinchor, que, pour eux, la Casamance n’était une partie intégrante de la Nation sénégalaise que parce que toutes les autres régions naturelles du Sénégal (Le Fleuve, Les Niayes, Le Ferlo, Le Sine-Saloum et Le Sénégal Oriental) étaient aussi, chacune, et tout autant, une partie intégrante de la Nation sénégalaise.
En d’autres termes, les Casamançais avaient exigé, et exigent aujourd’hui encore, la réhabilitation des régions naturelles du Sénégal en tant que telles, en réponse précisément à la Question nationale, dont la crise en Casamance n’est qu’un dramatique pendant.
C’est donc en écho à ce cri du cœur des Casamançais que, faudrait-il encore le rappeler, mes amis et moi œuvrons, sans relâche, d’une part, à la réhabilitation comme telles des régions naturelles du Sénégal (qui n’est guère une fin en soi) et, d’autre part, à l’érection de ces dernières en provinces autonomes (avec à leur tête une haute autorité exécutive, juridiquement, financièrement et techniquement autonome), en vue de faire d’elles – et c’est là à la fois tout l’enjeu et tout l’intérêt ! – de véritables capitales économiques émergentes, en tant que pôles socioéconomiques, industriels, technologiques, parfaitement intégrés à l’économie nationale et sous-régionale voire continentale et mondiale.
Aussi, assurément, le président Macky SALL n’en pense-t-il pas moins. En témoigne, fort opportunément, son « concept de développement territorial », qui pourrait faire l’objet, selon le vœu même du chef de l’Etat, d’une expérimentation contrôlée en Casamance, avant de l’étendre aux autres régions du pays.
Les bonnes causes ont ceci de commun, en ce qu’elles ont le mérite, souvent, de réunir les bonnes idées. La volonté décentraliste du président Macky SALL en est manifestement une, qui rencontre, ici, et sans conteste, la nôtre. Celle-ci se présente cependant, ainsi que nous l’avons souvent dit et redit, comme « une volonté politique d’obliger l’administration à retourner à la maison », et avec elle les régions naturelles du Sénégal qui doivent trouver là les moyens utiles pour faire face à la prépotence de l’Etat. C’est cela la décentralisation véritable. Or, quand, en ce qui nous concerne, nous entendons ‘‘décentralisation’’, nous pensons ‘‘démocratisation’’ ou ‘‘démocratie’’, et vice et versa.
C’est que, en réalité, la décentralisation n’étant pas une simple opération de déconcentration ou de délocalisation, et l’administration par son truchement étant rentrée à la maison, l’émergence d’autorités locales élues, à compétence locale, s’impose, qui soient dotées en cela d’organes locaux indépendants tant du point de vue de leur fonctionnement que vis-à-vis des autorités centrales. A ce titre, et seulement à ce titre, la décentralisation s’identifie à la démocratie. Mieux, pour qu’elle s’accomplisse véritablement, la démocratie ne saurait faire l’économie du nécessaire recours aux mécanismes de la décentralisation. Et inversement !
L’on comprendra alors, aisément, que la décentralisation de type fédéral, telle que nous l’appelons de nos vœux, dans le cadre notamment d’une profonde réforme de l’Etat sénégalais et d’une refonte totale de ses institutions, ne puisse être autre qu’une mutualisation féconde de systèmes démocratiques propres aux entités concernées, en l’occurrence l’Etat et les régions naturelles du Sénégal érigées en provinces autonomes.
Ne nous méprenons pas, l’autonomie des régions naturelles du Sénégal est à ce prix, qui sous-tend une libre administration de ces dernières par des autorités régionales ou provinciales élues. Mais une autonomie à la fois, et seulement à la fois, juridique, financière et technique, garantie comme telle par la Constitution.
C’est donc là tout l’enjeu de l’autonomie (juridique, financière et technique) des régions naturelles du Sénégal dans l’administration des affaires locales, que, du reste, et sous aucun prétexte, nous ne saurions nous lasser d’appeler de nos vœux. Car elles existent, les affaires locales, et elles ont généralement pour noms : Travaux publics, Tourisme, Réseaux locaux de transport, Production, transport et distribution d’énergie, Artisanat, Pêche, Forêt, Industrie, Agriculture, Elevage, Commerce intérieur, Domaine, Aménagement du territoire, Environnement et gestion des ressources naturelles, Santé, Population et action sociale, Jeunesse, Sports et loisirs, Culture, Education, Planification, Urbanisme et habitat…
Méconnaître cela, notamment dans l’exécution du nécessaire chantier de réforme de l’Etat sénégalais et de refonte de ses institutions, serait faire fausse route. Ou, à tout le moins, ce serait prendre le risque de faire perdurer ad vitam aeternam la crise casamançaise. A Dieu ne plaise qu’une telle éventualité se produise !

Dakar, le 29 avril 2013.

Jean-Marie François BIAGUI
Président du Mouvement pour le Fédéralisme
et la Démocratie Constitutionnels (MFDC)

Lundi 29 Avril 2013
JMF BIAGUI




1.Posté par jock ewing le 29/04/2013 14:29
j'ai toujours défendu l'idée selon laquelle les médias sénégalais ne devaient pas servir de cadre à des rebelles, des fossoyeurs de l'unité nationale.
ce Biagui là nous pompe trop l'air avec ses prises de position peu catholique même s'il prétend 'en être un. Un bon catholique ne verse pas le sang de ses semblables !
la vérité est que le MFCD n'a plus de prise sur les populations du Sud de notre pays qui, du reste veulent d'une paix définitive.
de quoi vit ce Biagui ? Du sang de ses frères de casamance et d'ailleurs? Du fruit des magouilles et autres forfaits de rebelles sans foi ni loi? Des retombées lucratifs d'un conflit qui n'honore personne?
Sortez du maquis, notre pays est tellement fatigué qu'il n'a point besoin de se déchirer autant. Laissez nous vivre en payx et travailler sereinement au développement de notre chére patrie commune. SI LE s2N2GAL DANS SON ENSEMBLE VIT MAL? COMMENT UNE PORTION DE TERRITOIRE APPELEE CASAMANCE POURRAIT ELLE EN SORTIR?
Quelle sorte d'intellectuels êtes -vous si vous ne pouvait percevoir des choses pas si loin du bout de vos nez?
combattez nous jusqu'à votre destruction totale mais SVP arrêtez de nous pomper l'air: vous êtes encombrant et ennuyeux

2.Posté par Ben Ali Diatta le 29/04/2013 14:37
Vous nous cassez les oreilles!!! chier Monsieur Biagui. La paix ne vous intéresse même. Vous voulez tout juste exister et tirer profit de cette crise pour acquérir des positions de pouvoir dans le futur. La Casamance ne sera jamais indépendante du Sénégal. Allez chercher un vrai boulot au lieu de jouer un double langage en parlant de paix tout en soufflant le chaud et le froid.
On a compris. Juste un tigre en papier.
Diatta

3.Posté par LETHIEDO le 30/04/2013 01:15
''Certes la Vérité est une Offense mais pas un Péché!''
Prise de conscience d'abord individuelle pour être massivement globale, complète et totale contre un système fondé sur le Mensonge, l'Hypocrisie, la Félonie et l'Ignominie:
NON à l'Arnaque de la Conscience et de la Mentalité Populaires!
NON à la Connardisation des Peuples du Djoloff et de la Casamance!
NON à la Clanisation de la République par l'Inversion des Rôles!
NON à la R.I.A.C sous quelque forme que ce soit!

Pour la Proclamation de la Deuxième République (la Vraie Première par opposition à l'actuelle sale photocopie délavée) par le retour des Valeurs pures et sûres dans la gestion de ce pays et la Fin de la Guerre de Casamance!

TOUS pour la Marche vers une République, Indépendante, Souveraine et Démocratique!

Vive le M.R.I.S.D.! Vive le M.F.D.C.!

https://sites.google.com/site/ledissidentdudjoloff/home

4.Posté par LETHIEDO le 30/04/2013 01:20
Le Mouvement pour la Restauration de l’Intégrité et la Souveraineté du Djoloff (M.R.I.S.D) est un organigramme excellemment bien pensé et infaillible qui remettrait ce pays sous de nouvelles auspices dans sa façon de faire, de penser et d’exister. Il n’est pas un parti politique puisque ne reconnaissant pas au départ le Sénégal sous sa forme actuelle et qu’il juge même comme une hérésie qu’il faudra repenser. Et ça, c’est le Djolofflander de la Casamance (ou le Casamançais du Djoloff) qui le dit haut et fort, n’en déplaise les Falsificateurs de l’Histoire de ces deux peuples. AUSSI, JE DEMANDE SOLENNELLEMENT ET DE FAÇON OFFICIELLE LA CARTE DE MEMBRE DU MOUVEMENT DES FORCES DÉMOCRATIQUES DE CASAMANCE (M.F.D.C). En effet, je suis aussi un bon patriote de la Casamance qui pense pouvoir mettre fin définitivement à une sale guerre qui ne dit ni son nom ni ne s’explique réellement que par l’existence de RIAC crétines qui ne croient qu’en une solution armée. Non! C’est avant tout un problème de peuples qu’il faudrait d’abord réveiller en leur disant la vérité sur ce qui est le Sénégal! Elles ont toujours redouté cette simple vérité si banale à comprendre, tout simplement parce que cette même vérité démontre aussi leur illégitimité et leur caractère usurpateur. OU LA FORCE D’ UN MENSONGE ENTRETENU!

Pour ceux qui croient à l’utopie de ce mouvement, force leur sera d’adhérer au M.R.I.S.D. pour préserver leur dignité sous peu!

Que tous ceux qui pensent et agissent justement prennent déjà leurs responsabilités!

Que les bons Djolofflanders que la Falsification de l’Histoire a confinés dans de doux et profonds terriers miséreux sortent au grand jour pour massifier le M.R.I.S.D. car il leur appartient totalement et est leur seule Voie du Salut. Et cela, des 113 Km de la rive droite du Fleuve Sénégal au Fleuve Gambie, au Sud-Ouest et Sud-Centre et aux confins du Fouladou, au Sud-Est.

A mes frères et compatriotes de la Casamance, je demande un soutien inconditionnel car pour une fois, dans ce pays un homme a osé taper du poing sur la table pour dire que trop c’est trop, et que les mensonges et les non-dits n’ont que trop duré alors que le sang continue à couler. Et que dans son programme, le M.R.I.S.D. ne voit ni la raison ni l’utilité pour que des Djolofflanders et des Casamançais s’entre-tuent. Que les veuves et les orphelins de la Casamance et du Djoloff sèchent leurs larmes car l’heure de la rédemption a sonné!

LE M.R.S.I.D. PERSISTE DANS SA PENSÉE ET SON ACTION, ESTIMANT QUE POUR RÉGLER LES NOMBREUX ET PROFONDS PROBLÈMES DE CE PAYS, IL FAUDRAIT SYSTÉMATIQUEMENT ALLER A LEUR SOURCE FONDAMENTALE QUI PASSERAIT NÉCESSAIREMENT PAR COMMENCER A DIRE LA VÉRITÉ, SI BIEN CACHÉE, AUX PEUPLES DU DJOLOFF ET DE LA CASAMANCE . IL FAUT DÉBARRASSER CE PAYS DE TOUTE FORME DE RÉPUBLIQUE MINORITAIRE ISSUE DE L’INVERSION DES RÔLES DE LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE DES PEUPLES; ET POUR CELA, LES PEUPLES NE DOIVENT PLUS ACCEPTER QU’ON SE JOUE D’EUX OU QU’ON LES PRENNE POUR DES CONS S’ILS NE SONT PAS CONSIDÉRÉS COMME DES TROUPEAUX DE MOUTONS DE PANURGE OU DU SIMPLE BÉTAIL QU’ON SACRIFIERA, A L’OCCASION, A L’AUTEL DU MENSONGE, DE L’HYPOCRISIE, DE L’IGNOMINIE ET DE LA FÉLONIE. NON! JE PERSISTE ET SIGNE: UNE RECTIFICATION S’IMPOSE POUR LE BON DEVENIR DE MES PEUPLES.

https://sites.google.com/site/levoltefacedunobletiedo/lettre-a-mes-peuples-du-djoloff-et-de-la-casamance

5.Posté par casamancais le 03/05/2013 13:24
juste de la propagande merdique a la sénégalais la verité sortiras jamais de votre geul de merde

6.Posté par sadj le 07/05/2013 16:39
j'estime qu'il faut encourager les gens comme biagui à defendre leurs idees par la parole et par l'écrit plutot que par les armes quelque soit par ailleurs l 'opinion contraire qu'on peut avoir par rapport à ses prises de position vous savez tous les peuples par nature aiment vivre dans la paix et la tranquilité meme si leur conviction religieuse leurs traditions et leur conception globale de l exitence different c'estcette diversite et cette variete qui font la richesse et lecharme de notre planete il est evident que des incomprehensions des malentendus qui font partie de notre vécu quotidien peuvent surgir à tout moment et mettre en péril léquilibre de la cohabitation entre les populations il est vrai aussi que la politiqque et les hommes politiques qui sont à l'origine de tous les grands maux qui traversent notre chair ont fait énormément de mal au peuple senegalais par leur manque notoire de sagesse de vision progressiste leur incurie et leur capacité à etre à l écoute des besoins et aspiration des peuples, qui en vérité sont les veritables detenteurs du pouvoir politique social et economique , en vue d'anticiper sur le reglement de tout conflit latent et à exploser à tout instant sapant ainsi tout effort de développement ; que de temps d'argent perdus d'hommes et de femmes morts et sacrifies dans cette guerre insensee fraticide et sans fin positive pour les populations malheureuses victimes de toute cette tuerie ,ces territoires que nous nous disputions dans le sang n'appartiennent à personne sinon au createur nous sommes tous appelés à mourir et à disparaitre de la surface de la terre comme l' ont ete nos predecesseurs alors pouquoi continuer de se violenter sur ce bout de terre que nous n 'amenerons jamais avec nousdans la tombe, la vie de l'humain est courte dans l 'infini du temps alors! ressaisinons nous, ne laissons pas aux bandits et aux trafiquants de toutes sortes qui profitent de ce long conflit pour semer la terreur et detruire la belle casamance gemissante de douleur etd 'epuisement.l 'autonomie des regions contitue la finalite d un processus dans le cadre de la decentralisation qui repose forcement sur des etapes à franchir elle me semble prematuree pour l 'instant compte tenu de notre niveau de sous développement qui consacre encore le role primordial de l 'etat central en tant que pourvoyeur de ressources financieres et humaines necessaires pour donner veritablement une vie dynamique tournee definitivement vers le progres aux differentes regions du senegal



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