UNE REPUBLIQUE EN DANGER


UNE REPUBLIQUE EN DANGER

UNE REPUBLIQUE EN DANGER
UNE REPUBLIQUE EN DANGER


Qu’ont fait ces hommes pour mériter la confiance du Président ? Monsieur le Président où sont les sénégalais compétent? Pourquoi voulez-vous poursuivre votre mission avec des hommes que vous ne connaissez pas et qui sont politiquement et organiquement limités parce qu’immatures ?

Pourquoi avez-vous laissé ces hommes procéder à l’incompréhensible et révoltante augmentation des prix des denrées de première nécessité alors que en avait déjà annoncé la baisse dés votre accession au pouvoir, seulement auparavant vous vous étiez engager à baisser les prix ?

Et ce, au moment où la Banque mondiale et le Fmi dressent un tableau sombre et alarmiste certes, de l’Etat de notre pays qui, à les en croire, pourrait faire face à des «émeutes de la faim» au même titre que nombre d’autres pays africains?

Le malaise s’est installé en tout cas au Sénégal et ce, depuis l’aveu du Président de l’assemblé national et du PM. A tort ou à raison, le personnel ‘’YONOU YOKOUTE’’ du Palais est persuadé que le Président est cerné, qu’il est en danger tout comme l’APR, parti qu’il a mis des années à construire et à consolider avec le compagnonnage d’illustres militants aujourd’hui dans la poubelle de l’oubli comme des kleenex usagés.

A la limite, certains se demandent même s’il n’a pas été tout simplement marabouté et qui il ne peut plus rien refuser ou bien il fait du ‘’ YAMA NEKH’’.

L’heure est grave. Parce que notre Président est en danger. Il est ligoté, pris en otage, au détriment de la République subitement fragile, la seule qui vaille d’être défendue. Le peuple sénégalais, quant à lui, est dans l’expectative. Il ne se reconnait pas dans ce gouvernement de femmes sans qualification pour la plupart ou dont les Cv portent à douter, et à propos desquelles on parle avec autant de malveillances et d’audace dans les salons et les chaumières.

Les Sénégalais sont inquiets et troublés par ce premier virage du régime de la deuxième alternance qui a achevé de dévorer ses propres enfants, jusqu’aux dernières sentinelles. Demain, tout est désormais possible, car le trop grand écartement des rails n’épouse plus les dimensions du train. M. le Président, laissez-vous escorter par ceux qui osent vous dire non quand c’est non. Un conseiller n’a pas le droit d’avoir peur de perdre ses privilèges pour aider le Président à y voir plus clair et décider juste.

Pour notre part, nous serons menacés certes, mais nous continuerons de condamner le blâmable et d’approuver le convenable. Ceci n’est qu’une alerte. Il le fallait. Et nous sommes quittes avec notre conscience….

Monsieur le Président, c’est vous que les Sénégalais ont élu. Mais pas cela qui vous entour et qui ne vous dit pas la vérité quand il le faut. Et personne d’autre. Et demain vous rendrez compte de votre gestion. Vous êtes entré dans l’Histoire par la Grande Porte, et vous n’avez pas le droit d’en sortir par la petite. Vous n’avez pas le droit de faire moins que Senghor, Diouf et Wade….

Papa Daouda BADJI
Jeunesse Rewmi Bignona

Mercredi 8 Mai 2013




1.Posté par JOP le 08/05/2013 11:58
Trés bien dit, j''espére qu'il va en méditer avant qu'il ne soit trop tard.

2.Posté par P_D_B un Jeune malsain le 08/05/2013 12:31
Tu ne fais pas partie des compétents j'en suis sur!

3.Posté par GUISS GUISS le 09/05/2013 20:08
courage mon frere

4.Posté par BENAR Papa Birahim Douta le 18/05/2013 17:05
Je vous félicite de l'audace dont vous faites montre monsieur BADJI.
Cependant, un rêve demeure un rêve tant que l'on ne l'a pas encore partagé. Au cas contraire, il devient une chose publique à laquelle chacun peut porter une critique au sens positif.
Ma préoccupation demeure dans les deux mots que vous avez employés "REPUBLIQUE" et "DANGER".

Une république est un régime politique où les fonctions de Chef d'État ne sont pas héréditaires, mais procèdent de l'élection. Cependant, une république n'est pas nécessairement une démocratie (cas des régimes à parti unique ou ayant élu un dictateur), tout comme une monarchie n'est pas nécessairement absolue, cas de la monarchie constitutionnelle et parlementaire.

La république est aujourd'hui la forme d'État la plus répandue : sur 193 pays, 136 sont des républiques, 34 des royaumes ou sultanats, 3 des principautés et 9 des unions ou fédérations qui peuvent mélanger plusieurs formes d’États.

Fort de cela, pensez vous que ce groupe de personnes ( compagnons) que vous avez tantôt qualifiés de kleenex usagés, ou pensez vous que ces aveux aussi graves qu'ils soient pourraient mettre une République en "DANGER"?

Il est vrai que "prévenir" vaut mieux que "guérir", mais est ce une raison suffisante pour parler ainsi?

L'affirmation est chose facile, mais prouver sa véracité en est une autre. Quelque soit notre appartenance politique, nous ne devons pas oublier que nous faisons d'abord parti de cette jeunesse Sénégalaise, et que fort de cela la politique ne doit pas prendre le dessus sur notre sens objectif et notre devoir de ne se battre que pour La République. Cette bataille ne se fera pas par le biais de manipulations de la part des leaders politiques, par des affirmations gratuites.

Elle se fera le moment venu avec la manière approprié comme il en était avec le régime sortant.

Je ne saurai aussi terminer sans pour autant vous demander si avant de nous soumettre un tel article, vous avez su partager avec tes grands frères de parti qui sont depuis membre du gouvernement cet idée de "REPUBLIQUE EN DANGER"?



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