Tout bien mal acquis, au cours du pillage et de la dilapidation des ressources du pays par Me Wade, durant ces 12 ans de pouvoir, doit être retourné à l’Etat, comme un bien qui avait été volé. C’est cela la vérité, la justice équitable et non discriminatoire entre des citoyens sénégalais égaux au même pied. Les deux poids et deux mesures qui sont faits entre les chefs de village et chefs religieux, à propos de véhicules qui leur sont attribués illégalement par Me Wade, est une discrimination, pour une affaire qui obéit à la même logique et règle. Je trouve que les chefs religieux qui ont eu à bénéficier d’un bien, sans en vérifier l’origine et le caractère licite, ont été imprudents ou induits en erreur par le donneur indélicat. Mais, une fois qu’ils en sont rendus compte et convaincus ou ont des doutes sur le caractère licite, ils devraient en bons musulmans, rendre les biens aussitôt, sans attendre, qu’on le leur réclame. Ceci est une recommandation stricte de la religion musulmane auprès de tout croyant. La religion interdit formellement la consommation ou l’utilisation de biens illicites ou de provenance douteuse à quiconque, à plus forte raison encore à des chefs religieux, qui se réclament, comme des guides religieux d’une communauté.
Il est bien entendu connu qu’au Sénégal, il existe deux types de religieux musulmans, à savoir : le chef religieux et le guide religieux, certes entre les deux, la différence est énorme, tant dans le fond que la forme ou autrement dit, la fonction que la pratique. En effet, le chef commande, use ou abuse de son autorité pour commander ses troupes qui lui sont fidèles ou infidèles. Il peut même arriver qu’il les terrorise si la charge qu’il leur confie n’est pas remplie à sa satisfaction. Par contre, le guide lui, Il dirige, oriente, est vénéré et respecté par ses fidèles. Il n’a nullement besoin d’user de la force de son autorité, pour se faire obéir et, les mondanités ne font pas partie de ses préoccupations. Cette catégorie de religieux se raréfie de plus en plus dans l’espace religieux de notre pays, mais dans le même temps, l’autre type prend une ampleur inquiétante avec son goût du luxe immodéré et insatiable. Il est clair que les croyants de tout bord, ont besoin de guides religieux respectueux des recommandations et préceptes de l’islam, pour les orienter et les guider, vers le Coran et la souna du Prophète (PSL).
Je reviens encore sur ce que certains Sénégalais peu raisonnables, ne veulent pas entendre parler ou accepter humblement comme nous le dit si bien Allah, notre créateur, avant même que la République ne soit créée sur terre. C’est une vérité et une réalité irréfutable pourtant, que les hommes sont bien nés égaux devant Dieu et la loi. Et c’est ainsi que nous sommes nés égaux devant Dieu auprès de qui nous retournerons aussi égaux demain. Il en est ainsi également, que sur cette Terre et République du Sénégal, nous sommes tous des citoyens égaux devant la loi et les biens communs à la Nation. Que celui-ci soit un chef du village, chef religieux, chef d’Etat ou un simple individu, la loi qui est impersonnelle et générale ne doit faire aucune distinction entre les citoyens sénégalais. Naturellement, dans la mesure où nous sommes tous attachés profondément aux valeurs de la république sans réserve. Un citoyen, dans l’universalité est un et indivisible.
Je pense d’ailleurs que réellement, ce ne sont pas les véritables concernés qui rechignent à rendre les véhicules, que par démagogie Me Wade leur a donnés, dans le but politicien de les mettre en mal avec les populations, celles-là qui manquent de tout. Surtout, ceux parmi eux qui maîtrisent la quintessence de la religion musulmane, et qui sont en principe des férus de la loi islamique et de ses interdits formels. Ce sont plutôt leur entourage, leur famille et leur cour, ceux-là qui sont les réels utilisateurs ou jouisseurs des véhicules, qui sont à la base de cette cabale. Et bien sûr, les anciens du régime sortant et mauvais perdants, qui ont pris cette mesure illégale et discriminatoire, pour uniquement bénéficier d’un soutien politique éventuel, en direction des élections à venir.
Me Wade, qui peut être parfaitement défini, comme le plus grand commun diviseur (PGCD) de notre pays, a dans cette manœuvre, cherché plutôt à diviser tous les Sénégalais, en ses partisans et adversaires. Il savait parfaitement que certaines mesures partisanes prises en faveur d’une partie des Sénégalais ne pouvaient pas survivre après son départ du pouvoir, sans créer de conflits à cause de leur caractère injuste et illégal. Comme dans beaucoup de domaines, ce que nous ne tarderons pas à découvrir sous peu temps. D’ailleurs cela commence à monter en surface avec la révélation ces jours-ci des nombreux scandales en tout genre. Me Wade, en y regardant bien durant ses deux mandats, n’a fait que prendre des mesures et poser des actes conflictuels pour le futur. En fait, Wade n’a presque pas résolu aucun problème important du pays. Mais il a jouit et abusé du pouvoir et des ressources de la nation de manière inadmissible durant tout son magistère. Il n’a laissé à son successeur que des bombes à retardement, des problèmes énormes et difficiles à résoudre en un laps de temps, et enfin, des conflits latents dans beaucoup de domaines et à travers le pays.
A propos de la mesure de retrait des véhicules donnés aux chefs religieux qui est rapportée finalement, je la trouve inégalitaire. Car, ce qui est valable pour le chef de village doit l’être aussi pour le chef religieux, si tant est, qu’aucun d’eux, n’est agent de l’Etat et ne devrait alors bénéficier d’un véhicule de l’Etat. L’Etat à l’obligation de dire la vérité à tout le monde pour que nul n’en ignore. Toute cette confusion dans les genres a été installée par Abdoulaye Wade à partir de son arrivée au pouvoir. Est-ce que, avant Me Wade, nous avons souvenance de l’attribution d’un véhicule à Serigne Abdoul Aziz SY Dabakh, Serigne Saliou Mbacké ou l’un quelconque d’entre eux, par l’Etat ? Et pourtant ils disposaient tous de véhicules qu’ils achetaient eux-mêmes ou comme cadeau reçu de leurs fidèles.
Alors maintenant, j’estime que dans le cadre des mesures envisagées pour l’aide et l’assistance des foyers religieux notamment les principaux guides de notre pays, l’Etat doit soumettre à l’assemblée nationale un projet de loi dans ce sens. Une loi qui examinerait ainsi, quelles sortes d’aides, l’Etat pourrait octroyer de façon légale et transparente, au vu et au su de tout le peuple sénégalais, aux foyers religieux tout confondu dans une parfaite légalité. Cette façon de procéder va rompre définitivement avec celle pratiquée jusqu’ici dans une illégalité compacte et un parti pris manifeste. Cette aide ne sera pas l’objet d’une prétendue générosité du chef de l’Etat mais, plutôt un geste généreux de la nation en direction de ceux qui sont au service de la religion pour éduquer religieusement les populations. Je pense que le Conseiller du Président de la République pour les affaires religieuses a matière à faire, et doit s’impliquer pour démontrer objectivement son expertise et savoir-faire.
Me Wade comme nous le savons tous, est un adepte des affaires louches et très souvent nébuleuses. Le développement exponentiel sous le régime de l’alternance de la corruption, de l’impunité, de l’injustice en un mot de la malgouvernance, en témoigne parfaitement. Il est de notoriété publique que Wade n’a jamais été partisan de la clarté dans les affaires, tant publiques que privées. C’est pourquoi, les chefs religieux concernés, en bons citoyens et fervents croyants, devraient par un geste exemplaire de grandeur, liée à leur éthique et patriotisme, prendre l’initiative non seulement de rendre, mais de ne plus prendre aucun bien de l’Etat qui n’est pas donné dans des conditions légales et transparentes. Ainsi, ils mettront à l’aise l’Etat. Et à l’attention de leurs fidèles, ils auront indiqué par-là, le chemin de la droiture. Et à titre de leçon, les inviter à se méfier de l’enrichissement illicite et à éviter de s’accaparer illicitement des biens de la nation. L’usage des biens illicites – ce que Me Wade distribue à tout vent en fait partie- est un pêché et enfreint tout à fait les recommandations divines de toutes les religions révélées.
La mesure de retrait des véhicules illégalement attribués par Me Wade, ne doit pas être rapportée en faveur seulement des chefs religieux. Que tous les véhicules donnés dans les mêmes conditions soient rendus à l’Etat comme l’ont fait les chefs de village. Quitte après, que l’Etat examine de plus près dans les perspectives, un cadre législatif et réglementaire, pour désigner un statut type de religieux, qui doit donner véritablement droit à l’aide et l’assistance de l’Etat central. Bien entendu, le champ d’application de telles mesures devra toutes proportions gardées, avoir des limites objectives ainsi que des critères d’attribution nets, clairs et précis à cet effet, pour éviter la confusion ou le mélange des genres.
Nous devons tous citoyens, avoir à l’esprit que c’est le bien de la nation que l’Etat gère pour nous, par conséquent, il n’est pas indiqué de redistribuer le fruit de la nation sur des bases illégales à des bénéficiaires particuliers. Nous devons tous, faire de sorte, que les ressources du pays soient investies dans des projets publics ou privés mais productifs de revenus substantiels, d’où tous les citoyens sur le même pied pourront tirer profit sans discrimination mais selon des règles et critères bien établis. C’est ainsi que nous mettrons fin à la République des privilégiés pour asseoir enfin de manière durable celle des citoyens, égaux devant la loi et les ressources nationales.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com
Il est bien entendu connu qu’au Sénégal, il existe deux types de religieux musulmans, à savoir : le chef religieux et le guide religieux, certes entre les deux, la différence est énorme, tant dans le fond que la forme ou autrement dit, la fonction que la pratique. En effet, le chef commande, use ou abuse de son autorité pour commander ses troupes qui lui sont fidèles ou infidèles. Il peut même arriver qu’il les terrorise si la charge qu’il leur confie n’est pas remplie à sa satisfaction. Par contre, le guide lui, Il dirige, oriente, est vénéré et respecté par ses fidèles. Il n’a nullement besoin d’user de la force de son autorité, pour se faire obéir et, les mondanités ne font pas partie de ses préoccupations. Cette catégorie de religieux se raréfie de plus en plus dans l’espace religieux de notre pays, mais dans le même temps, l’autre type prend une ampleur inquiétante avec son goût du luxe immodéré et insatiable. Il est clair que les croyants de tout bord, ont besoin de guides religieux respectueux des recommandations et préceptes de l’islam, pour les orienter et les guider, vers le Coran et la souna du Prophète (PSL).
Je reviens encore sur ce que certains Sénégalais peu raisonnables, ne veulent pas entendre parler ou accepter humblement comme nous le dit si bien Allah, notre créateur, avant même que la République ne soit créée sur terre. C’est une vérité et une réalité irréfutable pourtant, que les hommes sont bien nés égaux devant Dieu et la loi. Et c’est ainsi que nous sommes nés égaux devant Dieu auprès de qui nous retournerons aussi égaux demain. Il en est ainsi également, que sur cette Terre et République du Sénégal, nous sommes tous des citoyens égaux devant la loi et les biens communs à la Nation. Que celui-ci soit un chef du village, chef religieux, chef d’Etat ou un simple individu, la loi qui est impersonnelle et générale ne doit faire aucune distinction entre les citoyens sénégalais. Naturellement, dans la mesure où nous sommes tous attachés profondément aux valeurs de la république sans réserve. Un citoyen, dans l’universalité est un et indivisible.
Je pense d’ailleurs que réellement, ce ne sont pas les véritables concernés qui rechignent à rendre les véhicules, que par démagogie Me Wade leur a donnés, dans le but politicien de les mettre en mal avec les populations, celles-là qui manquent de tout. Surtout, ceux parmi eux qui maîtrisent la quintessence de la religion musulmane, et qui sont en principe des férus de la loi islamique et de ses interdits formels. Ce sont plutôt leur entourage, leur famille et leur cour, ceux-là qui sont les réels utilisateurs ou jouisseurs des véhicules, qui sont à la base de cette cabale. Et bien sûr, les anciens du régime sortant et mauvais perdants, qui ont pris cette mesure illégale et discriminatoire, pour uniquement bénéficier d’un soutien politique éventuel, en direction des élections à venir.
Me Wade, qui peut être parfaitement défini, comme le plus grand commun diviseur (PGCD) de notre pays, a dans cette manœuvre, cherché plutôt à diviser tous les Sénégalais, en ses partisans et adversaires. Il savait parfaitement que certaines mesures partisanes prises en faveur d’une partie des Sénégalais ne pouvaient pas survivre après son départ du pouvoir, sans créer de conflits à cause de leur caractère injuste et illégal. Comme dans beaucoup de domaines, ce que nous ne tarderons pas à découvrir sous peu temps. D’ailleurs cela commence à monter en surface avec la révélation ces jours-ci des nombreux scandales en tout genre. Me Wade, en y regardant bien durant ses deux mandats, n’a fait que prendre des mesures et poser des actes conflictuels pour le futur. En fait, Wade n’a presque pas résolu aucun problème important du pays. Mais il a jouit et abusé du pouvoir et des ressources de la nation de manière inadmissible durant tout son magistère. Il n’a laissé à son successeur que des bombes à retardement, des problèmes énormes et difficiles à résoudre en un laps de temps, et enfin, des conflits latents dans beaucoup de domaines et à travers le pays.
A propos de la mesure de retrait des véhicules donnés aux chefs religieux qui est rapportée finalement, je la trouve inégalitaire. Car, ce qui est valable pour le chef de village doit l’être aussi pour le chef religieux, si tant est, qu’aucun d’eux, n’est agent de l’Etat et ne devrait alors bénéficier d’un véhicule de l’Etat. L’Etat à l’obligation de dire la vérité à tout le monde pour que nul n’en ignore. Toute cette confusion dans les genres a été installée par Abdoulaye Wade à partir de son arrivée au pouvoir. Est-ce que, avant Me Wade, nous avons souvenance de l’attribution d’un véhicule à Serigne Abdoul Aziz SY Dabakh, Serigne Saliou Mbacké ou l’un quelconque d’entre eux, par l’Etat ? Et pourtant ils disposaient tous de véhicules qu’ils achetaient eux-mêmes ou comme cadeau reçu de leurs fidèles.
Alors maintenant, j’estime que dans le cadre des mesures envisagées pour l’aide et l’assistance des foyers religieux notamment les principaux guides de notre pays, l’Etat doit soumettre à l’assemblée nationale un projet de loi dans ce sens. Une loi qui examinerait ainsi, quelles sortes d’aides, l’Etat pourrait octroyer de façon légale et transparente, au vu et au su de tout le peuple sénégalais, aux foyers religieux tout confondu dans une parfaite légalité. Cette façon de procéder va rompre définitivement avec celle pratiquée jusqu’ici dans une illégalité compacte et un parti pris manifeste. Cette aide ne sera pas l’objet d’une prétendue générosité du chef de l’Etat mais, plutôt un geste généreux de la nation en direction de ceux qui sont au service de la religion pour éduquer religieusement les populations. Je pense que le Conseiller du Président de la République pour les affaires religieuses a matière à faire, et doit s’impliquer pour démontrer objectivement son expertise et savoir-faire.
Me Wade comme nous le savons tous, est un adepte des affaires louches et très souvent nébuleuses. Le développement exponentiel sous le régime de l’alternance de la corruption, de l’impunité, de l’injustice en un mot de la malgouvernance, en témoigne parfaitement. Il est de notoriété publique que Wade n’a jamais été partisan de la clarté dans les affaires, tant publiques que privées. C’est pourquoi, les chefs religieux concernés, en bons citoyens et fervents croyants, devraient par un geste exemplaire de grandeur, liée à leur éthique et patriotisme, prendre l’initiative non seulement de rendre, mais de ne plus prendre aucun bien de l’Etat qui n’est pas donné dans des conditions légales et transparentes. Ainsi, ils mettront à l’aise l’Etat. Et à l’attention de leurs fidèles, ils auront indiqué par-là, le chemin de la droiture. Et à titre de leçon, les inviter à se méfier de l’enrichissement illicite et à éviter de s’accaparer illicitement des biens de la nation. L’usage des biens illicites – ce que Me Wade distribue à tout vent en fait partie- est un pêché et enfreint tout à fait les recommandations divines de toutes les religions révélées.
La mesure de retrait des véhicules illégalement attribués par Me Wade, ne doit pas être rapportée en faveur seulement des chefs religieux. Que tous les véhicules donnés dans les mêmes conditions soient rendus à l’Etat comme l’ont fait les chefs de village. Quitte après, que l’Etat examine de plus près dans les perspectives, un cadre législatif et réglementaire, pour désigner un statut type de religieux, qui doit donner véritablement droit à l’aide et l’assistance de l’Etat central. Bien entendu, le champ d’application de telles mesures devra toutes proportions gardées, avoir des limites objectives ainsi que des critères d’attribution nets, clairs et précis à cet effet, pour éviter la confusion ou le mélange des genres.
Nous devons tous citoyens, avoir à l’esprit que c’est le bien de la nation que l’Etat gère pour nous, par conséquent, il n’est pas indiqué de redistribuer le fruit de la nation sur des bases illégales à des bénéficiaires particuliers. Nous devons tous, faire de sorte, que les ressources du pays soient investies dans des projets publics ou privés mais productifs de revenus substantiels, d’où tous les citoyens sur le même pied pourront tirer profit sans discrimination mais selon des règles et critères bien établis. C’est ainsi que nous mettrons fin à la République des privilégiés pour asseoir enfin de manière durable celle des citoyens, égaux devant la loi et les ressources nationales.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com
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