Citoyennes, citoyens, le danger guette, implacable. Au SUD l’enclavement, le conflit casamançais trentenaire et la crise bissau-guinéenne, à l’EST les émeutes de Kédougou sur fond d’exploitation minière et l’occupation du Mali par des divers groupes terroristes, au NORD la révolte de Fanaye contre la boulimie foncière, sans compter l’instabilité politico-militaire mauritanienne et pire au CENTRE la tête brulée Alhaji Scheik Professeur Docteur Yahaya Abdul Aziz Jamus Junkung JAMMEH, le dictateur gambien. Le Sénégal joue réellement son avenir dans un espace géopolitique ouest africain dominé par des conflits majeurs et leur risque d’extension.
Au-delà des aspects politiques, économiques, culturels et sociaux, les tensions sénégalo-gambiennes présentent de sérieuses menaces, tant sur la sécurité intérieure, que sur la défense nationale. Il est impérieux de prendre l’avis du Conseil de sécurité intérieure. D’autant plus que la Casamance est une région naturelle sénégalaise coincée entre deux (2) pays étrangers dont le soutien fait souvent l’objet d’un chantage diplomatique manifeste.
Cette sorte de discontinuité territoriale entre le nord et le sud du pays est un défi hautement stratégique. C’est ce qui valut à la Casamance une administration particulière par l’autorité coloniale française. L’abbé Diamacoune SENGHOR se sera vite engouffré dans la brèche pour revendiquer une indépendance, consacrée d’après lui par le fait colonial.
Toute prise de position des autorités sénégalaises doit être articulée avec les impératifs sécuritaires et de défense nationale. Aussi le Chef suprême des armées doit-il prendre toute la mesure du haut commandement, notamment dans ses aspects politiques, diplomatiques et stratégiques : l’indivisibilité du territoire national est en jeu.
La succession d'alertes réelles ou virtuelles dans une sous-région en pleine crise méritait beaucoup plus d’attention. La fonction de veille, d’investigation et d’anticipation est plus que nécessaire dans cette atmosphère de folles rumeurs putschistes dans la sous-région : C’est le rôle des missions diplomatiques et des services intelligents. Les risques d’explosion fortement accrus par la casse de l’arsenal libyen et les folles tueries du dictateur gambien doivent mobiliser tous les patriotes derrière le Chef de l’Etat.
Momar I. NDIAYE
Au-delà des aspects politiques, économiques, culturels et sociaux, les tensions sénégalo-gambiennes présentent de sérieuses menaces, tant sur la sécurité intérieure, que sur la défense nationale. Il est impérieux de prendre l’avis du Conseil de sécurité intérieure. D’autant plus que la Casamance est une région naturelle sénégalaise coincée entre deux (2) pays étrangers dont le soutien fait souvent l’objet d’un chantage diplomatique manifeste.
Cette sorte de discontinuité territoriale entre le nord et le sud du pays est un défi hautement stratégique. C’est ce qui valut à la Casamance une administration particulière par l’autorité coloniale française. L’abbé Diamacoune SENGHOR se sera vite engouffré dans la brèche pour revendiquer une indépendance, consacrée d’après lui par le fait colonial.
Toute prise de position des autorités sénégalaises doit être articulée avec les impératifs sécuritaires et de défense nationale. Aussi le Chef suprême des armées doit-il prendre toute la mesure du haut commandement, notamment dans ses aspects politiques, diplomatiques et stratégiques : l’indivisibilité du territoire national est en jeu.
La succession d'alertes réelles ou virtuelles dans une sous-région en pleine crise méritait beaucoup plus d’attention. La fonction de veille, d’investigation et d’anticipation est plus que nécessaire dans cette atmosphère de folles rumeurs putschistes dans la sous-région : C’est le rôle des missions diplomatiques et des services intelligents. Les risques d’explosion fortement accrus par la casse de l’arsenal libyen et les folles tueries du dictateur gambien doivent mobiliser tous les patriotes derrière le Chef de l’Etat.
Momar I. NDIAYE
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