Sunugaal, un vieux contentieux (Bachir Diallo)

Ces faits ne sont pas sans rappeler l’histoire de l’arche de Noé…
Contexte oblige, les acteurs se substituent à d’autres, mais La trame reste la même !
C’est connu «qui veut noyer son chien, l’accuse de rage …»
Pourtant le scrupule voulait qu’on lui fasse une sépulture digne, compagnonnage oblige !
Au Sunugaal, comme dans la chronique d’une dérive annoncée…
On a jeté par-dessus bord tous les fondamentaux y compris ceux laissés par le «père de la nation»
Ne disait il pas (entre autre) que «l’homme est le remède de l’homme» ?
L’on vilipende à qui mieux –mieux, comme on veut, comme on peut.
Dans son propre camp comme dans celui de l’adversaire, à bâbord comme à tribord!
L’on jette l’anathème pour susciter des thèmes de campagne et/ou de rédaction : le «OFF» est plus entré dans nos mœurs que le «ON».
C’est vrai qu’à N’Doumélane(la jungle), tous les coups sont politiquement corrects ;
Déballage pour déballage _Ces étals à chaque coin de rue.
Notre port vestimentaire en a pris un sacrée coup de vieux et de vulgaire.
N’empêche lui le fils du chiffonnier de jadis, est monté au créneau pour vouloir devenir le prochain président _proposant du neuf à la place du vieux.
Jouant de sa partition après bien des auditions soutenues et quelques cd distillés ; avec des fausses notes cependant à donner le «blues» aux militants / sympathisants et des promesses électoralistes à la clé.
Pourvu que la mobilisation autour des «assisses nationales» ira grandissante…Pour un Benno national (union) sur des choses essentielles.