L'Amérique célèbre l'anniversaire de Martin Luther King, Jr
Silence ! L’Amérique rend hommage aux Noirs
Aux Etats-Unis, le mois de février de chaque année est consacré à la célébration de l’histoire des Africains-Américains. C’est en fait une opportunité pour reconnaître les réalisations des Africains-Américains. C’est surtout pour mettre en évidence - et ceci est important- leurs contributions à la vie culturelle et politique du Pays de l’Oncle Tom- pardon -de l’Oncle Sam.
Mais pourquoi justement a-t-on décidé de rendre hommage aux Noirs américains au mois de février ? Question pertinente et qui mérite sans nul doute une réponse pertinente.
En effet, c’est en 1926 que Carter G. Woodson, un illustre historien noir, a institué la « Semaine de l’Histoire des Africains-Américains ». Il avait choisi la deuxième semaine du mois de février afin que cette semaine coïncide avec les anniversaires d’Abraham Lincoln (né le 12 février) et de Frederick Douglass (né le 14 février), deux personnalités qui ont grandement contribué à la réhabilitation de la race noire aux Etats-Unis.
Carter s’était rendu compte que les difficultés et les réalisations des Noirs n’étaient pas véritablement prises en compte ou qu’elles étaient tout simplement passées sous silence. C’est ainsi qu’il a fondé l’Association pour l’étude de la vie et de l’histoire des Africains-Américains (Association for the Study of African-Americans’ Life and History or ASALH).
En 1976, année du bicentenaire des Etats-Unis, le président Gerald Ford a décidé d’étendre cette semaine à un mois. C’est ainsi qu’on parlait plutôt du « Mois de l’Histoire des Africains-américains». Chaque année, le président des Etats-Unis marque ce Mois par une proclamation et une célébration à la Maison-Blanche. Mieux, en 1983, sous l’Administration Reagan, décision a été prise de commémorer désormais l’anniversaire du Révérend Martin Luther King, Jr le troisième lundi du mois de janvier de chaque année. C’est pourquoi ce jour est un jour fédéral férié. Le plus illustre disciple de Mahatma Gandhi est d’ailleurs le seul Noir américain à qui un tel hommage est rendu.
Sa veuve, la regrettée Coretta Scott King s’était rappelé de lui en ces termes :
« Dans l’exemple qu’est sa propre vie, il symbolise ce qui est vrai sur l’Amérique, ce qui était le plus noble et le meilleur. […] L’Amérique est devenue une nation plus démocratique, plus juste et plus pacifique grâce à lui ».
Martin Luther King, Jr avait une fois inébranlable en une Amérique réconciliée avec elle-même ; il avait la foi que justice serait faite tôt ou tard ; que l’opportunité serait accordée à tous sans exception ; que la liberté était un droit inaliénable qui appartenait à tous les Américains comme le stipulait le préambule de la Constitution ; il avait une confiance sereine en un avenir meilleur. Son discours le plus mémorable - I have a dream (Je fais un rêve) - prononcé au Lincoln Memorial le 28 août 1963 retentira à jamais jusqu’au plus profond de chaque être humain. Parce justement son combat était celui de la reconnaissance de la dignité de l’espèce humaine dans sa diversité.
En ce jour historique, Dr. King a surtout exhorté de manière vive les Américains, quelques puissent être leurs origines, leurs croyances ou la couleur de leur peau, de tailler une « pierre de l’espoir » avec laquelle ils pourraient « transformer la cacophonie discordante » de leur nation en une « merveilleuse symphonie de fraternité ». Ce n’est pas pour rien que cet Apôtre de la Non-violence a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1964. C’est le lieu de rappeler que Nelson Mandela, en acceptant son Prix Nobel de la Paix en 1993 a, lui aussi, rendu un vibrant hommage à cet homme épris de paix et de justice, qu’il a appelé son prédécesseur dans la « lutte pour résoudre de manière équitable la question du racisme et de la dignité humaine ». Né le 15 janvier 1929 à Atlanta, en Géorgie et assassiné le 4 avril 1968 à Memphis, dans le Tennessee, à l’âge de 39 ans, Dr. King aurait eu quatre-vingt et trois ans le 15 janvier 2012 passé. Peace be upon him. Amen !
En 2003, le président George Walker Bush a promulgué une loi portant création d’un nouveau Musée national consacré à l’histoire des Africains-Américains. Il serait en construction sur le Mall, l’esplanade centrale à Washington D.C. située entre le Washington Monument et le Lincoln Memorial.
Et c’est précisément sur cette même esplanade que Barack Hussein Obama, le premier président africain-américain et le 44e président des Etats-Unis, a prêté serment le lendemain de la commémoration de l’anniversaire de Dr. King. Obama venait ainsi de transformer le rêve de Martin Luther King en une réalité palpable.
D’ailleurs, lors de son discours inaugural le 20 janvier 2009, Obama n’a pas manqué de souligner le caractère historique cette prestation de serment en déclarant :
« Un homme dont le père, il y a moins de soixante ans, n’aurait peut-être pas été servi dans un restaurant local, peut aujourd’hui se tenir devant vous pour prononcer le serment le plus sacré."
Aux Etats-Unis, le mois de février de chaque année est consacré à la célébration de l’histoire des Africains-Américains. C’est en fait une opportunité pour reconnaître les réalisations des Africains-Américains. C’est surtout pour mettre en évidence - et ceci est important- leurs contributions à la vie culturelle et politique du Pays de l’Oncle Tom- pardon -de l’Oncle Sam.
Mais pourquoi justement a-t-on décidé de rendre hommage aux Noirs américains au mois de février ? Question pertinente et qui mérite sans nul doute une réponse pertinente.
En effet, c’est en 1926 que Carter G. Woodson, un illustre historien noir, a institué la « Semaine de l’Histoire des Africains-Américains ». Il avait choisi la deuxième semaine du mois de février afin que cette semaine coïncide avec les anniversaires d’Abraham Lincoln (né le 12 février) et de Frederick Douglass (né le 14 février), deux personnalités qui ont grandement contribué à la réhabilitation de la race noire aux Etats-Unis.
Carter s’était rendu compte que les difficultés et les réalisations des Noirs n’étaient pas véritablement prises en compte ou qu’elles étaient tout simplement passées sous silence. C’est ainsi qu’il a fondé l’Association pour l’étude de la vie et de l’histoire des Africains-Américains (Association for the Study of African-Americans’ Life and History or ASALH).
En 1976, année du bicentenaire des Etats-Unis, le président Gerald Ford a décidé d’étendre cette semaine à un mois. C’est ainsi qu’on parlait plutôt du « Mois de l’Histoire des Africains-américains». Chaque année, le président des Etats-Unis marque ce Mois par une proclamation et une célébration à la Maison-Blanche. Mieux, en 1983, sous l’Administration Reagan, décision a été prise de commémorer désormais l’anniversaire du Révérend Martin Luther King, Jr le troisième lundi du mois de janvier de chaque année. C’est pourquoi ce jour est un jour fédéral férié. Le plus illustre disciple de Mahatma Gandhi est d’ailleurs le seul Noir américain à qui un tel hommage est rendu.
Sa veuve, la regrettée Coretta Scott King s’était rappelé de lui en ces termes :
« Dans l’exemple qu’est sa propre vie, il symbolise ce qui est vrai sur l’Amérique, ce qui était le plus noble et le meilleur. […] L’Amérique est devenue une nation plus démocratique, plus juste et plus pacifique grâce à lui ».
Martin Luther King, Jr avait une fois inébranlable en une Amérique réconciliée avec elle-même ; il avait la foi que justice serait faite tôt ou tard ; que l’opportunité serait accordée à tous sans exception ; que la liberté était un droit inaliénable qui appartenait à tous les Américains comme le stipulait le préambule de la Constitution ; il avait une confiance sereine en un avenir meilleur. Son discours le plus mémorable - I have a dream (Je fais un rêve) - prononcé au Lincoln Memorial le 28 août 1963 retentira à jamais jusqu’au plus profond de chaque être humain. Parce justement son combat était celui de la reconnaissance de la dignité de l’espèce humaine dans sa diversité.
En ce jour historique, Dr. King a surtout exhorté de manière vive les Américains, quelques puissent être leurs origines, leurs croyances ou la couleur de leur peau, de tailler une « pierre de l’espoir » avec laquelle ils pourraient « transformer la cacophonie discordante » de leur nation en une « merveilleuse symphonie de fraternité ». Ce n’est pas pour rien que cet Apôtre de la Non-violence a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1964. C’est le lieu de rappeler que Nelson Mandela, en acceptant son Prix Nobel de la Paix en 1993 a, lui aussi, rendu un vibrant hommage à cet homme épris de paix et de justice, qu’il a appelé son prédécesseur dans la « lutte pour résoudre de manière équitable la question du racisme et de la dignité humaine ». Né le 15 janvier 1929 à Atlanta, en Géorgie et assassiné le 4 avril 1968 à Memphis, dans le Tennessee, à l’âge de 39 ans, Dr. King aurait eu quatre-vingt et trois ans le 15 janvier 2012 passé. Peace be upon him. Amen !
En 2003, le président George Walker Bush a promulgué une loi portant création d’un nouveau Musée national consacré à l’histoire des Africains-Américains. Il serait en construction sur le Mall, l’esplanade centrale à Washington D.C. située entre le Washington Monument et le Lincoln Memorial.
Et c’est précisément sur cette même esplanade que Barack Hussein Obama, le premier président africain-américain et le 44e président des Etats-Unis, a prêté serment le lendemain de la commémoration de l’anniversaire de Dr. King. Obama venait ainsi de transformer le rêve de Martin Luther King en une réalité palpable.
D’ailleurs, lors de son discours inaugural le 20 janvier 2009, Obama n’a pas manqué de souligner le caractère historique cette prestation de serment en déclarant :
« Un homme dont le père, il y a moins de soixante ans, n’aurait peut-être pas été servi dans un restaurant local, peut aujourd’hui se tenir devant vous pour prononcer le serment le plus sacré."
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