Le piège de Sidy Lamine Niasse s'est refermé sur lui. En demandant au Procureur de la République de l'entendre sur ses accusations d'enrichissement illicite en vertu de l'article 80 du Code pénal, il savait nettement que celui ci était incompétent en la matière. Il voulait mettre le pouvoir judiciaire dans uns situation de faiblesse vis à vis de ses avocats s'il était inculpé par le Procureur pour ses déclarations. Le pouvoir a évité de justesse de tomber dans ce piège en annulant sa première convocation. Cette riposte du pouvoir a mis Sidy t dans l'embarras, puisque l'opinion publique l'ayant entendu l'attendait de pied ferme pour qu'il présente ses preuves. Il avait alors le choix de saisir directement le Procureur spécial de la CREI qui est seule compétente pour traiter les cas "d'enrichissement illicite", et/ou de présenter ses preuves au public par ses médias (télé, radio, quotidien walfadjri).
Il a été incapable de le faire, donnant ainsi un fondement légal à sa seconde convocation par le Procureur de la République pour "propos diffamatoires" et "manque de respect aux institutions de la République"! Avec son incapacité avérée de produire ses preuves, Sidy s'est fait "cravaté" par l'article 80 qu'il agitait . Donc, ici, l'on a tord de penser qu'il s'agit d'un "chantage" sur les autorités, mais l'on a affaire à de "véritables propos diffamatoires" portant atteinte à l'honorabilité de personnalités qui incarnent les Institutions de la République. C'est devenu un vulgaire "délit de droit commun" , au lieu d'être " une mise en accusation publique" des autorités de la République. En la circonstance, la République s'est dotée d'armes judiciaires pour se défendre. De même que Tanor, comme citoyen, a les moyens judiciaires de la République pour défendre son honorabilité. Il devrait aussi, porter plainte au près du Procureur de la République. Sidy, en déclarant en public qu'il va répondre à sa seconde convocation avec la détermination de ne plus "apporter les preuves" de ses allégations, a fini par faire découvrir ses manœuvres bassement politiciennes, qui cette fois ci, ont épuisé leurs capacités de propagande pour susciter une large sympathie et un soutien militant au près des populations! Est pris qui croyait prendre!
Ibrahima SENe
PIT/SENEGAL
Il a été incapable de le faire, donnant ainsi un fondement légal à sa seconde convocation par le Procureur de la République pour "propos diffamatoires" et "manque de respect aux institutions de la République"! Avec son incapacité avérée de produire ses preuves, Sidy s'est fait "cravaté" par l'article 80 qu'il agitait . Donc, ici, l'on a tord de penser qu'il s'agit d'un "chantage" sur les autorités, mais l'on a affaire à de "véritables propos diffamatoires" portant atteinte à l'honorabilité de personnalités qui incarnent les Institutions de la République. C'est devenu un vulgaire "délit de droit commun" , au lieu d'être " une mise en accusation publique" des autorités de la République. En la circonstance, la République s'est dotée d'armes judiciaires pour se défendre. De même que Tanor, comme citoyen, a les moyens judiciaires de la République pour défendre son honorabilité. Il devrait aussi, porter plainte au près du Procureur de la République. Sidy, en déclarant en public qu'il va répondre à sa seconde convocation avec la détermination de ne plus "apporter les preuves" de ses allégations, a fini par faire découvrir ses manœuvres bassement politiciennes, qui cette fois ci, ont épuisé leurs capacités de propagande pour susciter une large sympathie et un soutien militant au près des populations! Est pris qui croyait prendre!
Ibrahima SENe
PIT/SENEGAL
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