Devant un voisin asocial trois solutions s’offrent à tous : déménager, se plier aux désidératas de ce dernier ou bien accepter la confrontation en évitant de le minimiser. Ce proverbe africain est aujourd’hui d’actualité dans la sous région et le Sénégal reste encore amené à résoudre ce casse-tête chinois dont la solution appelle réalisme et détermination.
Le président gambien a encore une fois de plus démontré à la face du monde son aversion pour le Sénégal et son manque de respect pour le gouvernement en exécutant dans la plus grande opacité des citoyens sénégalais qui étaient jusqu’alors dans ses couloirs de la mort. Plus encore en tordant le coup aux conventions internationales dont la Gambie est signataire, Jammeh a causé un dommage au Sénégal qu’il doit réparer à moins que le Président sénégalais garant de la sécurité de ses compatriotes juge qu’il n’en faille pas la peine. Il en resterait encore plusieurs dont la vie est suspendue à sa décision. Pour autant le rubicond est-il franchi par Jammeh pour amener les autorités sénégalaises à donner la solution au casse-tête rappelé plus haut ?
Si on respecte le droit de la justice gambienne à prononcer des sentences relatives à la peine de mort elle n’en reste pas moins obligée de respecter elle aussi la législation internationale sur ce phénomène organisé par des conventions donc contraignante au delà des déclarations de principe.
Les conventions internationales présentent beaucoup de dispositions que Jammeh a violées. En effet, les garanties pour un procès équitable, avec le respect du droit de bénéficier d'une assistance judiciaire appropriée à tous les stades de la procédure pour les personnes accusées des crimes ne sont pas données. Aussi, en privant le Sénégal de la possibilité de fournir à ses ressortissants, en temps opportun, l'assistance prévue par la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires, Jammeh a violé les obligations dont il était tenu envers le Sénégal. Enfin la remise des corps après les exécutions à la demande des parents est légale et effectuée dans tous les pays du monde.
On a un voisin qui ne respecte pas le Sénégal en dépit de la grande considération que le Président Sall a pour lui car ce dernier n’a pas hésité à lui gratifier de sa première visite extérieure en tant que chef d’Etat ; avec tout le symbole que cela représente. On a un voisin qui donne de l’hospitalité à des rebelles après leur forfait sur le sol sénégalais, un voisin qui porte malheur car la catastrophe la plus grave que le Sénégal ait vécue à savoir le naufrage du bateau le Joola s’est passée dans les eaux gambiennes. Aujourd’hui encore on ne sait pas ce qui s’est passé. La tornade invoquée, la vétusté du bateau, la surcharge du navire sont elles les véritables causes de la catastrophe ?
Avec ces exécutions, malgré la clémence demandée par l’union africaine, Jammeh démontre qu’il n’a rien à faire de l’amitié et du bon voisinage avec le Sénégal.
Alors faut-il déménager ? Ce n’est pas possible!
Faut –il se plier au désidérata de Jammeh ? Le Sénégal l’a toujours fait.
Enfin faut-il accepter la confrontation ? C’est aussi un pays frère !
Chérif KEBE, Matam
Le président gambien a encore une fois de plus démontré à la face du monde son aversion pour le Sénégal et son manque de respect pour le gouvernement en exécutant dans la plus grande opacité des citoyens sénégalais qui étaient jusqu’alors dans ses couloirs de la mort. Plus encore en tordant le coup aux conventions internationales dont la Gambie est signataire, Jammeh a causé un dommage au Sénégal qu’il doit réparer à moins que le Président sénégalais garant de la sécurité de ses compatriotes juge qu’il n’en faille pas la peine. Il en resterait encore plusieurs dont la vie est suspendue à sa décision. Pour autant le rubicond est-il franchi par Jammeh pour amener les autorités sénégalaises à donner la solution au casse-tête rappelé plus haut ?
Si on respecte le droit de la justice gambienne à prononcer des sentences relatives à la peine de mort elle n’en reste pas moins obligée de respecter elle aussi la législation internationale sur ce phénomène organisé par des conventions donc contraignante au delà des déclarations de principe.
Les conventions internationales présentent beaucoup de dispositions que Jammeh a violées. En effet, les garanties pour un procès équitable, avec le respect du droit de bénéficier d'une assistance judiciaire appropriée à tous les stades de la procédure pour les personnes accusées des crimes ne sont pas données. Aussi, en privant le Sénégal de la possibilité de fournir à ses ressortissants, en temps opportun, l'assistance prévue par la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires, Jammeh a violé les obligations dont il était tenu envers le Sénégal. Enfin la remise des corps après les exécutions à la demande des parents est légale et effectuée dans tous les pays du monde.
On a un voisin qui ne respecte pas le Sénégal en dépit de la grande considération que le Président Sall a pour lui car ce dernier n’a pas hésité à lui gratifier de sa première visite extérieure en tant que chef d’Etat ; avec tout le symbole que cela représente. On a un voisin qui donne de l’hospitalité à des rebelles après leur forfait sur le sol sénégalais, un voisin qui porte malheur car la catastrophe la plus grave que le Sénégal ait vécue à savoir le naufrage du bateau le Joola s’est passée dans les eaux gambiennes. Aujourd’hui encore on ne sait pas ce qui s’est passé. La tornade invoquée, la vétusté du bateau, la surcharge du navire sont elles les véritables causes de la catastrophe ?
Avec ces exécutions, malgré la clémence demandée par l’union africaine, Jammeh démontre qu’il n’a rien à faire de l’amitié et du bon voisinage avec le Sénégal.
Alors faut-il déménager ? Ce n’est pas possible!
Faut –il se plier au désidérata de Jammeh ? Le Sénégal l’a toujours fait.
Enfin faut-il accepter la confrontation ? C’est aussi un pays frère !
Chérif KEBE, Matam
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