"Les citoyens devraient comprendre et les politiciens se rappeler que la politique n'est pas un métier, ni un plan de carrière, mais l'honneur fait à quelques-uns d'exercer une fonction représentative de tous." Romain Guillaumes
Jour mémorable le 8 octobre dernier, enfin ils ont eu leur marche, marche qui sera le prélude de la reconstruction de leur ‘famille libérale’. Républicains; nous le sommes il n y avait aucune raison d’empêcher cette marche, marche qui disent-ils a pour principal objectif de protester contre, la mal gouvernance et la corruption.
‘Retrouvailles de la famille libérale’ : Cet appel nous concerne tous : chassés par la porte, ils veulent revenir par la fenêtre, disons, par la petite lucarne. "Libéraux", disent-ils mais comprennent-ils réellement le sens de ce terme? Incarnent-ils réellement les valeurs véhiculées par le libéralisme ?
Les récents problèmes d’alimentation en eau de la région de Dakar sont assez révélateurs de leur culot voire de leur outrecuidance. Chez eux, il est de notoriété publique que le ridicule ne tue point ! Ils auraient dû se taire. Ils auraient du raser les murs, mais ils sont les plus verbeux et les plus loquaces… Même dans la débandade, ils squattent tous les plateaux de télévision, hantent tous les couloirs des stations radiophoniques. La SDE, la SONES, ‘les colons français’, les Partenariats Public Privé (PPP), le régime du Président Macky Sall, les socialistes, tout le monde en a eu pour son grade.Telles sont leurs nouvelles trouvailles ; tels sont leurs nouveaux cure-dents.
Et pourtant ces ‘libéraux’ sont à la base de tous les problèmes mais nous risquons une fois encore de rater l’essentiel ; l’essentiel, c’ est de se poser les bonnes questions, d’aborder les vraies problématiques de l’instant urgent : pourquoi une conduite garantie pour trente ans, la conduite a enregistré quatre fuites en 9 ans? Une conduite dont les travaux de pose et de réception ont été assurés par la SONES sous ‘le régime libéral’ ! Pourquoi certaines de nos routes sensées tenir vingt (20) ans en tiennent à peine deux (2) ?Pourquoi le fameux tunnel de Soumbédioume est-il en réfection permanente ? Les réponses à ces questions se trouvent dans ces questions-là : comment expliquer que des‘libéraux’ qui se déplaçaient de cars rapides en taxis clando, il y a douze (12) ans, qui n’ont rien hérité, qui ont eu leur premier job avec l’avènement de Wade, puissent du jour au lendemain, devenir milliardaires & grands propriétaires fonciers ?
Il est cependant important de souligner que les PPP ne sont pas les problèmes mais ce que les ‘libéraux’ en ont fait.Ces ‘privatisations ont un seul objectif’ : la réalisation d’un service public de qualité au coût le plus faible pour l’usager et le contribuable par la mise en œuvre d’une privatisation du service. Cependant un PPP requiert quelques principes de base : la prise en compte de principes de bonne gouvernance, la mise en œuvre d’une évaluation systématique et régulière de l’efficience des services publics, la mise en place d’organismes de règlementation indépendants et de surveillance des PPP, la rentabilité des investissements du privé et la participation active des consommateurs qui doit être effective en amont.
Nos amis ‘libéraux’ ont malheureusement des problèmes avec tout ce qui a trait avec la bonne gouvernance. Le projet d’autoroute à péage en est un exemple patent. Son montage a consisté à attribuer au groupement de sociétés Eiffage SA et Eiffage Sénégal SA la conception, le financement, la construction, l’exploitation et l’entretien du tronçon Pikine-Diamnadio par le biais d’une convention de concession(excusez du peu !!). Cette convention a, par la suite, été cédée à la Société Eiffage de la Nouvelle Autoroute Concédée (SENAC SA), société ad-hoc spécialement constituée en vue d’exécuter la mission. C’est donc cette société à capitaux privés qui est le titulaire de la concession pour une durée de 30 ans. Ce montage contractuel inadéquat sent la magouille àmille lieux ! On en a malheureusement pour trente (30) ans ! Il s’agit là, dirons-nous, d’une des grosses énormités de nos amis ‘libéraux’ !
Ah ‘ces libéraux’, ils se disent patriotes engagés sincères.Il faut juste se rappeler qu’une des premières mesures que le président Abdoulaye Wade a prise dès son accession à la magistrature suprême a été de rompre le contrat qui liait l’Etat du Sénégal au groupe franco-québécois, Elyo Hydro Québec-International. Ils ont tous applaudi cet acte qualifié de‘nationaliste’ ; que sais-je encore ? Mais pour quels résultats :les experts parlent d’une moyenne de 60% de hausse de prixentre 2000 et 2008 de 60%, nous payons un des prix du Kwh le plus cher de l’Afrique de l’Ouest… (Sénégal 20,1 ; Cote d’Ivoire 8,7 moyenne UEMOA 15,99 prix en cents USD). Ce que ‘les libéraux’ n’ont pas dit aux Sénégalais, c’est qu’ils ont,par la suite, fait des pieds et des mains pour ‘revendre’ la Senelec mais personne n’en voulait.
Douze années de tâtonnement ! Oui, douze années perdues, pendant lesquelles ‘les libéraux’ se sont plutôt attelés à s’enrichir, de façon éhontée. Douze années caractérisées par une boulimie foncière, jamais égalée. La médiocrité, les rapines, les délations, érigées en systèmes de valeur, la destruction de pans entiers de système économique du pays. Qui aurait pu imaginer que les ICS, la SAR, fleurons de l’économie du temps des socialistes, seraient en état de faillite virtuelle ? Douze années avec un véritable plan de destruction des institutions…
Le journal l’Observateur du vendredi 23 août 2013 résume assez bien le bilan des libéraux : 495 milliards (plus que le coût de l’autoroute à péage) de gré à gré à la SAR, de l’eau achetée à la place du pétrole, près de 4 milliards de micmacs autour des voitures de l’OCI, un dépassement budgétaire de 75 milliards pour le FESMAN…
Que retenir encore ces ‘libéraux’ : L'affaire Kumba Resources Limited qui condamne l’État du Sénégal à payer 400 milliards, l'affaire de la famille du vénéré Sérigne Saliou/Dangote qui a fini par mettre mal a l'aise toute la population après que le président Wade ait octroyé les mêmes terres a deux personnes différentes comme un vulgaire courtier, la loi EZZAN, la loi spécialement votée pour faire libérer des assassins de maitre Babacar SEYE (paix à son âme) tous ces hommes qui ont défilé à la CREI en justifiant leurs fortunes par des dons de WADE, le "taabé", le messie ...
Margaret Thatcher devrait se retourner dans sa tombe si elle apprenait que ‘ces bandits au col blanc et de haut vol’ prétendent appartenir à la même famille politique qu’elle. En tous les cas, le PDS y apporte une touche particulièrement exotique, bien sénégalaise, celle-là !
Nous devons bien faire la part des choses entre un régime qui peine à tenir ses engagements et des ‘voyous’ qui ont pillé ce pays pendant douze (12) années. L’affaire de la SDE était une aubaine pour ces libéraux. Ils avaient besoin de renaître, de revivre, de montrer qu’ils existent… Il fallait politiser cette affaire à fond. Mais il faut avouer que le régime actuel a prêté le flanc avec un premier ministre qui pense que tout se règle par les biceps…
Ce n'est pas en critiquant isolément que nous pourrons faire face à ce qui se trame. Il faut un engagement politique de tous les citoyens. Le combat est collectif, global, entier. Ne confondons pas politique et « politicailleries » de cesapprentis libéraux qui ont pillé ce pays pendant 12 années. Devons-nous rester simples spectateurs alors qu’il s’agit de l’existence de notre pays. C’est la vie voire la survie de lanation sénégalaise qui est ici en jeu. Lors d’un certain 23 juin,nous avons démontré que nous pouvions changer l’ordre des choses. Nous avons prouvé que nous pouvions être maîtres de notre demain et lui imprimer notre propre volonté ! Le monstre est toujours vivant ; il somnole et s’assoupit dans la grotte ! Nous devons redoubler de vigilance.
Le seul combat citoyen qui vaille est d’exiger un audit complet et profond de tous les programmes PPP sous le régime ‘libéral’ mais également ceux qui sont en cours. Mais, attention ! Il ne faudrait en aucun cas, en faire un programme gouvernemental ! Je dois avouer ma profonde déception de ne pas voir des organisations comme le Forum civil, la Raddho, Transparency- International, se déployer avec conviction, sur ces dossiers aussi stratégiques que vitaux.
Monsieur le Président, la problématique de vos conseillers et de la communication gouvernementale revient de façon récurrente dans toutes les discussions.
Monsieur le Président un conseiller est censé dire non quand il le faut il est censé discuter avec vous, il est censévous porter la contradiction, il est censé vous ‘aider’ à prendre les bonnes décisions mais votre entourage se contente d’obéir, de dire oui, d’acquiescer simplement parce qu’ils pensent que vous vous avez droit de vie et de mort sur ‘leur teranga’… cependant rois de la girouette, transhumants ils auront toujours la possibilité de se recycler avec les nouveaux princes… Monsieur le Président que peuvent vous apporter des reliques du passé comme Abdoul Aziz Tall, Salleh l’homme ses coups d’état couchés, rampants, pliés….
Monsieur le Président, une communication gouvernementale n’a rien à voir avec une communication journalistique. Latif Coubalily ne pourra rien vous apporter parce que perçu comme ayant vendu son âme au diable, Souleymane Jules Diop personnifie tout ce qu’il y a de plus hideux dans une démocratie, l’arrogance de Abou Abel n’est plus un secret en réalité il a d’autres problèmes avec ses costumes qui débordent toujours, Seydou Gueye ne sait même pas ce qui lui arrive…. premier job sérieux secrétaire général du gouvernement, première voiture Mercedes..
Monsieur le Président je ne vais pas paraphraser Sarkozy mais vous avez tout intérêt à ‘laver à grande eau’ votre entourage, 2017 vous serez seul à rendre compte.
Lansana Sakho
Membre de la Convergence des Cadres Républicains
Jour mémorable le 8 octobre dernier, enfin ils ont eu leur marche, marche qui sera le prélude de la reconstruction de leur ‘famille libérale’. Républicains; nous le sommes il n y avait aucune raison d’empêcher cette marche, marche qui disent-ils a pour principal objectif de protester contre, la mal gouvernance et la corruption.
‘Retrouvailles de la famille libérale’ : Cet appel nous concerne tous : chassés par la porte, ils veulent revenir par la fenêtre, disons, par la petite lucarne. "Libéraux", disent-ils mais comprennent-ils réellement le sens de ce terme? Incarnent-ils réellement les valeurs véhiculées par le libéralisme ?
Les récents problèmes d’alimentation en eau de la région de Dakar sont assez révélateurs de leur culot voire de leur outrecuidance. Chez eux, il est de notoriété publique que le ridicule ne tue point ! Ils auraient dû se taire. Ils auraient du raser les murs, mais ils sont les plus verbeux et les plus loquaces… Même dans la débandade, ils squattent tous les plateaux de télévision, hantent tous les couloirs des stations radiophoniques. La SDE, la SONES, ‘les colons français’, les Partenariats Public Privé (PPP), le régime du Président Macky Sall, les socialistes, tout le monde en a eu pour son grade.Telles sont leurs nouvelles trouvailles ; tels sont leurs nouveaux cure-dents.
Et pourtant ces ‘libéraux’ sont à la base de tous les problèmes mais nous risquons une fois encore de rater l’essentiel ; l’essentiel, c’
Il est cependant important de souligner que les PPP ne sont pas les problèmes mais ce que les ‘libéraux’ en ont fait.Ces ‘privatisations ont un seul objectif’ : la réalisation d’un service public de qualité au coût le plus faible pour l’usager et le contribuable par la mise en œuvre d’une privatisation du service. Cependant un PPP requiert quelques principes de base : la prise en compte de principes de bonne gouvernance, la mise en œuvre d’une évaluation systématique et régulière de l’efficience des services publics, la mise en place d’organismes de règlementation indépendants et de surveillance des PPP, la rentabilité des investissements du privé et la participation active des consommateurs qui doit être effective en amont.
Nos amis ‘libéraux’ ont
Ah ‘ces libéraux’, ils se disent patriotes engagés sincères.Il faut juste se rappeler qu’une des premières mesures que le président Abdoulaye Wade a prise dès son accession à la magistrature suprême a été de rompre le contrat qui liait l’Etat du Sénégal au groupe franco-québécois, Elyo Hydro Québec-International. Ils ont tous applaudi cet acte qualifié de‘nationaliste’ ; que sais-je encore ? Mais pour quels résultats :les experts parlent d’une moyenne de 60% de hausse de prixentre 2000 et 2008 de 60%, nous payons un des prix du Kwh le plus cher de l’Afrique de l’Ouest… (Sénégal 20,1 ; Cote d’Ivoire 8,7 moyenne UEMOA 15,99 prix en cents USD). Ce que ‘les libéraux’ n’ont pas dit aux Sénégalais, c’est qu’ils ont,par la suite, fait des pieds et des mains pour ‘revendre’ la Senelec mais personne n’en voulait.
Douze années de tâtonnement ! Oui, douze années perdues, pendant lesquelles ‘les libéraux’ se sont plutôt attelés à s’enrichir, de façon éhontée. Douze années caractérisées par une boulimie foncière, jamais égalée. La médiocrité, les rapines, les délations, érigées en systèmes de valeur, la destruction de pans entiers de système économique du pays. Qui aurait pu imaginer que les ICS, la SAR, fleurons de l’économie du temps des socialistes, seraient en état de faillite virtuelle ? Douze années avec un véritable plan de destruction des institutions…
Le journal l’Observateur du vendredi 23 août 2013 résume assez bien le bilan des libéraux : 495 milliards (plus que le coût de l’autoroute à péage) de gré à gré à la SAR, de l’eau achetée à la place du pétrole, près de 4 milliards de micmacs autour des voitures de l’OCI, un dépassement budgétaire de 75 milliards pour le FESMAN…
Que retenir encore ces ‘libéraux’ : L'affaire Kumba Resources Limited qui condamne l’État du Sénégal à payer 400 milliards, l'affaire de la famille du vénéré Sérigne Saliou/Dangote qui a fini par mettre mal a l'aise toute la population après que le président Wade ait octroyé les mêmes terres a deux personnes différentes comme un vulgaire courtier, la loi EZZAN, la loi spécialement votée pour faire libérer des assassins de maitre Babacar SEYE (paix à son âme) tous ces hommes qui ont défilé à la CREI en justifiant leurs fortunes par des dons de WADE, le "taabé", le messie ...
Margaret Thatcher devrait se retourner dans sa tombe si elle apprenait que ‘ces bandits au col blanc et de haut vol’ prétendent appartenir à la même famille politique qu’elle. En tous les cas, le PDS y apporte une touche particulièrement exotique, bien sénégalaise, celle-là !
Nous devons bien faire la part des choses entre un régime qui peine à tenir ses engagements et des ‘voyous’ qui ont pillé ce pays pendant douze (12) années. L’affaire de la SDE était une aubaine pour ces libéraux. Ils avaient besoin de renaître, de revivre, de montrer qu’ils existent… Il fallait politiser cette affaire à fond. Mais il faut avouer que le régime actuel a prêté le flanc avec un premier ministre qui pense que tout se règle par les biceps…
Ce n'est pas en critiquant isolément que nous pourrons faire face à ce qui se trame. Il faut un engagement politique de tous les citoyens. Le combat est collectif, global, entier. Ne confondons pas politique et « politicailleries » de cesapprentis libéraux qui ont pillé ce pays pendant 12 années. Devons-nous rester simples spectateurs alors qu’il s’agit de l’existence de notre pays. C’est la vie voire la survie de lanation sénégalaise qui est ici en jeu. Lors d’un certain 23 juin,nous avons démontré que nous pouvions changer l’ordre des choses. Nous avons prouvé que nous pouvions être maîtres de notre demain et lui imprimer notre propre volonté ! Le monstre est toujours vivant ; il somnole et s’assoupit dans la grotte ! Nous devons redoubler de vigilance.
Le seul combat citoyen qui vaille est d’exiger un audit complet et profond de tous les programmes PPP sous le régime ‘libéral’ mais également ceux qui sont en cours. Mais, attention ! Il ne faudrait en aucun cas, en faire un programme gouvernemental ! Je dois avouer ma profonde déception de ne pas voir des organisations comme le Forum civil, la Raddho, Transparency- International, se déployer avec conviction, sur ces dossiers aussi stratégiques que vitaux.
Monsieur le Président, la problématique de vos conseillers et de la communication gouvernementale revient de façon récurrente dans toutes les discussions.
Monsieur le Président un conseiller est censé dire non quand il le faut il est censé discuter avec vous, il est censévous porter la contradiction, il est censé vous ‘aider’ à prendre les bonnes décisions mais votre entourage se contente d’obéir, de dire oui, d’acquiescer simplement parce qu’ils pensent que vous vous avez droit de vie et de mort sur ‘leur teranga’… cependant rois de la girouette, transhumants ils auront toujours la possibilité de se recycler avec les nouveaux princes… Monsieur le Président que peuvent vous apporter des reliques du passé comme Abdoul Aziz Tall, Salleh l’homme ses coups d’état couchés, rampants, pliés….
Monsieur le Président, une communication gouvernementale n’a rien à voir avec une communication journalistique. Latif Coubalily ne pourra rien vous apporter parce que perçu comme ayant vendu son âme au diable, Souleymane Jules Diop personnifie tout ce qu’il y a de plus hideux dans une démocratie, l’arrogance de Abou Abel n’est plus un secret en réalité il a d’autres problèmes avec ses costumes qui débordent toujours, Seydou Gueye ne sait même pas ce qui lui arrive…. premier job sérieux secrétaire général du gouvernement, première voiture Mercedes..
Monsieur le Président je ne vais pas paraphraser Sarkozy mais vous avez tout intérêt à ‘laver à grande eau’ votre entourage, 2017 vous serez seul à rendre compte.
Lansana Sakho
Membre de la Convergence des Cadres Républicains
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