La restitution des avoirs illicites des Wade à la population Sénégalaise.

Des élections se sont tenues, mais on ne peut en attendre qu’elles fassent des miracles. Soit la nouvelle equipe dirigeante a les mains liees, soit cette nouvelle classe politique aura de grandes difficultés à tenter d’éradiquer des comportements de corruption profondément enracinés sous le regime des Wade.
les conditions dans lesquelles certains des dirigeants Sénégalais y compris l actuel Président ont acquis d’importants biens mobiliers et immobiliers, constitue une grande interpellation, non pas seulement de notre classe politique dans son ensemble, mais également, des Institutions de la République, particulièrement la justice et les structures chargées de la lutte contre la corruption. Ceci est d’autant plus agaçant, que chaque jour, la dérive morale qui gangrène notre société et qui se caractérise par la persistance des maux tels la concussion, la fraude, la corruption, les détournements de fonds publics s’incruste davantage.
Tous les citoyens doivent rendre compte et sont justiciables. Il est important de souligner que les audits sont effectués et signés par des inspecteurs et contrôleurs d’Etat assermentés et identifiés. Les auditeurs eux aussi doivent répondre du professionnalisme et de la neutralité de leurs opinions. Nous exhortons le Président Macky Sall et a son équipe à utiliser tous les moyens possibles pour restituer les avoirs de la famille Wade à la population Sénégalaise. Il est tout aussi important de souligner que les auditeurs ne sont pas des juges. La suite logique de leur travail est l’examen de l’opportunité d’une poursuite judiciaire par les autorités compétentes notamment judiciaires dans le cadre de la loi en respectant tous les droits de la défense
la corruption généralisée qui a gangréné l’administration au plus haut sommet a empêché tout investissement dans les secteurs prioritaires (éducation, des infrastructures de base, électricité, eau, NTIC etc…). Le secteur agricole sensé absorber l’essentiel de la force de travail n’a pas décollé faute de politique appropriée et d’investissement. Le secteur des telecommunications qui devait pourvoir au financement des autres secteurs a été bradé et l’assistance des bailleurs de fonds s’est fortement réduite au fil des scandales financiers restés impunis (Sudatel ect...)
De même, la population Senegalaise, dont la majorité est en proie à une sombre crise humanitaire, pourrait perdre patience si ces élections du 26 Mars ne conduisaient pas rapidement à une amélioration tangible des conditions de vie.
Ameth Diop
Cincinnati,ohio
les conditions dans lesquelles certains des dirigeants Sénégalais y compris l actuel Président ont acquis d’importants biens mobiliers et immobiliers, constitue une grande interpellation, non pas seulement de notre classe politique dans son ensemble, mais également, des Institutions de la République, particulièrement la justice et les structures chargées de la lutte contre la corruption. Ceci est d’autant plus agaçant, que chaque jour, la dérive morale qui gangrène notre société et qui se caractérise par la persistance des maux tels la concussion, la fraude, la corruption, les détournements de fonds publics s’incruste davantage.
Tous les citoyens doivent rendre compte et sont justiciables. Il est important de souligner que les audits sont effectués et signés par des inspecteurs et contrôleurs d’Etat assermentés et identifiés. Les auditeurs eux aussi doivent répondre du professionnalisme et de la neutralité de leurs opinions. Nous exhortons le Président Macky Sall et a son équipe à utiliser tous les moyens possibles pour restituer les avoirs de la famille Wade à la population Sénégalaise. Il est tout aussi important de souligner que les auditeurs ne sont pas des juges. La suite logique de leur travail est l’examen de l’opportunité d’une poursuite judiciaire par les autorités compétentes notamment judiciaires dans le cadre de la loi en respectant tous les droits de la défense
la corruption généralisée qui a gangréné l’administration au plus haut sommet a empêché tout investissement dans les secteurs prioritaires (éducation, des infrastructures de base, électricité, eau, NTIC etc…). Le secteur agricole sensé absorber l’essentiel de la force de travail n’a pas décollé faute de politique appropriée et d’investissement. Le secteur des telecommunications qui devait pourvoir au financement des autres secteurs a été bradé et l’assistance des bailleurs de fonds s’est fortement réduite au fil des scandales financiers restés impunis (Sudatel ect...)
De même, la population Senegalaise, dont la majorité est en proie à une sombre crise humanitaire, pourrait perdre patience si ces élections du 26 Mars ne conduisaient pas rapidement à une amélioration tangible des conditions de vie.
Ameth Diop
Cincinnati,ohio
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