Réponse Aux détracteurs de « Bennoo Bok Yakaar » (BBY)


Réponse  Aux détracteurs de « Bennoo Bok Yakaar » (BBY)
Vous vous trompez de cibles, chers compatriotes !

Parmi les réseaux sociaux les plus politiquement engagés, l’on distingue sans conteste « Réhabilitons notre Sénégal » (RNS) de notre compatriote Françoise Hélène Gaye.

Dans une de ses récentes contributions, elle a fait la prouesse de résumer, dans un langage crû, les arguments de tous les détracteurs du régime du 25 mars que le peuple a porté au pouvoir en chassant celui de Wade.

Inscrite dans la liste de Walu de Talla Sylla aux législatives du 1er juillet prochain, elle s’est attelée , dans une contribution, à développer de manière exhaustive, les reproches formulées à l’égards des faits et gestes du nouveau pouvoir, et les raisons pour lesquelles, des Sénégalais et Sénégalaises, comme ceux de la liste Walu, se sont démarqués de BBY pour aller briguer le suffrage des Sénégalais.

C’est donc à travers l’analyse de son exposé, que je tente de donner une réplique à tous ces compatriotes, qui se sont visiblement trompés de cibles en direction des législatives, pour n’avoir pas pris la pleine mesure des enjeux de celles-ci, ou pour être aveuglés par leur amertume de n’être pas promus aux commandes.

C’est pour cela, appréciant la situation nationale après plus d’un mois d’exercice du pouvoir par le nouveau régime, notre compatriote déclare sans sourcilier :

« Cette oligarchie politicienne capable de calculs machiavéliques, de beaux discours et de sentiment hautement patriotique seulement en période de campagne électorale s'est retrouvée prise au piège de ses vraies motivations, de sa vraie nature. Tous intéressés que par le pouvoir et capables de taire tout sentiment et conscience républicaine quand il s'agit de conquérir ou de préserver sa part du gâteau, sa part du "tong tong " du SENEGAL. Nous constatons un vide, un silence assourdissant comme si les gladiateurs avait tous été dévorés par les lions et on évite même de tousser afin de ne pas fâcher le roi! Mais ne vous gênez pas messieurs, servez- vous!! Que la bamboula se fasse, faites ripaille et bombance pendant que le peuple s'échine à survivre. »

Ce verdict, sans appel, de condamnation des nouvelles autorités issues de la seconde alternance du 25 mars, laisse entrevoir toute la déception personnelle qui habite tous ceux qui ne rêvaient que de « chasser les Wade pour occuper leurs places ». Ces rêves se sont évanouis avec la mise en place d’un gouvernement de large union nationale sans eux, et d’une vaste coalition de ces mêmes forces en direction des législatives, sans eux. Ils accusent alors les autres de se partager le « gâteau » sans eux, et s’accrochent, désespérément aux législatives pour trouver une « planque » à l’assemblée nationale. Ils ne peuvent plus voir les changements encours, ni les tendances positives lourdes qui se dégagent des décisions prises par le nouveau pouvoir, conformément aux conclusions des assises nationales, qui restent, de l’avis de l’écrasante majorité des Sénégalais, le programme de changement auquel ils aspirent .

Alors ils s’exclament : « Ceux qui sont servis se sont tus, ceux qui attendent d'être servis se taisent », mais eux, faute de mieux, ils vont chercher leur place à l’Assemblée nationale !

Pourquoi faire ? Ils répondent : « Nous avons dit que Ablaye Wade nous a aidé à savoir qui est qui parmi notre élite intellectuelle, Macky a fait mieux, il nous a montré que nous n'avions pas d'opposition ».

Une question se pose alors. Est-ce que le peuple, au soir du 25 mars n’a-t-il pas jeté le PDS dans l’opposition avec « 35% » de son suffrage exprimé, en portant la coalition BBY au pouvoir ? Cette opposition en déroute qui cherche désespérément à s’organiser n’existerait plus ?
Ou bien s’agit – il de l’opposition qui est portée, aujourd’hui, au pouvoir pour prendre en charge les préoccupations des Sénégalais qui doivent continuer à s’opposer, au lieu de gouverner ?

Une opposition au sein de cette opposition au pouvoir n’a de sens d’exister, que si des forces s’en dégagent pour s’opposer à la mise en œuvre des engagements pris par rapport aux conclusions des assises nationales. Mais de ces forces là, pas un mot. Les conclusions des Assises nationales sont devenues le dernier cadet de leur souci, ce qui les étrangle, c’est qu’ils ont été laissés en rade par les principales forces qui ont réalisé l’Alternance, et qui sont au pouvoir aujourd’hui. Ils ne proposent aucune alternative en termes de programme, mais en termes de personnes qui devraient être au pouvoir à la place de ceux qui seraient moins compétentes qu'eux, et moins méritantes dans la lutte pour l’alternance !

Ils confondent le devoir de vigilance dans le soutien des nouvelles autorités dans la mise en œuvre des Conclusions des Assises nationales, à une opposition contre ces nouvelles autorités.

Dans ce cadre, le Comité de suivi des Assises nationales à institutionnaliser, et la transformation du M23 en une « Organisation d’utilité publique », qui sont les moyens d’action retenus à cet effet, ne les intéressent pas.

C’est comme le décrivaient Pape et Chiex dans leur célèbre tube de 1999 intitulé : « Buleen Wengal Galgui ». Ces Sénégalais se disent chacun, « Boudul man du baxx » ! « Mana ! wala ma wengal gual gui ».

Cette tare très répandue au sein de l’intelligentsia sénégalaise, dans les partis politiques, les Syndicats et les organisations de la Société civile, n’a donc pas épargné, malheureusement, des acteurs des réseaux sociaux.

C’est cela qui était la base de la prolifération, à l’élection présidentielle, des candidatures indépendantes issues de la société civile, qui croyaient fermement au déclin des partis politiques, de leur discrédit et de leur rejet par les populations, avant que le peuple souverain, au soir du 26 février 2012, ne leur rappelle leur juste place, face aux partis politiques et à leur coalitions.

C’est cette place qui est reflétée dans la composition du gouvernement de large union nationale.

Mais cette leçon ne semble pas bien assimilée, si on tient compte de l’ampleur de leur amertume et de leur sentiment profond de croire « être rejetés » ou « méprisés » par les grandes coalitions politiques, au sein desquelles, ils ont la claire conscience qu’ils auraient du mal à s’affirmer, non pas par ostracisme comme ils essayent de le faire croire, mais, surtout, par les contraintes de l’engagement militant qu’ils ont toujours essayé de contourner en se mobilisant dans les organisations de la société civile, et/ ou, en squattant les réseaux sociaux.

C’est pour cela qu’ ils se désolent que nos « listes (aux législatives ») se soient faites sur le même principe (que celui qui a été utilisé pour former le gouvernement, à savoir, les résultats obtenus au premier tour des présidentielles du 26 février). Pour cette raison, ils estiment que « Benno Bok Yakar ne leur sied pas. C'est du Benno Bok Pathio tass Yakar (BBPT) »!

Ce faisant, ils ne disent jamais en quoi le peuple a été déçu ( tass yakaar) par les nouvelles autorités, mais ce qui affleure le plus nettement dans leurs critiques, ce sont leurs espoirs individuels qui sont déçus, (seen yakaar moo tass).

C’est pourquoi, en direction des législatives, ils proclament haut et fort, que « Rien ne changera véritablement dans la vie du Sénégalais comme vous et moi qui n'appartenez ni à l'APR, ni à l'AFP, ni au PS, ni au PDS, ni aux différents partis qui leur mettent de l'eau dans leurs moulins en attendant la contrepartie en cas d'éventuelles victoires politiques. »

Mais, en tenant ces propos, ils oublient qu’il y a de nombreuses compétences dans ces partis cités qui ne sont promues nulle part sans en faire un drame, convaincues qu’elles sont, que tant que les intérêts des Sénégalais et du Sénégal sont pris en compte, elles continueront à se battre au près des nouvelles autorités pour engranger encore davantage d’acquis pour le peuple.

Cependant, malgré cet état de fait connu de tous, nos amis proclament de façon péremptoire : « Il nous appartiendra de changer la donne chers frères. Il est possible de changer la donne. Sans pour autant être contre le Président Macky Sall, nous pourrons changer la donne pour le futur en imprimant les prochaines élections de notre ferme volonté indélébile de changement ». Mais, de quels changements il s’agit ? Mystère et boule de gomme !

En fait, le changement, pour eux, se trouve dans leur conception de ce que devrait être l’assemblée nationale ? Ils décrivent leur conception en ces termes : « L'assemblée nationale doit servir à cela, contrôler l'action de nos décideurs, contrôler où va le pays et comment on y va. » » !!!

Mais l’assemblée nationale ne peut pas être réduite aux rôles de l’IGE ou de la Cours des Comptes, encore moins, de ce que le peuple attend du « Comité de suivi des Assises nationales » et du M23 !

L’assemblée nationale est un lieu où l’on transforme en lois et programmes les aspirations du peuple ! C’est donc aussi un lieu où l’on décide, en dernier ressort, où va le pays et comment y aller !

Tout le discours des tenants des listes, issues de l’opposition victorieuse du 25 mars, concurrentes à BBY pour capter les 65% du suffrage du peuple qui a renversé le régime de Wade, ont la même justification de leur candidature, qui est basée sur cette conception commune du rôle de l’Assemblée nationale. Ils veulent y aller pour contrôler l’exécutif !

Mais même cette ambition commune ne les a pas amené à avoir une liste commune aux législatives, face à BBY et aux PDS. Comme pour les présidentielles, c’est leur dispersion qui a prévalu. Il est donc légitime de se poser la question de savoir, qu’est ce qui les anime véritablement? La réponse coule de source, c’est leur ambition personnelle, leur intérêt personnel, qu’ils ne peuvent plus cacher derrière des discours grandiloquents.

Donc, pour eux, afin d’avoir une chance de réaliser leurs ambitions de positionnement personnel, « il faut éviter que BBY n'ait la majorité mécanique à l'assemblée nationale, il faut parvenir à réduire le PDS et son clone Bokk Guiss Guiss, au strict minimum ou à zero deputé dans la prochaine Assemblée nationale ».

Ce qu’ils n’ont pas pu réaliser individuellement aux Présidentielles, ils rêvent de l’accomplir aux Législatives. Mais le peuple n’est pas dupe et les démocrates et républicains savent que si BBY n’est pas majoritaire à l’Assemblée nationale, les institutions seront bloquées, et les changements promis dans les conclusions des assises nationales ne seront pas réalisés, et le pays risque de rejoindre la liste de ceux qui, en Afrique, vivent dramatiquement l’instabilité due à la paralysie des institutions.

Mais de tout cela, ils n’en ont cure ; c’est pourquoi ils lancent chacun de son côté, ce type d’appel en faveur de sa liste : « votons la liste citoyenne des forces vives de la nation WA SENEGAL. WALLU ASKANU SENEGAL, liste composée de grands patriotes, de citoyens qui ont servi le Sénégal et l'Afrique avec leurs propres moyens et qui ne sont à la solde d'aucun parti, libres de leurs pensées, de leurs actes. »

Pourtant, pour ce cas précis de Wallu, il y a des hommes politiques et de la société civile qui sont bien loin de cette image donnée à cette liste, et qui sont très bien connus des Sénégalais !!! Quelle supercherie alors que de les présenter sous ces visages de patriotes et de citoyens !

Comment peut- on, décemment, les présenter au peuple comme étant « Mus par un grand respect et amour du Sénégal, et par la volonté de servir le Sénégal » ?

Les législatives prochaines sont une « affaire » très sérieuse, qu’il ne sied guerre à un patriote, de s’amuser avec, pour satisfaire ses intérêts personnels. Un patriote, de surcroît républicain et démocrate, ne devrait jamais perdre de vue les enjeux véritables de ces législatives, qui ne sont rien d’autres que : parachever la conquête du pouvoir sur le régime des Wade, ou leur donner l’occasion de garder un segment stratégique du pouvoir, l’Assemblée nationale !

Occulter ces enjeux sous couvert de la nécessaire « séparation des pouvoirs », c’est tout juste travailler pour l’avènement d’une « cohabitation » entre BBY et le PDS, pour avoir travaillé à faire perdre la majorité à BBY.

Cela rendrait ce pays ingouvernable, et mettrait les prédateurs de l’économie à l’abri de toutes poursuites judiciaires, tout en bloquant la mise en œuvre des Conclusions des assises nationales, contre lesquelles, les tenants du PDS n’ont jamais cessé de mener une croisade.

Toute voix, que ces Messieurs et Dames piqueront des 65% de l’électorat qui a porté BBY au pouvoir exécutif, est un bonus donné aux différents démembrements du PDS, qui sont les seuls à affronter BBY dans toutes les circonscriptions électorales du pays.

Vous avez ainsi déclarez la guerre à BBY sous couvert de défendre le peuple et la séparation des pouvoirs ! Eh bien pas de quartier.

Nous mettrons tout en œuvre, durant la campagne électorale, pour que la conquête du pouvoir amorcée le 25 mars par BBY qui contrôle l’Exécutif, s’étende à l’Assemblée nationale en donnant à BBY la majorité, afin de lui permettre de réunir les conditions politiques et institutionnelles nécessaires, pour réformer le Pouvoir judiciaire dans la dynamique de la refondation de l’Etat et de la Gouvernance, tels que prévus dans les conclusions des Assises nationales.

Tous ceux qui se réclament des Assises nationales et qui vont en contresens, verront leurs véritables objectifs démasqués au près du peuple souverain.

Notre peuple, depuis le boycott des Législatives de juin 2007, en passant par les Locales de Mars 2009, a suffisamment démontré qu’il ne peut plus être trompé ou manœuvré contre ses propres intérêts.

Il l’a de nouveau démontré, avec éclat, au premier et au second tour de l’élection présidentielle de Février-Mars 2012.

Il ne manquera pas d’en faire autant le 1er Juillet 2012, en remettant nos détracteurs à leur juste place dans l’échiquier politique, comme il l’avait fait admirablement le 26 Février !



Votre compatriote IBRAHIMA SENE DE BBY

Dakar le 24 Mai 2012



Vendredi 25 Mai 2012
IBRAHIMA SENE DE BBY




1.Posté par Momar Idrissa NDIAYE le 25/05/2012 12:14
L’alternance : LES GRANDS ENJEUX

Il s’agit, avant tout, d’inscrire ce grand Principe des démocraties majeures, qu’est l’Alternance, dans la Constitution. En outre, quelques questions majeures comme la représentation nationale, la durée des mandats électifs, l’âge de la retraite politique et la réforme administrative méritent un large débat.
L’Alternance-institutionnelle que je propose s’appuie essentiellement sur DEUX (2) ENJEUX-MAJEURS de réformes administratives et politiques :

1er ENJEU DE REFORMES ADMINISTRATIVES (trois (3) points)

1°) DECONCENTRATION DU POUVOIR DE DECISION :

Une réelle politique de proximité devra fondamentalement reposer sur une véritable déconcentration du pouvoir de décision. LE MAITRE-MOT EST DECONCENTRATION. Vrai, les régions ont besoin de la plus grande attention, mais c’est plus exactement le STATUT de la région administrative qui devrait évoluer. Cela dans le cadre d’une REFORME ADMINISTRATIVE CONSENSUELLE destinée au renforcement de la décentralisation et tournée résolument vers l’aménagement du territoire. La région, prise comme division administrative, pourrait tout simplement disparaitre. Emportant avec elle la Gouvernance et les Administrations régionales, la région laisserait ainsi place au département, devenu première division administrative munie de toutes les structures déconcentrées nécessaires à la GESTION DE PROXIMITE.

2°) AMENAGEMENT DU TERRITOIRE :

Ne jamais perdre de vue que LE DEVELOPPEMENT HUMAIN, dont l’indice est très faible au Sénégal, REPOSE ESSENTIELLEMENT SUR L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE. Le Préfet chef de l’Exécutif-départemental, devra, bien plus que la fonction de représentation, IMPULSER ET CONDUIRE l’exécution de programmes locaux de développement(PDL). Ici, c’est le CONSEIL DEPARTEMENTAL DE DEVELOPPEMENT (CDD), et non pas en tant que tel le Conseil des ministres décentralisé, qui est l’organe approprié dans la gestion de proximité. L’avantage du terrain confère aux acteurs-locaux une connaissance des hommes et du milieu INCONTESTABLEMENT inégalable. Mettre le pouvoir de décision entre ces MAINS EXPERTES est un gage de réussite dans une construction nationale équilibrée. Au fond ce qui importe ce ne sont pas les mots « Décret-présidentiel » ou « Arrêté-préfectoral », mais la réelle capacité d’action sur les hommes et sur le milieu. Changer de paradigme et s’inscrire résolument dans la gestion à temps réel sont des impératifs de développement.

3°) PARACHEVEMENT DE LA DECENTRALISATION :

Une NOUVELLE-FORMULE de région érigée en collectivité territoriale décentralisée présente le plus grand intérêt pour le développement endogène (et pour entre autres choses, le règlement de la crise casamançaise). Elle ne sera plus placée sous la TUTELLE d’un Gouverneur nommé, mais dirigée par un RESPONSABLE élu démocratiquement, donc, au LEADERSHIP accepté. Dotée d’une personnalité juridique et d’une autonomie de gestion, la région, sans être un Etat dans l’Etat, acquière de fait un STATUT POLITIQUE. La déconcentration (Décentralisation, Régionalisation…) peut, si j’ose dire, « libérer » la région, des pesanteurs d’une CENTRALISATION Césarienne. Il faut mettre un terme à l’ATTENTISME DOUILLET des « instructions-du-Président-de-la-république », à l’IMMOBILISME, à la PARALYSIE et à la PEUR, qui se traduit par la FUITE DES RESPONSABILITES.

2e ENJEU DE REFORMES POLITIQUES (cinq (5) points d’ordre institutionnel)

1°) LA RECHERCHE D’UN CALENDRIER REPUBLICAIN STABLE :

En principe, il faut respecter le calendrier républicain. Rien ne doit nous faire dévier. Cependant, la succession des rendez-vous électoraux en 2012 est INSOUTENABLE. TROIS (3) SCRUTINS NATIONAUX EN MOINS DE SIX (6) MOIS : 1er et 2nd tours de la présidentielle en Février et Mars, et Législatives repoussées en Juillet. STOP. Il est urgent d’arrêter et d’interpeller la classe politique et l’opinion nationale pour une réflexion profonde sur la recherche d’un calendrier républicain stable.

2°) L’INSTITUTION D’UN MANDAT-UNIQUE DE SEPT (7) ANS POUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, LES MAIRES DE COMMUNE OU D’ARRONDISSEMENT, ET ENFIN LES PCR (PRESIDENTS DE CONSEILS RURAUX).

Le mandat unique exclue d’entrée l’existence de « Candidat-sortant » et subséquemment l’évocation d’un bilan qui, il faut le dire, crée de fait une rupture d’égalité entre les différents candidats. Les actes posés par le « candidat-à-sa-propre-succession » sont souvent empreints de calculs politiciens pour assurer sa réélection, au mépris de l’intérêt général. Les campagnes électorales seront avantageusement des propositions de programmes de gouvernement et de projets de société donnant lieu à un choix comparatif.

3°) L’ORGANISATION D’ELECTIONS GENERALES, PRESIDENTIELLE ET LOCALES (MUNICIPALES ET RURALES) TOUS LES SEPT (7) ANS.

La multiplication des rendez-vous électoraux (Election-présidentielle, Election-législative, Election-locale) entraine à chaque fois une paralysie des institutions, durement ressentie par les milieux économiques. Attentisme, Baisse du chiffre d’affaire, Pertes et même Dommages, tout y passe. Ça suffit ! La CAMPAGNE PERMANENTE et le MATRAQUAGE qui l’accompagne ont fini par occuper tout l’espace publique. TROP D’ELECTIONS POUR RIEN. Il s’en suit trop de désaffection, mesurable par le faible taux de participation (à peine 50% pour la présidentielle).

4°) LA SUPPRESSION, DE FAIT, DES ELECTIONS LEGISLATIVES, LES DEPUTES, ETANT CHOISIS SUR LE MODE DE LA DESIGNATION.

Chaque département pourrait envoyer, au Parlement, le même nombre de représentants choisis parmi les élus locaux (Maires de commune, Maires d’arrondissement, PCR et/ou conseillés-locaux). Ces derniers, plus proches des populations, sont habitués à la gestion des affaires publiques (Etude et réalisation de Plan local de développement, Confection de budget équilibré, Recouvrement de taxes…). Ici, ce sont les circonscriptions électorales, les départements, qui sont représentées et non les populations. Les élus du département devront se relayer à l’Assemblée Nationale pour une durée allant de six mois à un an, suivant le nombre d’élus. Ce traitement garantit à la fois l’équité dans la représentation nationale, le renforcement de la décentralisation et l’aménagement du territoire (Maires et PCR pouvant solliciter l’appui de l’Etat pour réaliser certains projets locaux). La fierté d’être porté et élu par la base (et non plus d’être le candidat imposé par l’appareil politique) confère aux élus locaux la dignité et l’indépendance nécessaire à l’exercice du mandat parlementaire. Rappelons que, la Souveraineté nationale appartient au Peuple, les Députés l’exerçant, seulement par médiation : ce qui les rend responsables devant la base, qui pourra dès lors les sanctionner, DIRECTEMENT.

5°) LA RETRAITE POLITIQUE FIXEE AU PLUS A L’AGE DE QUATRE-VINGT (80) ANS POUR TOUS LES ELUS (PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, MAIRES ET PCR)

Les candidats à l’élection présidentielle, municipale ou locale seront au plus âgés de soixante-douze (72) ans à la date de l’élection. Ainsi, les séniors termineraient leur dernier mandat à soixante-dix- neuf (79) ans. Dès lors, ils pourront faire valoir leur droit à une retraite bien méritée. La bataille du développement appelant un effort permanent, la santé et la vigueur sont des conditions exigibles de tous les acteurs politiques. La réussite est à ce prix. PAYONS !

AU TOTAL, L’ALTERNANCE-INSTITUTIONNELLE EST UN SAUT DECISIF DANS LA RECHERCHE D’INSTITUTIONS DEMOCRATIQUES STABLES, UN RENOUVELLEMENT NOVATEUR DE LA CLASSE DIRIGEANTE, UNE REVOLUTION PERMANENTE QUI MET TOUTES LES RESSOURCES HUMAINES AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT. FAISONS D’UN PRINCIPE DEMOCRATIQUE, UNE NORME JURIDIQUE.
Voilà M. SENE, quelques réflexions de la NOUVELLE CITOYENNETE à l’endroit de tous les patriotes. Pour un SOUTIEN CRITQUE.
M. Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP / Thiès.

2.Posté par sakhir le 25/05/2012 13:02
Ibrahima Sene qui traitait Macky de "candidat de la France et des loges maçonniques" nous parle.

3.Posté par smf le 25/05/2012 14:00
Cette façon de s'ataquer à cette dame n'est pas du tout élégant M. Sène.

4.Posté par BOY BENNO B Y le 25/05/2012 14:14
M. SENE TU n' est pas logique tu perd de plus en plus ta crédibilité je t' admirai bcp je suis de BBY mais franchement tu es trop illogique et excusez moi par rapport à cette remarque.

5.Posté par Ousmane le 25/05/2012 14:50
M. SENE En deux mois ce virement est indigne de toi!
http://www.dakaractu.com/​Ibrahima-Sene-Macky-Sall-es​t-parraine-par-une-loge-ma​connique_a15129.html

6.Posté par m.dane le 26/05/2012 13:04
en 399 avant j-c,un politicien parvenu grec du nom de ANYTOS envoya SOCRATE au tribunal.dans sa plainte anytos accusait SOCRATE de "corrompre" la jeunesse par son discours d'éveilleur de conscience à travers le questionnement(maieutique) au... sujet de toutes choses.........tout ceci pour dire qu'aujourd'hui ,2400 ans plus tard,les plaintes de ce politicien(ibrahima sarr) sous nos cieux ressemblent étrangement à celles d'anytos d autrefois....mais l'histoire a retenu le nom de SOCRATE comme bienfaiteur de l'humanité au lieu de celui d'anytos.......c'est pourquoi,notre soeur FRANCOISE HELENE ne doit avoir rien à craindre de ce ibrahima sarr.....les politiciens sénégalais,à de rares exceptions prés, sont des frileux,dés que leurs intérets particuliers bas et individuels sont menacés,ne serait-ce que dans leur imagination,alors ils ont le méme comportement et les mémes réflexes d indignité,justifiant par là qu ils ne sont pas meilleurs que ceux qu ils ont remplacé,c est la méme substance en fait.mais ces politiciens doivent savoir que le sénégalais d aujourd'hui(surtout les jeunes) est un type nouveau,capable de refléchir par lui méme,de partager ses réflexions dans le plus grand respect comme on le fait dans ce site,ce sénégalais d'aujourd'hui est irrémédiablement en éveil,il est inutile d essayer de lui chercher une museliére(ou lui fermer la bouche),il gueulera à chaque fois que besoin et il combattra de toutes ses forces toute injustice d'ou qu'elle vienne.du courage FRANCOISE HELENE et reste zen.



Dans la même rubrique :

AIDA CHERIE - 22/05/2015