![Remaniement : Courage politique Remaniement : Courage politique](https://www.dakaractu.com/photo/art/default/4877207-7275207.jpg?v=1351705304)
Le changement est dans la nature des choses. La durée de vie d’un gouvernement n’est pas inscrite dans le marbre. Tout est question de contexte et de circonstances.
Au vu des récents développements sur la scène nationale, le président de la République était dans l’obligation morale et politique d’agir, de « secouer le cocotier », de réaffirmer l’autorité de l’Etat. Par des actes concrets.
Le remaniement ministériel du 29 octobre est une réponse courageuse et pertinente. Courageuse avec la décision difficile de faire partir Me Alioune Badara CISSE du Ministère des Affaires Etrangères et Mbaye NDIAYE du Ministère de l’Intérieur.
Il s’agit d’un acte majeur qui confirme le slogan : « la patrie avant le parti ».
Pertinente car la preuve est aussi faite que Macky SALL est à l’aise dans ses habits de chef de l’Etat en homme ferme et rigoureux, soucieux, par-dessus tout, de faire respecter les valeurs républicaines.
Pour ce faire, il n’a pas hésité, après les dérives scandaleuses des vandales « thiantacounes », d’écarter le ministre de l’Intérieur ; il fait du reste, coup double, avec la nomination du général Pathé SECK qui respecte les recommandations des « Assises Nationales ».
La flambée de violence qui avait secoué Dakar ne pouvait rester sans une réponse appropriée qui puisse rassurer les citoyens dont l’intégrité physique et les biens doivent être protégés. En toutes circonstances par les Autorités de l’Etat. Il y a eu de graves dysfonctionnements, voire même une faillite, qui ne pouvaient être imputée à des lampistes.
D’autres départs peuvent susciter commentaires et spéculations mais on peut faire crédit de lucidité au chef de l’Exécutif qui ne peut pas agir avec légèreté en la matière.
Ce qu’on peut constater c’est bien une réaffirmation de l’autorité de l’Etat.
Tout le monde doit se tenir pour dit que le président de la République, clé de voûte des Institutions, entend exercer toutes ses prérogatives avec force et détermination. En laissant la justice faire son travail, comme « l’affaire Béthio THIOUNE » en atteste, avec les audits en cours.
Si personne n’est au dessus de la loi ; personne n’est non plus « propriétaire » d’un ministère quelques soient « ses états de service politique ».
Le bail ministériel est à durée déterminée comme l’est du reste la fonction présidentielle.
Il se trouve que le chef de l’Etat a le pouvoir de nomination que lui confère l’onction du suffrage universel.
Affirmer son autorité est une condition sine qua none de l’efficacité de son action sur laquelle il sera jugé à la fin de son mandat.
D’abord pour les citoyens et ensuite pour la postérité.
La gestion du pouvoir ne peut être une affaire de copinage ou de camaraderie. Elle obéit à des normes éthiques et politiques dont la transgression ne peut être tolérée très longtemps.
Il y a aussi, il faut l’avouer, des erreurs de casting qui ont été corrigées. A la bonne heure ! Le tourisme qui est, avec la pêche l’une des mamelles de l’économie nationale est, à lui tout seul, un département suffisamment lourd pour être cumulé avec un autre, par exemple.
Le débat sur la nationalité d’un ministre faisait diversion au moment où des questions vitales comme les inondations « prenaient à la gorge » les populations.
D’autres ministres sont victimes de remous sociaux et / ou syndicaux et d’autres encore ont fait des faux pas impardonnables aux yeux du chef de l’Exécutif.
Bref, en sis mois, Macky a jugé et a tranché pour certainement rendre plus efficace l’équipe gouvernementale.
Le délai est–il trop court ? Là n’est pas le débat car seul compte l’appréciation du président de la République.
La presse doit faire son travail d’investigation et de commentaire. Elle doit donner la parole à tous les protagonistes et aussi aux « simples citoyens ».
Un débat sans tabou est nécessaire même si il ne faut pas oublier l’essentiel à savoir ; « considérer en toute chose la fin » comme le recommande le fabuliste.
C’est dire qu’il faut d’ores et déjà se focaliser sur le travail du nouveau gouvernement pour le juger à ses actes. Sans préjugé ni parti pris !
Les critiques des wadistes font sourire, eux dont le champion était devenu « l’homme des remaniements quotidiens ». C’était ridicule.
Ils ont certes beau jeu de tirer à boulets rouges sur le régime en place. Mais sont-ils crédibles ? Évidemment non car, en six mois le gouvernement de Macky Sall a su faire face pour passer le cap difficile des inondations, des examens scolaires, de la rentrée, etc…
L’heure du bilan n’est pas encore sonnée, loin de là.
C’est pourquoi ce premier remaniement donne simplement une première indication quant à la volonté inébranlable du président de la République de se donner tous les moyens pour satisfaire les besoins réels des sénégalais.
Il mesure l’impatience des uns et des autres et met la pression » sur l’équipe gouvernementale pour que chacun de ses membres comprenne que le travail exigé doit être rigoureux et persévérant.
Toute défaillance est secouée sans état d’âme.
Pourtant le courage politique de Macky Sall ne doit pas surprendre. Ne s’était-il pas rebellé contre Wade en se démettant de tous ses mandats acquis sous la bannière du PDS ? Avant de créer l’APR et de se lancer dans la conquête victorieuse du pouvoir.
Comme dit Sartre ; « nos actes, mes actes seuls nous jugent ». Ceux du chef de l’Etat sont édifiants.
Mouhamadou M. DIA
Journaliste - Professeur de Philosophie
Au vu des récents développements sur la scène nationale, le président de la République était dans l’obligation morale et politique d’agir, de « secouer le cocotier », de réaffirmer l’autorité de l’Etat. Par des actes concrets.
Le remaniement ministériel du 29 octobre est une réponse courageuse et pertinente. Courageuse avec la décision difficile de faire partir Me Alioune Badara CISSE du Ministère des Affaires Etrangères et Mbaye NDIAYE du Ministère de l’Intérieur.
Il s’agit d’un acte majeur qui confirme le slogan : « la patrie avant le parti ».
Pertinente car la preuve est aussi faite que Macky SALL est à l’aise dans ses habits de chef de l’Etat en homme ferme et rigoureux, soucieux, par-dessus tout, de faire respecter les valeurs républicaines.
Pour ce faire, il n’a pas hésité, après les dérives scandaleuses des vandales « thiantacounes », d’écarter le ministre de l’Intérieur ; il fait du reste, coup double, avec la nomination du général Pathé SECK qui respecte les recommandations des « Assises Nationales ».
La flambée de violence qui avait secoué Dakar ne pouvait rester sans une réponse appropriée qui puisse rassurer les citoyens dont l’intégrité physique et les biens doivent être protégés. En toutes circonstances par les Autorités de l’Etat. Il y a eu de graves dysfonctionnements, voire même une faillite, qui ne pouvaient être imputée à des lampistes.
D’autres départs peuvent susciter commentaires et spéculations mais on peut faire crédit de lucidité au chef de l’Exécutif qui ne peut pas agir avec légèreté en la matière.
Ce qu’on peut constater c’est bien une réaffirmation de l’autorité de l’Etat.
Tout le monde doit se tenir pour dit que le président de la République, clé de voûte des Institutions, entend exercer toutes ses prérogatives avec force et détermination. En laissant la justice faire son travail, comme « l’affaire Béthio THIOUNE » en atteste, avec les audits en cours.
Si personne n’est au dessus de la loi ; personne n’est non plus « propriétaire » d’un ministère quelques soient « ses états de service politique ».
Le bail ministériel est à durée déterminée comme l’est du reste la fonction présidentielle.
Il se trouve que le chef de l’Etat a le pouvoir de nomination que lui confère l’onction du suffrage universel.
Affirmer son autorité est une condition sine qua none de l’efficacité de son action sur laquelle il sera jugé à la fin de son mandat.
D’abord pour les citoyens et ensuite pour la postérité.
La gestion du pouvoir ne peut être une affaire de copinage ou de camaraderie. Elle obéit à des normes éthiques et politiques dont la transgression ne peut être tolérée très longtemps.
Il y a aussi, il faut l’avouer, des erreurs de casting qui ont été corrigées. A la bonne heure ! Le tourisme qui est, avec la pêche l’une des mamelles de l’économie nationale est, à lui tout seul, un département suffisamment lourd pour être cumulé avec un autre, par exemple.
Le débat sur la nationalité d’un ministre faisait diversion au moment où des questions vitales comme les inondations « prenaient à la gorge » les populations.
D’autres ministres sont victimes de remous sociaux et / ou syndicaux et d’autres encore ont fait des faux pas impardonnables aux yeux du chef de l’Exécutif.
Bref, en sis mois, Macky a jugé et a tranché pour certainement rendre plus efficace l’équipe gouvernementale.
Le délai est–il trop court ? Là n’est pas le débat car seul compte l’appréciation du président de la République.
La presse doit faire son travail d’investigation et de commentaire. Elle doit donner la parole à tous les protagonistes et aussi aux « simples citoyens ».
Un débat sans tabou est nécessaire même si il ne faut pas oublier l’essentiel à savoir ; « considérer en toute chose la fin » comme le recommande le fabuliste.
C’est dire qu’il faut d’ores et déjà se focaliser sur le travail du nouveau gouvernement pour le juger à ses actes. Sans préjugé ni parti pris !
Les critiques des wadistes font sourire, eux dont le champion était devenu « l’homme des remaniements quotidiens ». C’était ridicule.
Ils ont certes beau jeu de tirer à boulets rouges sur le régime en place. Mais sont-ils crédibles ? Évidemment non car, en six mois le gouvernement de Macky Sall a su faire face pour passer le cap difficile des inondations, des examens scolaires, de la rentrée, etc…
L’heure du bilan n’est pas encore sonnée, loin de là.
C’est pourquoi ce premier remaniement donne simplement une première indication quant à la volonté inébranlable du président de la République de se donner tous les moyens pour satisfaire les besoins réels des sénégalais.
Il mesure l’impatience des uns et des autres et met la pression » sur l’équipe gouvernementale pour que chacun de ses membres comprenne que le travail exigé doit être rigoureux et persévérant.
Toute défaillance est secouée sans état d’âme.
Pourtant le courage politique de Macky Sall ne doit pas surprendre. Ne s’était-il pas rebellé contre Wade en se démettant de tous ses mandats acquis sous la bannière du PDS ? Avant de créer l’APR et de se lancer dans la conquête victorieuse du pouvoir.
Comme dit Sartre ; « nos actes, mes actes seuls nous jugent ». Ceux du chef de l’Etat sont édifiants.
Mouhamadou M. DIA
Journaliste - Professeur de Philosophie
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