Quand Latif Coulibaly veut biaiser le code de procédure pénale et les sénégalais


Quand Latif Coulibaly veut biaiser le code de procédure pénale et les sénégalais
Le Sénégal est vraiment une « maison hantée ». En première année de droit, il y a une expression chère à mes collègues de droit public et qui s’applique vraiment à notre cher pays, le Sénégal. Ils ont l’habitude de dire : « les hommes passent et les institutions demeurent ». Ayant connu cette maxime depuis mes premiers cours de droit à l’Université Cheikh Anta Diop, je me permets de la revisiter et de la commenter dans le contexte actuel.

A première vue, la maxime est courte et facile à comprendre. Il suffit de saisir les mots clefs, the key words, à savoir les institutions et les hommes. Quand on parle d’institutions, on fait allusion à tout ce qui est relatif à l’organisation de l’Etat pour ne pas dire l’Etat tout court. Quant aux hommes, ce sont vous et moi mais surtout ceux qui nous dirigent. Il est bien vrai, du Sénégal indépendant à nos jours, on a vu passer les présidents Léopold Senghor, Abdou Diouf, et récemment Abdoulaye et ses hommes. Vue sous cet angle, la maxime a tout son sens et on est quelque fois fier d’être sénégalais parce que quelque part en Afrique on nous envie « la maturité de notre démocratie ». Mais comme le disait l’autre après les fleurs viennent les épines. Pour dire que la démocratie sénégalaise tant chantée sur tous les toits est vraiment l’arbre qui cache la forêt. Vous pouvez me demander où se trouve le problème ? La réponse est spontanée et simple. Le problème se trouve dans les hommes. On a beau aimé l’alternance intervenue le 26 mars 2012, avec l’avènement du président Macky Sall au pouvoir mais les « vieux démons » revisitent le Sénégal. Je disais dés le début que le Sénégal est une « maison hantée ». Et si j’avance cette idée c’est parce que je suis inspiré par tous ces fantômes, ses sorciers, ses démons et ses vampires qui polluent le Sénégal et par voie de conséquence la vie des sénégalais.

Pour conjurer le mal, je commence par demander à Latif Coulibaly, l’auteur de « Wade, un opposant au pouvoir. L’alternance piégée » de ne pas biaiser notre code de procédure pénal et les sénégalais. Ne dit on pas que les institutions demeurent ou doivent demeurer. Je ne vois pas comment vous voulez faire jouer à un procureur de la République, un procureur spécial un rôle qui n’existe que dans votre imagination. Je vous ai bien entendu cité l’article 34 du code de procédure pénale lors de l’émission « Diakarlo » sur la RTS1. Vous disiez que cet article donne les pleins pouvoirs au procureur spécial. Si je ne me trompe pas d’article comme vous, l’article 34 du code de procédure pénale nous dit tout simplement « le procureur de la République a, dans l’exercice de ses fonctions, le droit de requérir directement la force publique ». Votre article favori, l’article 34 du code de procédure pénale n’est pas l’article 60 du même code. Ce dernier énonce : « l’arrivée du Procureur de la République sur les lieux dessaisit l’officier de police judiciaire… » Même si on vous permet de rebondir sur l’article 60 précité la confusion demeure. Une lecture entre les lignes du dit article 60 nous permet de dire que la présence du procureur spécial pour ne pas dire le procureur de la République aux auditions en question dessaisit automatiquement les gendarmes faisant office d’officiers de police judiciaire. Je serais d’accord avec vous si vous me dites que le procureur spécial n’est pas une autorité judiciaire comme l’a déjà dit la Cour européenne. Selon les arrêts de la Cour européenne du 10 juillet 2008 et du 6 mai 2009, il manque en particulier au procureur de la République (procureur spécial) l’indépendance à l’égard du pouvoir exécutif.

Nul ne doute que voue êtes un brillant journaliste mais le code de procédure pénale n’est pas le code de la presse qui n’existe pas encore au Sénégal. Le ministère de la bonne gouvernance qui est une innovation dans notre pays doit exister dans les faits et dans le droit. Et ne doit pas être un « trick » (un tour, un truc, une ruse) ou des « treats » (des bonbons, des cacahouètes, des chocolats) qu’on lance aux sénégalais. Il est bien vrai que le Sénégal est une « maison hantée » mais tous les jours ne doivent pas être Halloween. Arrêter de jouer avec les sénégalais et soyez plus rigoureux et plus responsable dans vos actes, actions et paroles. Un ministre de la bonne gouvernance ça se mérite. En l’espèce, aucune excuse ne peut être tolérée même celle de Tocqueville qui avait pourtant vu juste en disant : « Nos lois écrites sont souvent difficiles à comprendre, mais chacun peut y lire ;… ».

Pour finir, je dois préciser que je ne défende quiconque si on fait allusion aux auditions des responsables du PDS. Ma contribution s’inscrit tout simplement dans le désir d’alerter et de faire respecter la loi, le droit.



Dr Mandickou Ngom, Enseignant chercheur

Lundi 3 Décembre 2012
Dr Mandickou Ngom




1.Posté par BABA le 03/12/2012 07:19
Latif veut être tout à la fois: journaliste , juriste , économiste , expert comptable......

2.Posté par alex le 03/12/2012 07:48
Excellent article. Il a le merite d'éclairer les sénégalais sur la presence jugée intempestive de ce provcureur soécial, qui est assez spécial. En ce qui concerne A.L. Coulibaly, nous ne le reconnaissons plus. C'est un vendu tout simplement. Et puis malhonnête jusqu'au bout des ongles.... Latif tu n'es pas juriste, alors sur les question de droit, n'enlève pas ton pantalon, tu veux......

3.Posté par macoumba le 03/12/2012 10:08
Argumentation faible si l'on considère que les articles 34 et 60 évoqués par notre Dr Mandickou, (qui a d'ailleurs de gros soucis avec la grammaire -quand 2 verbes se suivent...) militent plutôt en faveur de l'implication active du procureur dans l'investigation. Rappelons d'ailleurs qu'on la nommé pour qu'il nous débusque tous ces voleur et ne faisons pas dans la confusion ou le mélange des genres. Le procureur spécial n'est pas un juge d'instruction! Si le Dr y voit un inconvénient ...

4.Posté par esclave le 03/12/2012 10:54
Une seule question à Latif comment un journaliste d'investigations comme toi a pu omettre d'évoquer depuis ce temps des 7 milliards de Taiwan ou de la gestion du PNDL par macky sall??? qui peut oser jurer dans ce pays que macky est blanc? Nous attendons impatiemment les déballages. S'il est avéré que le président n'est pas propre alors tous les sénégalais sauront que latif coulibaly est un vrai naafekh. Et surtt aie l’honneteté de dire aux sénégalais combien les experts ont couté à l’etat et à quoi sert ton ministere bidon alors que l’IGE et la cour des comptes sont sensés par le boulot. Aie lhonneté de tévéler aux sénégalais ton deal avec maky.

5.Posté par Ka le 03/12/2012 11:31
A mon avis cet article manque de pertinence car il ne contredit pas les propos de Latif. Il ne faut pas critiquer pour critiquer si on apporte rien en échange.
Le Procureur (de la république, général ou spécial) peut bel et bien assister à l'interrogatoire policière s'il le désir du momoent que cela ne dépasse pas le cadre d'enquête. Comme cela c'est passé, le Procureur était présent durant un interrogatoire de Karim Wade. Qui mieux que lui pouvait le faire puisque, c'est lui qui a décidé de l'enquête et qu'il ne voulait pas se contentait des PV de la police, en l'occurrence de la Gendarmerie? Si le Procureur peut déssaisir la police(article 60CPP) de même que le Juge d'instruction pourra déssaisir le procureur (article 64 CPP), la loi ne leur empêche nullement donc d'assister aux interrogatoires policiers d'autant plus que ce sont les autorités de justice qui ont tout loisir de contrôler les actes de police judiciaire, et ces contrôles peuvent même être des contrôles inopinés.
Donc, le Procureur n'a pas violé la loi en assistant à l'interrogatoire de la Gendarmerie, d'autant plus qu'il n'a pas ouvert la bouche devant le suspect pour respecter les droits de défense de la personne concertcée qui en matière de flagrant délit à juste droit à 30 minutes de communication avec ses avocats et ceci avant l'interrogatoire policier. Pour cette même matière, ses avocats sont présents lorsqu'il s'agit d'entendre l'intéressé devant le Procureur avant tout mandat de dépot.

6.Posté par ATTENTION le 03/12/2012 14:17
l'article est pertinent. Les dénicheurs de fautes allez vous en en . L'erreur est humaine. Le francais du Dr NGOM est bon.

7.Posté par gwgwew le 05/12/2012 15:00
Comment un "docteur" peut faire une faute aussi grossiere : en disant "je ne defende quiconque...". Les fautes de syntaxe, de grammaire sont incalculables dans cet article bidon. On comprend maintenant pourquoi nos etudiants sont si nuls en francais. En plus, les references inutiles a la langue de Shakespeare denotent egalement un tres profond complexe de notre "doctor". Article sans un seul millilitre de pertinence. Vous devez retourner a l'Ecole Primaire au lieu de nous tympaniser avec vos divagations..."docteur" de nos bottes.

8.Posté par NETTALI le 06/12/2012 03:34
VA TE FAIRE FOUTRE gwgwew,
DR ngom n'est pas un professeur de francais. C'est pas a lui d'apprendre aux etudiants la grammaire. Il a parle du droit. Arreter de critiquer legerement les gens quand ils parlent dans leur domaine. Tu dois etre une personne sans qualification dans un domaine. Au moins il a eu le courage d'ecrire dans son domaine. Le pragmatisme du docteur est a saluer.

9.Posté par gwgwew-again le 06/12/2012 15:20
Nettali tu es un pur cretin. Dans quelle langue tu penses que ce "doctor" de nos bottes s'exprime devant ses eleves??? Hein? Donc, s'il est aussi nul en francais, comment pensez vous que ses eleves vont s'exprimer. C'est un "docteur" Nul. C'est une evidence. C'est juste la preuve que les diplomes ne veulent rien dire. On peut etre plein de ces fichus papiers et etre un nullard. Wade, Gadio etc... ont fait la preuve de cela avant que votre "docteur Ngom" ne nous en donne une nouvelle preuve ici encore. C'est dommage que des connards comme vous et des idiots comme lui enseignent au Senegal.
Pour ton information; je suis ingenieur en telecommunications. Connard.

10.Posté par NETTALI le 06/12/2012 17:08
Tu dois etre une rancuniere. Qu'est ce qu'il t'a fait docteur Ngom. Peut etre il etait ton ex copain. Nuque ta mere petasse. Tu n'as qu' a d'identifier et demander au docteur Ngom de mener un debat intellectuel avec toi. Tu es jalouse du docteur Ngom. Pourquoi cet acharnement en vers cette personne qui n'a fait qu'exprimer sa pensee. Va chercher ton doctorat pour avoir le numero intellectuel du Docteur Ngom. Tu disais au docteur qu'il est un complexe de la langue anglaise mais toi tu es un complexe de la langue francaise. Mieux encore aujourdhui il y a des logiciels qui corrige les fautes ET CELA DEMONTRE ENCORE UNE FOIS LE PRAGMATISME DU DOCTEUR NGOM. Il n a pas le temps de relire ses ecrits. Demande a dakarcatu A QUELLE HEUREle docteur a envoye son texte. lA REPONSE TE MONTRERA QUE CE DOCTEUR N'est pas un grand dormeur et paresseux comme toi. CHOMMEUR DE TES BOTTES.

11.Posté par @ATTENTION le 07/12/2012 14:02
Le message est à peu près compris mais ....

Un juriste qui écrit mal le français... Tout juriste doit être bon dans sa langue officelle: que ce soit le Swahili ou l'Afrikaner! Un jursite qui ne sait pas rédiger, c'est la catastrophe! Le Droit en lui-même est déjà si compliqué et difficile à décortiquer ; alors s'il est disséqué dans un mauvais français, vivent les dégâts!

**On a beau aimé
on a beau rigoleR, on a beau aimeR,..... j'ai beau regardeR,...

*** je suis inspiré par tous ces fantômes, ses sorciers, ses démons et ses vampires qui polluent le Sénégal
faut choisir entre CES et SES!

La pharse qui suit compporte non seulement des fautes c'est du charabia :

** "Nul ne doute que voue êtes un brillant journaliste mais le code de procédure pénale n’est pas le code de ** la presse qui n’existe pas encore au Sénégal...." ( ???)

VOUS aussi Dr!

Gare à vous Professeur : le jour qu'on va appliquer le code pénal de la francophonie contre les "fauteurs" invétérés, votre salaire finira a payer des amendes!

12.Posté par en bas les jaloux et ennemis souterrains et hypocrites le 07/12/2012 16:42
Encore un jaloux, un ennemi souterrain du Docteur ngom. Vraiment l'article du docteur est intéressé pour etre revisité tous les jours par ses ennemis et jaloux.On le dit souvent nul n'est prophete chez soi. Attention le dernier intervenant tu n'es pas exampte de faute. Relis ce que tu as écrit tu pourras te corriger à ton tour.
Vraiment il y a des gens qui ont un coeur comme leur peau. Et c'est ton cas toi Attention. Tu te caches derrieer l'écran. Identifie toi. Fils de pute. Tu dois etre un chomeur ou un travailleur précaire et jaloux. Au moins monsieur a son doctorat ce que tu n'a pas.

13.Posté par verite le 07/12/2012 20:05
Tous ces gens qui critiquent le docteur le font sur des bases legeres.
Ca se voi qu'ils ne sont jamais sordis de leurs nids, LE SENEGAL.
Ce sont des mechants qui cherchent a decourager le docteur. Il a bien eu latif qui s'est aventure dans un domaine quil ne maitrise pas.
le senegal navancera jamais a cause de ces gens la qui mettent laccent sur les details. pEUT ETRE VOUS NAVEZ EU LA CHANCE DE FAIRE LETRANGER VOUS ALLEZ VOIR COMMENT LES GENS TRAVAILLENT ET REFLICHISSENT. Ils mettent laccent sur lessentiel et non sur les details.

14.Posté par dfsdsgfdgfsd le 08/12/2012 14:56
Admettez le way! "DOCTEUR NGOM" EST UN NULLARD. AUSSI SIMPLE QUE CELA MES AMIS.

15.Posté par deug deug le 08/12/2012 17:59
Identifier vous, latif, ses amis et les ennemis souterrains du docteur. J'en suis sur c'est toujours la meme personne qui fait toujours ces commentaires contre le docteur Ngom. Il doit etre un mécréant, un nullard. Si c'est Latif ça montre encore une fois que tout ce que le docteur a dit dans son article est vrai. Je ne peux pas comprendre qu'un article publié depuis une semaine reste visiter et critiquer sur la forme et non sur le fond. Allez en vous et publiez des articles des articles comme le docteur Ngom. Faites attention le docteur peut suivre l'ip des ordinateurs ou l'ordinateur de son détracteur et déceler la malhonnête de l'homme en question et il ne manquera pas de publier d'autres articles plus chauds.



Dans la même rubrique :

AIDA CHERIE - 22/05/2015