Présidence du Sénat: Va-t-on revivre le scénario de 2007? (Aly Khoudia)


Présidence du Sénat: Va-t-on revivre le scénario de 2007? (Aly Khoudia)
Nous sommes en 2007. A l’issue des élections législatives remportées par la liste SOPI, Macky SALL remplaça Pape DIOP à la tête de l’assemblée nationale à l’occasion de l’ouverture de la 11ème législature. Eu égard à la manière dont l’actuel Président de la République avait conduit la campagne électorale de la liste SOPI, rien à dire. La promotion est méritée.
Devant la presse venue couvrir la cérémonie, Pape DIOP ci-devant président de l’assemblée nationale fait une déclaration. Il quitte l’assemblée nationale pour la présidence du Sénat qui sera installé prochainement. Le deal avec maitre WADE est rendu public. A tort ou à raison l’information est donnée et les supputations vont bon train dans un contexte marqué par le combat des femmes pour l’accession aux instances de décisions.
Sortie de nulle part, Aminata TALL responsable PDS de Diourbel en disgrâce auprès du Président de la République tacla rageusement WADE en avouant clairement son ambition pour la présidence du Sénat. L’autorité politique du maitre était encore remise en cause par la dame de fer de l’époque.
L’argumentaire avancé et défendu par le mouvement social féminin qui avait porté la candidature de l’actuel Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence trouvait sa pertinence dans le fait que le Sénégal avait besoin d’un Sénat ou la sagesse féminine l’emporterait sur les positions partisanes. Jugeant le principe juste, les femmes avaient dans un élan féministe oublié leur appartenance politique.
« Cela vaut la peine que les démocrates de ce pays, que tous ceux qui sont pour le principe de l’égalité de genre se battent pour la victoire de Aminata TALL. Elle a la légitimité, l’expérience, l’expertise et la culture nécessaire pour gérer une telle institution » se défendait Mme Fatou Sow SARR.
Se joignant au mouvement d’ensemble, le comité de veille et d’alerte pour le respect de la démocratie inclusive que « le combat pour des institutions démocratiques inclusives est un projet collectif et non le projet des femmes, car la persistance des inégalités de genre empêche les femmes de jouer pleinement leur rôle dans le processus de développement du pays… »
Malgré cette forte mobilisation des femmes derrière la candidature d’Aminata TALL, la présidence du Sénat était revenue à Pape DIOP. Le Président WADE refusait ainsi de céder à la pression de celle qui avait le courage politique de dire non à la place d’un oui convoité. Son mérite était de parvenir à joindre à sa cause pourtant politique, tout le mouvement social féminin.
Nous sommes en 2012. Cinq ans après, les élections sénatoriales sont prévues le 18 septembre prochain et la présidence du futur Sénat revient aux devants de l’actualité. Paradoxalement, dans un contexte marqué cette fois ci par la mise en œuvre correcte de la loi sur la parité, aucune candidature féminine n’est à ce jour, agitée.
L’argumentaire de 2007 n’est-il pas toujours valable en 212 ? Le jeu ne vaut-il pas la chandelle ?
En tout cas le mouvement social féminin a plus d’arguments aujourd’hui pour porter sur la place publique le débat d’une femme à la présidence du Sénat.
Face au débat sur la présidence de l’assemblée nationale, le Président Macky SALL a rendu un arbitrage politiquement acceptable. Il se doit de faire de même à tous les échelons de la représentation politique. Si une femme de qualité, d’éthique et d’expérience, membre de l’APR (condition déclarée…) pose sa candidature à la présidence du Sénat, Macky SALL pourrait être dans une position politiquement inconfortable. Mais l’une des vocations de l’homme politique est la justesse de l’arbitrage rendu.
Un homme a été élu président de l’assemblée nationale. Et pourquoi pas une femme à la tête du Sénat. Ainsi, la parité parlementaire sera respectée sous l’ère Macky SALL.
Cet ordre institutionnel se caractérise par son ambivalence. Il garantit la rupture attendue dans la pratique et participe grandement à la promotion de la parité dans les institutions. Peut être qu’une candidature féminine se prépare au sein de l’APR ou de la coalition BBY.

ALY KHOUDIA





Vendredi 24 Août 2012
aly khoudia sene




1.Posté par Billal le 24/08/2012 14:15
Je ne suis pas fan du ps mais honnetement ce poste doit revenir à Tanor Dieng. Il y va de l'équilibre politique du pays.

2.Posté par CHERIF AIDARA le 24/08/2012 15:01
chérif aidara le petit fils de cheikh sadibou aidara grand marabout
est la aujourdhui pour aider ce qui on besoin de lui pour tout les domaine
amour chance reussite travail mariage santé succés dans vos entreprises basé sur le saint coran incha allah kou gneuw sa adio fadiou
thi barké cheikhna cheikh sadibou thi barké yonentebi mouhamad salalahou aleyhi wa salam wa salatou wa salam hairou leumbiya badar ak ouhout
contact ;00221 77 921 57 39 MERCI

3.Posté par APR le 24/08/2012 15:06
De quel équilibre tu parles? tu es fou ou quoi? L'Apr seule peut et doit présider le Sénat, sounou yélwann ngén beug keup

4.Posté par DEUGOU le 27/08/2012 11:22
NOUS NE VOULONS DU SENAT DE GRACE



Dans la même rubrique :

AIDA CHERIE - 22/05/2015