
Sauf que le « Président de tous les sénégalais » est plutôt entrain d'entamer de bonnes bouchées de ce pain-là, non pas seulement en accordant, il y a quelques jours, sa toute première grande sortie au bien nommé Jeune Afrique L'intelligent, mais surtout en triant sur le facies… pardon le volet quelques six représentants d'organes de presse pour avoir le privilège de lui poser des questions. A eux le repas frais, à nous autres les restes froids du diner ziguinchorois que l'on nous servira plus tard comme un vulgaire os à ronger…
Aussi, avons-nous au moins le privilège de choisir les morceaux… à ronger.
En « remettant les choses à leur place », le Chef de l'Etat Macky Sall, dans son interview télévisée, radiodiffusée et… téléguidée depuis Ziguinchor, estime qu'il n'appartient pas au Président de la République qu'il est, « de juger des gestionnaires ou même de les envoyer devant la justice ».
Plus loin, parlant de Karim Wade, Macky Sall déclare « Je ne vois pas pourquoi il ne doit pas être audité sur sa gestion, d'ailleurs il le sera comme tous les autres. » Première contradiction d'un président qui, d'une part veut clamer un souci d'équidistance voire de séparation des pouvoirs et d'autre part, « rassurer » les uns et les autres sur sa volonté d'équité des citoyens. Un exercice d'équilibrisme plutôt mal négocié, mais qu'à cela ne tienne… C'était le but de la manœuvre communicationnelle.
A force de manœuvre, on découvre la capacité du président Macky qui, alors candidat à la présidentielle, dans son programme «Yoonu Yokkute », avait promis de soumettre la question du maintien ou non du Sénat aux Sénégalais. C'est-à-dire par référendum. Aujourd'hui, le Président non seulement décide de manière arbitraire de maintenir le Sénat mais parle même de « quotas » sans que personne ne s'en émeuve. Tout comme la question brûlante de l'énergie n'a pas, malheureusement, suscité la flamme que l'on aurait pu attendre du « feu » de questions à lui adressées et qui fait entendre que notre indépendance énergétique dépendrait de la Mauritanie voisine, avec tout ce que ce pays « frère » envoie comme des relents de « bon voisinage » depuis 1989 et qui a récemment manifesté sa fraternité avec l'expulsion de ressortissants sénégalais vivants en Mauritanie, ne disposant pas de cartes de séjour.
Passons sur la minute de propagande en direction de la coalition Benno Bok Yakaar sur la pêche à la majorité à l'Assemblée, mais aussi sur un Premier ministre qui est tout sauf « apolitique », pour revenir… ronger le morceau succulent de la presse.
Ah oui, il semble, selon le président Macky Sall que « la presse étrangère a fait son travail de journalistes ». Superbe pied de nez pour la presse nationale qui croule et en vomit souvent sous les sollicitations des candidats aux élections. N'est-ce pas Monsieur le candidat de Macky 2012. A ces occasions, ils ( la presse nationale) ne s'entendaient certainement pas dire que « c'est à eux de venir à nous »… Il serait d'ailleurs intéressant de savoir comment ils ont fait, ceux-là qui étaient en face de Macky président, à Ziguinchor ? Mais c'est vrai que, sur ce « plateau merveilleux », il n'y avait pas que la presse… nationale. Cette presse nationale tellement pas considérée qu'on en prend la chienlit pour la bombarder PCA.
Aussi, avons-nous au moins le privilège de choisir les morceaux… à ronger.
En « remettant les choses à leur place », le Chef de l'Etat Macky Sall, dans son interview télévisée, radiodiffusée et… téléguidée depuis Ziguinchor, estime qu'il n'appartient pas au Président de la République qu'il est, « de juger des gestionnaires ou même de les envoyer devant la justice ».
Plus loin, parlant de Karim Wade, Macky Sall déclare « Je ne vois pas pourquoi il ne doit pas être audité sur sa gestion, d'ailleurs il le sera comme tous les autres. » Première contradiction d'un président qui, d'une part veut clamer un souci d'équidistance voire de séparation des pouvoirs et d'autre part, « rassurer » les uns et les autres sur sa volonté d'équité des citoyens. Un exercice d'équilibrisme plutôt mal négocié, mais qu'à cela ne tienne… C'était le but de la manœuvre communicationnelle.
A force de manœuvre, on découvre la capacité du président Macky qui, alors candidat à la présidentielle, dans son programme «Yoonu Yokkute », avait promis de soumettre la question du maintien ou non du Sénat aux Sénégalais. C'est-à-dire par référendum. Aujourd'hui, le Président non seulement décide de manière arbitraire de maintenir le Sénat mais parle même de « quotas » sans que personne ne s'en émeuve. Tout comme la question brûlante de l'énergie n'a pas, malheureusement, suscité la flamme que l'on aurait pu attendre du « feu » de questions à lui adressées et qui fait entendre que notre indépendance énergétique dépendrait de la Mauritanie voisine, avec tout ce que ce pays « frère » envoie comme des relents de « bon voisinage » depuis 1989 et qui a récemment manifesté sa fraternité avec l'expulsion de ressortissants sénégalais vivants en Mauritanie, ne disposant pas de cartes de séjour.
Passons sur la minute de propagande en direction de la coalition Benno Bok Yakaar sur la pêche à la majorité à l'Assemblée, mais aussi sur un Premier ministre qui est tout sauf « apolitique », pour revenir… ronger le morceau succulent de la presse.
Ah oui, il semble, selon le président Macky Sall que « la presse étrangère a fait son travail de journalistes ». Superbe pied de nez pour la presse nationale qui croule et en vomit souvent sous les sollicitations des candidats aux élections. N'est-ce pas Monsieur le candidat de Macky 2012. A ces occasions, ils ( la presse nationale) ne s'entendaient certainement pas dire que « c'est à eux de venir à nous »… Il serait d'ailleurs intéressant de savoir comment ils ont fait, ceux-là qui étaient en face de Macky président, à Ziguinchor ? Mais c'est vrai que, sur ce « plateau merveilleux », il n'y avait pas que la presse… nationale. Cette presse nationale tellement pas considérée qu'on en prend la chienlit pour la bombarder PCA.
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