Oui à la décentralisation mais non au gaspillage et aux dépenses superflues

. « Décentraliser » les conseils des ministres dans les différentes régions du Sénégal ne ferait qu’engendrer des coûts superflus qui vont en l’encontre de l’optique de la réduction du train de vie de l’Etat initié par le gouvernement de Macky SALL, des coûts qui auraient pu être investis dans d’autres domaines.


Oui à la décentralisation mais non au gaspillage et aux dépenses  superflues
La délocalisation des réunions des conseils des ministres dans les régions est-elle une bonne idée ? Gueum Sa Rew ne le pense pas ! En effet nous sommes convaincus qu’il convient de réformer la politique de décentralisation et de régionalisation initiée en 1996. « Décentraliser » les conseils des ministres dans les différentes régions du Sénégal ne ferait qu’engendrer des coûts superflus qui vont en l’encontre de l’optique de la réduction du train de vie de l’Etat initié par le gouvernement de Macky SALL, des coûts qui auraient pu être investis dans d’autres domaines. Gueum Sa Rew pense qu’une politique de décentralisation réussie passe par une proximité aves les populations. Ceci ne peut être réalisable qu’en dotant les différentes régions du Sénégal de véritables pôles de décisions locales avec des moyens adaptés. En lieu et place des conseils des ministres pourquoi ne pas décentraliser complément certains ministères à l’intérieur du Pays. Ainsi le ministère de l’Agriculture pourrait par exemple être implanté dans la région de Kaolack, fief du bassin arachidier, pour ne citer que cet exemple la. Cette décision du gouvernement fait l’effet « poudre aux yeux », une vraie réforme de la politique de décentralisation doit être mené sur le fond et non sur la forme comme actuellement.
Dimanche 10 Juin 2012
Guem Sa Rew




1.Posté par le démocrate le 10/06/2012 11:02
loloy vérité

2.Posté par Momar Idrissa NDIAYE le 10/06/2012 12:04
Le Président Macky SALL se trompe de paradigme
«DECENTRALISER LA REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DANS LES REGIONS» :

La réunion du Conseil des ministres, ou plus exactement la tenue dudit conseil, n’est pas véritablement centralisée à Dakar. C’est justement pour l’Exécutif, dont le Palais de la république est le siège, l’instrument par excellence de prise de décision. DAKAR, capitale-administrative, est à la fois le LIEU NATUREL D’IMPLANTATION des Institutions de la république et leur LIEU D’EXERCICE ET DE FONCTIONNEMENT. Certes, une délocalisation du Conseil des ministres (parce que c’est de ça qu’il s’agit) est envisageable, mais sa portée reste SYMBOLIQUE.

DECONCENTRATION DU POUVOIR DE DECISION :
Une réelle politique de proximité devra plus fondamentalement reposer sur une véritable déconcentration du pouvoir de décision. LE MAITRE-MOT EST DECONCENTRATION. Exact, les régions ont besoin d’attention, mais c’est plus exactement le STATUT de la région administrative qui devrait évoluer. Cela dans le cadre d’une REFORME ADMINISTRATIVE CONSENSUELLE destinée au renforcement de la décentralisation et tournée résolument vers l’aménagement du territoire. La région, prise comme division administrative, pourrait tout simplement disparaitre. Emportant avec elle la Gouvernance et les Administrations régionales, la région laisserait ainsi place au département, devenu première division administrative munie de toutes les structures déconcentrées nécessaires à la GESTION DE PROXIMITE.

AMENAGEMENT DU TERRITOIRE :
Ne jamais perdre de vue que LE DEVELOPPEMENT HUMAIN, dont l’indice est très faible au Sénégal, REPOSE ESSENTIELLEMENT SUR L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE. Le Préfet chef de l’Exécutif-départemental, devra, bien plus que la fonction de représentation, IMPULSER ET CONDUIRE l’exécution de programmes locaux de développement(PDL). Ici, c’est le CONSEIL DEPARTEMENTAL DE DEVELOPPEMENT (CDD), et non pas en tant que tel le Conseil des ministres, qui est l’organe approprié dans la gestion de proximité. L’avantage du terrain confère aux acteurs-locaux une connaissance des hommes et du milieu INCONTESTABLEMENT inégalable. Mettre le pouvoir de décision entre ces MAINS EXPERTES est un gage de réussite dans une construction nationale équilibrée. Au fond ce qui importe ce ne sont pas les mots « Décret-présidentiel » ou « Arrêté-préfectoral », mais la réelle capacité d’action sur les hommes et sur le milieu.

COLLECTIVITE TERRITORIALE DECENTRALISEE :
Bien entendu, la région (NOUVELLE-FORMULE) érigée en collectivité territoriale décentralisée présente le plus grand intérêt pour (entre autres choses) le règlement de la crise casamançaise. Elle ne sera plus placée sous la TUTELLE d’un Gouverneur nommé, mais dirigée par un RESPONSABLE élu démocratiquement, donc, au LEADERSHIP accepté. Dotée d’une personnalité juridique et d’une autonomie de gestion, la région, sans être un Etat dans l’Etat, acquière de fait un STATUT POLITIQUE. La déconcentration (Décentralisation, Régionalisation…) peut, si j’ose dire, « libérer » la région, des pesanteurs d’une CENTRALISATION AUTORITAIRE.
Pour un SOUTIEN-CRITIQUE : Sénégalais debout.
M. Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP/Thiès

3.Posté par Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP/Thies le 10/06/2012 12:31
Le Président de la république, vu la constitution notamment en son article « nullaire », décrète :
Article 1er :
Monsieur Macky SALL matricule 25.03.2012 est nommé Ndar-zident de la république en remplacement de Monsieur Alioune Badara DIAGNE/Golbert appelé à faire valoir ses droits à la retraite.
Article 2 :
Le présent décret sera publié au journal de l’AOF.
Fait à Ndar, le 07 Juin 2012
Le Ndar-zident de la république
Son Excellence Macky SALL

4.Posté par sarzo le 10/06/2012 20:16
Il s'agit tout simplement de battre campagne en utilisant les moyens de l'Etat de façon légale. Ce n'est par la ruse qu'on gouverne.



Dans la même rubrique :

AIDA CHERIE - 22/05/2015