OFFENSIVE SOCIALE


OFFENSIVE  SOCIALE
Gérer le pouvoir en Démocratie exige une vigilance de  tous les instants. Pour s’enquérir de l’état réel de l’opinion publique. Même « quand tout semble aller bien ». A fortiori quand on constate des difficultés qui perdurent.
Dans un tel contexte, il faut rester en alerte permanente et surtout essayer de prendre des initiatives fortes. Pour susciter l’espoir d’abord et, ensuite transformer l’essai pour que le plus grand nombre possible de promesses de campagne soient tenues. Ou soient en voie de l’être à l’orée de la fin du mandat présidentiel.
A cet égard, il faut apprécier positivement l’offensive sociale qui va être lancée à la rentrée et qui permettra au président Macky Sall de mettre en œuvre la couverture maladie universelle (CMU) et l’octroi de « bourses familiales ».Des promesses de campagne majeures ! L’impact social sera immédiat avec des dizaines de milliers de personnes qui vont être touchées et soulagées. Ce qui va enclencher une dynamique salutaire sur les plans de la santé, du social et de l’économie nationale en général.
« Faire bouger les choses » n’est pas affaire de slogan et de proclamation bruyante. L’action efficace qui cible les populations les moins favorisées est la mieux indiquée pour combattre la pauvreté et bâtir l’émancipation véritable.
Le Président Lula  a montré le chemin en faisant sortir environ 30 millions de Brésiliens de la  pauvreté au terme de ses deux mandats historiques.
La preuve était déjà faite que la misère n’est pas une fatalité et que la politique n’est pas impuissante; même en temps de crise économique mondiale. Le volontarisme a certes des limites; mais demeure un impératif dans les pays du Sud (et même au Nord si on considère, par exemple, la grande victoire de OBAMA pour l’assurance maladie) pour briser les fers du statu quo et de la résignation.
Le Président Macky Sall a été élu par plus de 65%  des Sénégalais pour opérer une rupture décisive sur tous les plans. Il a raison de commencer par les plus démunis qui vivent dans la précarité et méritent tout le soutien de l’ensemble de la communauté nationale pour s’en sortir.
Car leur sort est  intrinsèquement lié à celui du pays dans sa globalité. La Démocratie authentique ne peut accepter que des millions de citoyens sénégalais soient laissés sur le bord de la route du progrès. Il faut rétablir l’équilibre social et corriger les injustices subies par les populations rurales depuis si longtemps, elles qui ont consenti des sacrifices énormes  pour que les premières écoles soient bâties, les premiers hôpitaux construits et de nombreuses autres infrastructures essentielles réalisées.
Certes la CMU et les bourses familiales ne vont pas résoudre tous les problèmes; mais elles traduisent dans les faits la volonté en acte de l’Etat de répondre aux besoins des populations. Une volonté de faire bouger réellement les choses et de booster le développement national.
Mais pourquoi alors avoir attendu si longtemps ? Pour bien ficeler le projet et agir de la manière la plus efficace possible dans le sens de la justice sociale qui exige respect des équilibres régionaux et équité envers toutes les personnes éligibles dans tout le pays.
La difficulté tient aussi à la nécessité d’étaler l’action dans le temps pour toucher toutes les personnes partout sur le territoire national dans  un délai raisonnable. C’est un défi de taille  qui doit être relevé dans la rigueur et l’impartialité.
Il faudrait, dans cette optique, élaborer une communication qui éclaire la lanterne des citoyens de manière objective et qui donc lève doutes et suspicions. Ce n’est pas gagné d’avance  car les médias ne bruissent que de la fureur des évènements sensationnels. D’ailleurs à défaut d’en trouver, ils ne se gênent pas pour en créer.
Mettre en exergue des politiques réellement favorables aux populations ne les fait pas naturellement courir. Il faudra les pousser dans les STARTING-BLOCKS. Pour qu’elles accompagnent l’action de l’Etat, dans ce domaine précis, en toute liberté.
                                                                                                
   Mouhamadou M.Dia
                                                                      Journaliste - Prof de Philo
 
Mardi 30 Juillet 2013




1.Posté par Malick sané le 30/07/2013 12:05
Bourse sociale 25 000 fcfa tous les 3 mois alors que le sac de riz coûte presque 25 000 fcfa ce qui équivaut à dire que ces familles déshérités utiliseront un sac de riz tous les 3 mois. Quelle réalisation!!!

Votre diarrhée verbale ne fait qu'enfoncer votre mentor Monsieur DIA.

2.Posté par baba le 30/07/2013 12:49
cette bourse n'est destinée à acheter un sac de riz: c'est pour aider les familles suivre les etudes de leurs enfants (inscriptions et fournitures) et aussi leur suivi medical! Mon cher il ya des familles à qui cette somme compte! c'est deja une chose! saluons-le!

3.Posté par paco le 31/07/2013 22:40
DIARRHÉE VERBALE POUR OBTENIR UN POSTE. MONSIEUR LE PRESIDENT, FAITES QUELQUE CHOSE WAAY



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