« Le sentiment d’avoir été utile à sa nation console de tout. »
![Me Souleymane Ndéné Ndiaye : un homme d’Etat à féliciter ! Me Souleymane Ndéné Ndiaye : un homme d’Etat à féliciter !](https://www.dakaractu.com/photo/art/default/4725788-7059495.jpg?v=1347736675)
Ce jeudi 03 Septembre c’est avec une joie immense que j’ai lu la une des journaux. Il y était mentionné que vous avez aidé à sauver la vie de sénégalais, d’africains, d’humains tout court, condamnés à mort au pays de Yaya Jammeh : la Gambie.
Quand une vie est sauvée, peut importe que ce soit « jusqu’à la fin de l’année », l’humanité toute entière doit s’en réjouir.
Celui-ci s’émeut pour les inondations, celui-là pour le film blasphématoire « Innocence of muslims ». L’un s’offusque du sort des syriens, l’autre de l’insécurité dans la banlieue. Moi, je m’émeus du sort des condamnés à mort en Gambie. Chacun réagit selon sa sensibilité et c’est l’addition de ces réactions qui, dans une société libre, finit par recouvrir la totalité des malheurs du monde où on ne l’est pas.
Voilà pourquoi, au lieu de reprocher à mon voisin de ne pas partager mon émotion du moment (qui commande ces lignes de remerciement) je m’en réjouis, puisque la sienne le porte ailleurs où je ne suis pas. Ce pluralisme, c’est la démocratie du cœur social. De même que personne, dans la nation, ne peut prétendre à lui seul représenter l’ensemble des valeurs qui la fondent, personne ne saurait prétendre, dans la sensibilité aux malheurs d’autrui, les assumer tous.
Monsieur le Premier Ministre vous avez assumé votre part d’émotion à l’exécution d’humains en terre gambienne en faisant ce qu’on attend d’un homme d’Etat au-delà des appartenances partisanes.
Vous ne pouvez pas tout faire, c’est vrai, mais la limitation de la générosité admissible dans le temps ne l’est guère dans l’espace. Nous oserons attendre de vous d’autres actions de ce genre à l’endroit de la situation précaire dans le milieu scolaire (l’année scolaire à venir risque d’être la plus mouvementée de l’histoire du Sénégal – pourvu que je me trompe), dans les relations sénégalo-mauritaniennes qui ne sont pas des meilleures, dans la prise en charge des droits des sénégalais de l’extérieur dans leur pays d’accueil respectif…
Certes il y’aura toujours des détracteurs, des cœurs hémiplégiques, que l’à priori des convictions mobilise d’un côté et paralyse de l’autre, des cœurs que l’idéologie n’irrigue qu’à moitié. Il y’a par obstruction partisane, des infarctus de la générosité.
Monsieur le Premier Ministre, votre acte a été d’une grande générosité à l’endroit des condamnés à mort, de leur famille, de l’humanité mais aussi à l’endroit du pouvoir en place qui je le pense appréciera à sa juste valeur sans voir derrière un coup politique ; sachant que la vraie stratégie politique et « machiavélique » de l’opposant serait de laisser la situation pourrir et pousser le Sénégal et la Gambie vers une brouille qui serait perçu comme un mauvais point dans l’escarcelle du nouveau Président Macky Sall.
Mon rêve reste de voir tous les sénégalais compétents travailler la main dans la main pour qu’enfin émerge notre pays au-delà des luttes partisanes, des oppositions à tout va, insensées et qui ne mènent à rien. Notre pays a trop souffert de cet état de fait. Il est temps que vous vous retrouviez tous autour de ce grand parti dont nous détenons tous une carte de membre : Le Sénégal !
PS : 42 sénégalais c’est l’effectif d’une classe ; c’est quatre équipes de football dans un terrain à 2 unités près.
Encore une fois Monsieur Le Premier Ministre Merci !!!!!!!
Souleymane Ly
77 651 65 05
julesly10@yahoo.fr
Quand une vie est sauvée, peut importe que ce soit « jusqu’à la fin de l’année », l’humanité toute entière doit s’en réjouir.
Celui-ci s’émeut pour les inondations, celui-là pour le film blasphématoire « Innocence of muslims ». L’un s’offusque du sort des syriens, l’autre de l’insécurité dans la banlieue. Moi, je m’émeus du sort des condamnés à mort en Gambie. Chacun réagit selon sa sensibilité et c’est l’addition de ces réactions qui, dans une société libre, finit par recouvrir la totalité des malheurs du monde où on ne l’est pas.
Voilà pourquoi, au lieu de reprocher à mon voisin de ne pas partager mon émotion du moment (qui commande ces lignes de remerciement) je m’en réjouis, puisque la sienne le porte ailleurs où je ne suis pas. Ce pluralisme, c’est la démocratie du cœur social. De même que personne, dans la nation, ne peut prétendre à lui seul représenter l’ensemble des valeurs qui la fondent, personne ne saurait prétendre, dans la sensibilité aux malheurs d’autrui, les assumer tous.
Monsieur le Premier Ministre vous avez assumé votre part d’émotion à l’exécution d’humains en terre gambienne en faisant ce qu’on attend d’un homme d’Etat au-delà des appartenances partisanes.
Vous ne pouvez pas tout faire, c’est vrai, mais la limitation de la générosité admissible dans le temps ne l’est guère dans l’espace. Nous oserons attendre de vous d’autres actions de ce genre à l’endroit de la situation précaire dans le milieu scolaire (l’année scolaire à venir risque d’être la plus mouvementée de l’histoire du Sénégal – pourvu que je me trompe), dans les relations sénégalo-mauritaniennes qui ne sont pas des meilleures, dans la prise en charge des droits des sénégalais de l’extérieur dans leur pays d’accueil respectif…
Certes il y’aura toujours des détracteurs, des cœurs hémiplégiques, que l’à priori des convictions mobilise d’un côté et paralyse de l’autre, des cœurs que l’idéologie n’irrigue qu’à moitié. Il y’a par obstruction partisane, des infarctus de la générosité.
Monsieur le Premier Ministre, votre acte a été d’une grande générosité à l’endroit des condamnés à mort, de leur famille, de l’humanité mais aussi à l’endroit du pouvoir en place qui je le pense appréciera à sa juste valeur sans voir derrière un coup politique ; sachant que la vraie stratégie politique et « machiavélique » de l’opposant serait de laisser la situation pourrir et pousser le Sénégal et la Gambie vers une brouille qui serait perçu comme un mauvais point dans l’escarcelle du nouveau Président Macky Sall.
Mon rêve reste de voir tous les sénégalais compétents travailler la main dans la main pour qu’enfin émerge notre pays au-delà des luttes partisanes, des oppositions à tout va, insensées et qui ne mènent à rien. Notre pays a trop souffert de cet état de fait. Il est temps que vous vous retrouviez tous autour de ce grand parti dont nous détenons tous une carte de membre : Le Sénégal !
PS : 42 sénégalais c’est l’effectif d’une classe ; c’est quatre équipes de football dans un terrain à 2 unités près.
Encore une fois Monsieur Le Premier Ministre Merci !!!!!!!
Souleymane Ly
77 651 65 05
julesly10@yahoo.fr
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