MALI : RIPOSTE SALUTAIRE


MALI : RIPOSTE SALUTAIRE
Contre les terroristes il n’y a qu’un seul choix possible : faire face en utilisant la force légitime.
C’est ce que fait la France, dans le respect des résolutions des Nations Unies et en répondant à l’appel du Président du Mali, autorité consensuelle et qui était auparavant Président de l’Assemblée Nationale. C’est dire que M. Dioncounda Traoré a tous les droits pour parler au nom de son peuple dans le contexte actuel.
L’intervention française était d’autant plus nécessaire et salutaire que les terroristes qui occupent le Nord du Mali depuis des mois avaient entamé une offensive pour conquérir le Sud du pays. Avec des armes ultra-modernes et des combattants aguerris, ils étaient en train d’ouvrir la route de Bamako face à une armée malienne mal équipée et désorganisée.
Il y avait urgence voire danger de mort pour le Mali et risque de déstabilisation totale de la sous-région. En effet si les terroristes avaient hissé leur drapeau à Bamako, le poison de la tyrannie serait inoculé dans tous les autres pays de manière insidieuse. Et à court terme toutes les Démocraties fragiles de la sous-région seraient déstabilisées, avec des conséquences sociales, économiques et politiques terrifiantes.
Si on fait un minimum d’analyse géopolitique ; on se rend compte que l’avenir du Mali ne peut laisser indifférent aucun pays de l’Afrique de l’Ouest et ceux qui lui sont frontaliers sont concernés en premier lieu.
Il est donc logique que le Sénégal mobilise des troupes pour participer à la libération du Mali aux côtés des forces françaises, béninoises, togolaises, nigériennes, nigérianes, etc.
Le temps des cogitations est derrière nous. Les terroristes ont accéléré le cours de l’Histoire en imposant la critique des armes.
Le Président Macky Sall a donc fait un choix patriotique et panafricaniste en décidant d’envoyer des soldats sénégalais pour prendre part à la mission internationale pour libérer le territoire malien.
Les forces qui agissent au nom de la communauté internationale, dans le respect des résolutions de l’ONU et de l’Union Africaine, ont la capacité de battre les terroristes.
Et de restaurer la souveraineté nationale de l’Etat sur l’ensemble du territoire malien.
Dans cette période de guerre chaque nation doit faire bloc. C’est le cas en France où toutes les formations politiques et tous les leaders qui se sont prononcés, sans exception, ont exprimé leur soutien au Président François Hollande.
Il devrait en être de même au Sénégal où l’unité nationale doit prévaloir quelles que soient les batailles politiques et politiciennes en cours. Pour soutenir nos soldats qui vont prendre tous les risques.
Au vu de ce qui se passe sur le terrain où l’aviation française est en train de faire place nette ; l’issue du combat ne fait pas de doute. Pour autant sécuriser l’immense territoire désertique du Nord Mali qui est plus grand que la France sera une tâche herculéenne.
Il sera urgent aussi pour l’Etat malien de trouver des solutions démocratiques avec les citoyens paisibles de cette zone, en respectant leurs droits légitimes.
Pour l’heure il faut combattre et vaincre les terroristes en leur infligeant des pertes telles que l’envie de recommencer ne les prenne plus.
Il ne faut surtout pas tomber dans le piège d’un éventuel appel au dialogue de la 25ème heure. Les terroristes ne dialoguent pas ; ils tuent.
A leur force destructrice, il faut opposer une puissance encore plus dévastatrice. C’est le seul langage qu’ils comprennent.
Cette épreuve renforce naturellement les relations particulières entre la France et les pays africains.
Tout en prenant en compte les douleurs et les vicissitudes de l’Histoire ; il est important d’apprécier, au plus haut point, la célérité et le courage de la décision du Président François Hollande.
Que la France ait des intérêts à défendre, soit. Mais, dans ce cas précis ses intérêts et les nôtres convergent. Il faut s’en féliciter.
Mouhamadou M. Dia
Professeur de Philosophie-Journaliste
Mardi 15 Janvier 2013
Mouhamadou M. DIA




1.Posté par Sow1 le 17/01/2013 12:47
Opportuniste, tais-toi ! On te connait.



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