Pour un vrais changement

MACKY SALL… L’homme et ses perspectives dangereuses pour le Sénégal
Malgré la plastique enveloppée, l’homme pèche par manque de relief en la personnalité Et surtout en la personnalité politique. Il fait partie de ces politiques qui mourraient dans le plus grand anonymat sans le président Abdoulaye Wade. L’homme politique Macky Sall n’a été connu des Sénégalais que bien après l’avènement de l’alternance politique de 2000. Même au sein de la Cellule initiatives et stratégies (Cis), il a toujours fait montre d’un manque notoire de poigne. Cependant, cette faiblesse de caractère, il sait la compenser par une capacité prodigieuse dans la manipulation. Il est toujours à l’ombre quand d’autres s’activent et parlent pour lui.
En intimité, c’est Marième Faye, son épouse qui décide de tout. Avant d’approfondir la réflexion sur l’homme de réseaux occultes et insoupçonnables, levons davantage bien des coins de voile sur l’homme politique. C’est pour démontrer son inconsistance. La détermination et l’engagement n’ont jamais été les caractéristiques de Macky Sall. Par exemple, sa maîtrise en géologie, il l’a eue au cours d’une mémorable année blanche à l’université de Dakar. Donc, il figurait parmi la poignée de défaillants de cette période de combats pour des causes justes. Au plus fort des années de braise, Macky Sall n’a jamais figuré au peloton des militants défiant les agents de la sécurité publique. Voilà ce qui explique sa méconnaissance de la prison de Rebeuss. Pour n’avoir jamais été arrêté. Ni avec AJ/Pads, ni avec le Pds, les partis de son cursus politique plus que terne. Macky est un homme sans conviction. Son secret, c’est le situationnisme, la manipulation, pour arriver à ses fins.
Peu après l’arrivée au pouvoir du président Abdoulaye Wade, Macky Sall a failli réussir une fronde des cadres au sein du Pds, pour obtenir la Direction générale des Industries chimiques du Sénégal (Ics), poste qui le faisait quasiment fantasmer. A l’époque, il s’agissait d’un fleuron de l’économie nationale. Qu’il aura concouru à faire couler, après avoir succédé à Abdoulaye Bathily au Ministère des Mines. Il est utile de rappeler que Macky Sall a fait un intense lobbying auprès du même Abdoulaye Bathily. Au point que ce fut celui-ci qui plaidera par deux fois sa cause auprès du président Abdoulaye Wade. Une autre preuve que Macky Sall est un expert dans le situationnisme : jamais au cours de l’histoire politique de notre jeune nation, l’ascension d’un homme politique n’a été aussi fulgurante. Du Ministère des Mines en passant par celui de l’Intérieur jusqu’à la Primature, il lui aura fallu moins de quatre années.
Pas parce qu’il est compétent, mais parce qu’il a su profiter au maximum de l’aura, de l’état de grâce, du président Abdoulaye Wade. Après, Macky Sall est tombé dans le même travers politique que son prédécesseur à la Primature, un certain Idrissa Seck. Pour avoir quasiment réussi à noyauter l’administration nationale et les structures du Parti démocratique sénégalais avec ses affidés. C’est sur l’Anoci, avec les affaires du ‘’Corbeau’’ (ce jeune étudiant sénégalais de France qui disait détenir des preuves de concussion et de corruption contre Abdoulaye Baldé et Karim Wade. Il n’en était rien. Libéré sous condition, il a été exfiltré du Sénégal et ses victimes plaignantes devant le tribunal se demandent encore comment ? ) et de l’audit, que son stratagème sera éventré. Et pour toutes ces affaires, Macky Sall va se débiner et se décharger sans le moindre scrupule sur ses proches collaborateurs. Face à un journaliste de la place, Mamadou Seck - son successeur à la présidence de l’Assemblée nationale - a levé un coin du voile.
Il avait déclaré avoir été un des derniers signataires de la pétition relative à la destitution de Macky Sall du perchoir de l’Assemblée nationale, parce qu’il venait de découvrir la perfidie de l’homme. Macky Sall est allé dire au président Abdoulaye Wade qu’il n’était pour rien dans l’affaire de l’audit réclamé par l’Assemblée nationale sur la gestion de l’Anoci. Or, il aurait suffit de convoquer la conférence des présidents de l’Institution, pour en régler le problème de la paternité. Encore que dans le fonds de cette affaire, comme dans celle dite du ‘’Corbeau’’, des indices plus que concordants ont mené jusqu’à lui. Dans un point de presse au cours de ce week-end, Macky Sall a dit sa volonté de gérer le problème de l’homosexualité. Qu’entend-t-il par ‘’gérer’’ ? Pour peu qu’on soit subtil, on appréhende la nuance. Macky Sall n’est pas un homme libre. Manipulateur et situationniste hors pair, il est aujourd’hui pris à son propre jeu par des lobbys plus que douteux et par des officines plus que mystérieuses. Osons le dire sans tiquer, Macky Sall n’est pas un homme libre. Et c’est en cela que ses perspectives représentent un réel danger pour le Sénégal. Comment un homme qui en 2002 louait un modeste studio à Derklé et traînait des dettes au boutiquier et à la pharmacie du coin, peut-il aujourd’hui compter et peser en milliards de nos francs ? Justement Macky Sall ne rassure personne.
Pire, avec Macky Sall au pouvoir, le risque d’un conflit avec le voisin mauritanien n’est pas à écarter. Avec le recul, beaucoup d’observateurs ont compris qu’au-delà de la rixe entre pasteurs et cultivateurs sénégalais et mauritaniens du village de Diawara ayant déclenché les tristes évènements de 1989, il y avait le conflit latent depuis l’avènement de l’Etat mauritanien entre les ‘’Beydanes’’ (Maures blancs) et les Hal Pulaars de ce pays. Le Fouta étant à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie, au cours de la présente présidentielle, Macky Sall a été accusé à tort ou à raison d’avoir bénéficié d’un vote ethnique. Si cela s’avère, il est évident qu’il ne pourrait avoir les coudées franches face aux multiples problèmes de voisinage avec la Mauritanie. Chutons avec le cocktail molotov des alliances contre nature que draine, tel un boulet… de canon, le leader de l’Apr. Il en est déjà à soixante postes ministériels. Sans oublier une litanie de propositions aussi démagogiques les unes que les autres. Pour être un véritable otage pris en laisse un peu partout, une fois arrivé au pouvoir, Macky Sall n’est plus Macky Sall. Et c’est là que gît le drame cornélien de certains, pris sous son charme mais pas du tout rassurés. C’est largement suffisant pour ne pas espérait un changement.
Papa Daouda BADJI
Responsable Jeunesse Rewmi Bignona
Malgré la plastique enveloppée, l’homme pèche par manque de relief en la personnalité Et surtout en la personnalité politique. Il fait partie de ces politiques qui mourraient dans le plus grand anonymat sans le président Abdoulaye Wade. L’homme politique Macky Sall n’a été connu des Sénégalais que bien après l’avènement de l’alternance politique de 2000. Même au sein de la Cellule initiatives et stratégies (Cis), il a toujours fait montre d’un manque notoire de poigne. Cependant, cette faiblesse de caractère, il sait la compenser par une capacité prodigieuse dans la manipulation. Il est toujours à l’ombre quand d’autres s’activent et parlent pour lui.
En intimité, c’est Marième Faye, son épouse qui décide de tout. Avant d’approfondir la réflexion sur l’homme de réseaux occultes et insoupçonnables, levons davantage bien des coins de voile sur l’homme politique. C’est pour démontrer son inconsistance. La détermination et l’engagement n’ont jamais été les caractéristiques de Macky Sall. Par exemple, sa maîtrise en géologie, il l’a eue au cours d’une mémorable année blanche à l’université de Dakar. Donc, il figurait parmi la poignée de défaillants de cette période de combats pour des causes justes. Au plus fort des années de braise, Macky Sall n’a jamais figuré au peloton des militants défiant les agents de la sécurité publique. Voilà ce qui explique sa méconnaissance de la prison de Rebeuss. Pour n’avoir jamais été arrêté. Ni avec AJ/Pads, ni avec le Pds, les partis de son cursus politique plus que terne. Macky est un homme sans conviction. Son secret, c’est le situationnisme, la manipulation, pour arriver à ses fins.
Peu après l’arrivée au pouvoir du président Abdoulaye Wade, Macky Sall a failli réussir une fronde des cadres au sein du Pds, pour obtenir la Direction générale des Industries chimiques du Sénégal (Ics), poste qui le faisait quasiment fantasmer. A l’époque, il s’agissait d’un fleuron de l’économie nationale. Qu’il aura concouru à faire couler, après avoir succédé à Abdoulaye Bathily au Ministère des Mines. Il est utile de rappeler que Macky Sall a fait un intense lobbying auprès du même Abdoulaye Bathily. Au point que ce fut celui-ci qui plaidera par deux fois sa cause auprès du président Abdoulaye Wade. Une autre preuve que Macky Sall est un expert dans le situationnisme : jamais au cours de l’histoire politique de notre jeune nation, l’ascension d’un homme politique n’a été aussi fulgurante. Du Ministère des Mines en passant par celui de l’Intérieur jusqu’à la Primature, il lui aura fallu moins de quatre années.
Pas parce qu’il est compétent, mais parce qu’il a su profiter au maximum de l’aura, de l’état de grâce, du président Abdoulaye Wade. Après, Macky Sall est tombé dans le même travers politique que son prédécesseur à la Primature, un certain Idrissa Seck. Pour avoir quasiment réussi à noyauter l’administration nationale et les structures du Parti démocratique sénégalais avec ses affidés. C’est sur l’Anoci, avec les affaires du ‘’Corbeau’’ (ce jeune étudiant sénégalais de France qui disait détenir des preuves de concussion et de corruption contre Abdoulaye Baldé et Karim Wade. Il n’en était rien. Libéré sous condition, il a été exfiltré du Sénégal et ses victimes plaignantes devant le tribunal se demandent encore comment ? ) et de l’audit, que son stratagème sera éventré. Et pour toutes ces affaires, Macky Sall va se débiner et se décharger sans le moindre scrupule sur ses proches collaborateurs. Face à un journaliste de la place, Mamadou Seck - son successeur à la présidence de l’Assemblée nationale - a levé un coin du voile.
Il avait déclaré avoir été un des derniers signataires de la pétition relative à la destitution de Macky Sall du perchoir de l’Assemblée nationale, parce qu’il venait de découvrir la perfidie de l’homme. Macky Sall est allé dire au président Abdoulaye Wade qu’il n’était pour rien dans l’affaire de l’audit réclamé par l’Assemblée nationale sur la gestion de l’Anoci. Or, il aurait suffit de convoquer la conférence des présidents de l’Institution, pour en régler le problème de la paternité. Encore que dans le fonds de cette affaire, comme dans celle dite du ‘’Corbeau’’, des indices plus que concordants ont mené jusqu’à lui. Dans un point de presse au cours de ce week-end, Macky Sall a dit sa volonté de gérer le problème de l’homosexualité. Qu’entend-t-il par ‘’gérer’’ ? Pour peu qu’on soit subtil, on appréhende la nuance. Macky Sall n’est pas un homme libre. Manipulateur et situationniste hors pair, il est aujourd’hui pris à son propre jeu par des lobbys plus que douteux et par des officines plus que mystérieuses. Osons le dire sans tiquer, Macky Sall n’est pas un homme libre. Et c’est en cela que ses perspectives représentent un réel danger pour le Sénégal. Comment un homme qui en 2002 louait un modeste studio à Derklé et traînait des dettes au boutiquier et à la pharmacie du coin, peut-il aujourd’hui compter et peser en milliards de nos francs ? Justement Macky Sall ne rassure personne.
Pire, avec Macky Sall au pouvoir, le risque d’un conflit avec le voisin mauritanien n’est pas à écarter. Avec le recul, beaucoup d’observateurs ont compris qu’au-delà de la rixe entre pasteurs et cultivateurs sénégalais et mauritaniens du village de Diawara ayant déclenché les tristes évènements de 1989, il y avait le conflit latent depuis l’avènement de l’Etat mauritanien entre les ‘’Beydanes’’ (Maures blancs) et les Hal Pulaars de ce pays. Le Fouta étant à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie, au cours de la présente présidentielle, Macky Sall a été accusé à tort ou à raison d’avoir bénéficié d’un vote ethnique. Si cela s’avère, il est évident qu’il ne pourrait avoir les coudées franches face aux multiples problèmes de voisinage avec la Mauritanie. Chutons avec le cocktail molotov des alliances contre nature que draine, tel un boulet… de canon, le leader de l’Apr. Il en est déjà à soixante postes ministériels. Sans oublier une litanie de propositions aussi démagogiques les unes que les autres. Pour être un véritable otage pris en laisse un peu partout, une fois arrivé au pouvoir, Macky Sall n’est plus Macky Sall. Et c’est là que gît le drame cornélien de certains, pris sous son charme mais pas du tout rassurés. C’est largement suffisant pour ne pas espérait un changement.
Papa Daouda BADJI
Responsable Jeunesse Rewmi Bignona
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