A Mon Frère et Ami Madiambal Diagne
Directeur de Publication du Groupe Avenir Communication
A la lecture des récentes publications en date du vendredi 14 juin et samedi 15 Juin 2013 intitulés respectivement ‘’Les Bizarreries d’un réquisitoire’’ et ‘’Révélations sur un réquisitoire’’, sous la plume d’un journaliste du nom de Bocar Sakho qui, semblerait ‘’exclusivement investi et très au parfum’’ de l’affaire dite des produits phytosanitaires du Plan Jaxay,
Je me permets par amitié et devoir, de vous saisir par lettre ouverte pour dénoncer vigoureusement et regretter ce qui ressemble à un acharnement, un harcèlement du journal le quotidien à l’endroit de dignitaires du PDS que sont Madame Aida Ndiongue et Monsieur Oumar Sarr.
Et, J’ose me rassurer que vous comprendrez bien Monsieur le Directeur, l’esprit qui m’anime et les idéaux qui cadrent les principes et valeurs communément partagés pour un Sénégal de justice, de paix et de respect.
En parcourant les ¾ de page de l’édition du vendredi 14 Juin et la ½ page de celle du Samedi 15 Juin 2013, avec le titrage savamment coloré et révélateur, l’on serait tenté de poser la question de savoir si l’information est elle devenue si rare, voire précieuse au point qu’un organe de la catégorie du quotidien puisse procéder de la sorte ?
De votre liberté d’informer, force est de constater que le traitement qui en a été fait pose problème pour tout acteur soucieux de la neutralité de notre presse et de son devoir à une contribution de qualité au raffermissement de la démocratie chère à nous tous.
N’est-il pas là dangereux et inquiétant dans une république comme la notre qu’un simple journaliste veuille, sans argument convaincant faire bâillonner la volonté de l’autorité dans le cadre d’une procédure en cours et, sur quel fondement faudrait il un ‘’privilège de procédure’’ pour quiconque parmi nous autres Sénégalais?
Est-ce que l’importance de sommes présumées détournées doit elle être une raison suffisante pour mettre sous mandat de dépôt une quelconque personne sans la moindre preuve de sa culpabilité à moins que vous vouliez user de la puissance publique pour mettre de force Madame Aida Ndiongue en prison?
N’est-il pas là aussi une prétention démesurée de vouloir décider de l’agenda du juge au moment où se passent dans ce Sénégal des choses d’utilité sociale de plus grande importance sur lesquelles il serait utile de communiquer?
La conjoncture économique est elle si rude pour qu’on cède devant l’impérieuse mission d’information, de formation et d’éducation et, verser dans le règlement de comptes personnels à travers l’instrumentalisation de nos organes de presse qui se veulent contre pouvoir et société civile à équidistance des acteurs politiques ?
Ce qui de nos jours manque considérablement et expose notre démocratie, puisse que tous les leviers et ressorts en sont affectés, mettant en périls ce que nous tous avions combattu pour rendre notre justice plus forte, plus souveraine et au service de tous.
Est-ce la procédure judiciaire en cours opposant l’organe le quotidien et Aida Ndiongue qui en est l’arbre qui cache la forêt ?
Ne faudrait il pas s’y référer pour des raisons d’éthique et de morale professionnelle et, refuser à ce qu’il me semble dans un contexte de traque des biens supposés mal acquis devenu l’autel de toutes les dérives, d’être les béquilles d’une justice politique politicienne à deux vitesses à la défaveur d’un Etat de droit et des droits, qu’aucun démocrate ne saurait troquer quelque en soit le prix?
Il s’agit là d’un appel aux sens des responsabilités individuelle et collective en toutes circonstances pour tous ceux ou celles engagées dans la voix d’une démocratie libérée de toute passion, affranchie de toutes rancoeurs autour d’un socle de principes et valeurs partagées et séculaires.
Fraternellement
Lamine BA
Membre du CD du PDS
Directeur de Publication du Groupe Avenir Communication
A la lecture des récentes publications en date du vendredi 14 juin et samedi 15 Juin 2013 intitulés respectivement ‘’Les Bizarreries d’un réquisitoire’’ et ‘’Révélations sur un réquisitoire’’, sous la plume d’un journaliste du nom de Bocar Sakho qui, semblerait ‘’exclusivement investi et très au parfum’’ de l’affaire dite des produits phytosanitaires du Plan Jaxay,
Je me permets par amitié et devoir, de vous saisir par lettre ouverte pour dénoncer vigoureusement et regretter ce qui ressemble à un acharnement, un harcèlement du journal le quotidien à l’endroit de dignitaires du PDS que sont Madame Aida Ndiongue et Monsieur Oumar Sarr.
Et, J’ose me rassurer que vous comprendrez bien Monsieur le Directeur, l’esprit qui m’anime et les idéaux qui cadrent les principes et valeurs communément partagés pour un Sénégal de justice, de paix et de respect.
En parcourant les ¾ de page de l’édition du vendredi 14 Juin et la ½ page de celle du Samedi 15 Juin 2013, avec le titrage savamment coloré et révélateur, l’on serait tenté de poser la question de savoir si l’information est elle devenue si rare, voire précieuse au point qu’un organe de la catégorie du quotidien puisse procéder de la sorte ?
De votre liberté d’informer, force est de constater que le traitement qui en a été fait pose problème pour tout acteur soucieux de la neutralité de notre presse et de son devoir à une contribution de qualité au raffermissement de la démocratie chère à nous tous.
N’est-il pas là dangereux et inquiétant dans une république comme la notre qu’un simple journaliste veuille, sans argument convaincant faire bâillonner la volonté de l’autorité dans le cadre d’une procédure en cours et, sur quel fondement faudrait il un ‘’privilège de procédure’’ pour quiconque parmi nous autres Sénégalais?
Est-ce que l’importance de sommes présumées détournées doit elle être une raison suffisante pour mettre sous mandat de dépôt une quelconque personne sans la moindre preuve de sa culpabilité à moins que vous vouliez user de la puissance publique pour mettre de force Madame Aida Ndiongue en prison?
N’est-il pas là aussi une prétention démesurée de vouloir décider de l’agenda du juge au moment où se passent dans ce Sénégal des choses d’utilité sociale de plus grande importance sur lesquelles il serait utile de communiquer?
La conjoncture économique est elle si rude pour qu’on cède devant l’impérieuse mission d’information, de formation et d’éducation et, verser dans le règlement de comptes personnels à travers l’instrumentalisation de nos organes de presse qui se veulent contre pouvoir et société civile à équidistance des acteurs politiques ?
Ce qui de nos jours manque considérablement et expose notre démocratie, puisse que tous les leviers et ressorts en sont affectés, mettant en périls ce que nous tous avions combattu pour rendre notre justice plus forte, plus souveraine et au service de tous.
Est-ce la procédure judiciaire en cours opposant l’organe le quotidien et Aida Ndiongue qui en est l’arbre qui cache la forêt ?
Ne faudrait il pas s’y référer pour des raisons d’éthique et de morale professionnelle et, refuser à ce qu’il me semble dans un contexte de traque des biens supposés mal acquis devenu l’autel de toutes les dérives, d’être les béquilles d’une justice politique politicienne à deux vitesses à la défaveur d’un Etat de droit et des droits, qu’aucun démocrate ne saurait troquer quelque en soit le prix?
Il s’agit là d’un appel aux sens des responsabilités individuelle et collective en toutes circonstances pour tous ceux ou celles engagées dans la voix d’une démocratie libérée de toute passion, affranchie de toutes rancoeurs autour d’un socle de principes et valeurs partagées et séculaires.
Fraternellement
Lamine BA
Membre du CD du PDS
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