Lettre ouverte à l’Amiral du vaisseau Benno Bok YaaKar

"En politique, la communauté des haines fait presque toujours le fond des amitiés." disait Alexis de Tocqueville. Aujourd'hui le "Punching Ball" n'est plus là. Peut on feindre d'ignorer les risques d'explosion de cette usine à gaz que constitue le BBY. Nous voulons bien croire avec le président Abdou DIOUF qu'on peut "cimenter les convergences sans gommer les spécificités." Mais... Car il y a un mais..


Lettre ouverte à l’Amiral du vaisseau Benno Bok YaaKar
Le Paquebot BBY n’est pas insubmersible. Nous n’irons pas jusqu’à l’apparenter au bateau « Le Diola » quittant l’escale de Carabane dans la brume vespérale du 26 septembre 2002. Ce serait, jouer au cassandre téméraire. Vivement que le Benno arrive à bon port ! Quand bien même, c’est une lapalissade de le dire, ses différentes composantes n’ont pas souscrit à cette coalition au nom d’une quelconque adhésivité idéologique. Nous voulons bien croire que c’est au nom des intérêts supérieurs de la Nation qu’ils ont embarqué dans ce navire et que demain, à quelques encablures de 2017, ils ne prendront pas les armes contre vous mon Amiral. Nous avons inlassablement travaillé à la consolidation du Benno dans notre commune. Nos alliés locaux ne peuvent pas valablement le contester. Mais en politique, on n’est jamais à l’abri des terribles alchimies qui défont les compagnonnages les plus infrangibles. Et le mot « jamais » n’existe pas dans la terminologie politique! Nous pensons avec André Malraux que « On ne fait pas de politique avec de la morale, mais on n'en fait pas davantage sans. »
Nous doutons profondément de la bonne sagesse de ne pas s’employer dés à présent à la structuration du ‘Cuirassé’ APR.
Aujourd’hui des ambitions présidentielles sont comprimées dans des portefeuilles ministériels et dans des planques juteuses. Demain elles pourraient se dilater et faire sombrer le Benno.
Les comités électoraux mis en place pour parer au plus pressé, ont poussé à la roue les coalitions Macky 2012 ensuite le Benno Bok Yaakar, jusqu’à la station présidentielle. Ils ont réussi, tant bien que mal, le pari de l’organisation des élections législatives du 01 juillet 2012. Ils n’ont pas vocation à maintenir à flot, le grand parti politique sur lequel doit s’appuyer un président de la république pour nouer des alliances raisonnables et conduire une politique en cohérence avec ses engagements. La grande plupart de vos alliés ont déjà un parti politique bien structuré.
Pour ne pas prêter le flanc nous tairons ici, les graves insuffisances et dysfonctionnements de ces comités électoraux. Et que dire des montages de comités APR, faits dans des conditions rocambolesques avec des commissaires malavisés et des militants voyous membres de plusieurs comités dans une même aire géographique? Ces méthodes cosmétiques de partis croupions qui confondent lamentablement enthousiasme simulé d’opportunistes et alimentaires accourus la gueule enfarinée, avec l’engagement inébranlable de militants pétris d’un idéal et nourris de la sève idéologique du parti, c’est carrément du pipeau ! Ces bandages appliqués sur des plaies profondes, ces parodies de massification, ont ruiné le Parti socialiste et ont précipité la déchéance du PDS. Les fautes sont partagées dans la chaîne de responsabilité et ont été fort heureusement absorbées par la « wadophobie » et le « makymania ». Aujourd’hui le vieil autocrate n’est plus là. L’état de grâce ne durera pas une éternité. Il faut impérativement s’organiser en conséquence.
Beaucoup de nos militants et sympathisants ont décroché et nous ont abandonnés après l’élection présidentielle. Ils ont eu l’impression d’avoir été utilisés pour leur fonctionnalité électorale ou d’être victime d’un ostracisme brutal compliqué d’un mépris sans borne. Tant le pouls du parti est retombé à des pulsations amorphes et l’animation politique engluée dans une sorte de léthargie fastidieuse après votre brillant plébiscite. Certains sympathisants n’ont pas hésité à nous éconduire comme des pestiférés quand nous sommes retournés les voir à l’approche des élections législatives dans le cadre de nos visites de proximité. Ils nous ont reprochés de ne s’intéresser à eux qu’à la veille de consultations électorales. Difficile de récuser ces accusations. Le déficit organisationnel, l’absence de structures solides aptes à relayer le message politique et à fidéliser militants et sympathisants, le discrédit brutal dont souffrent les appareils politiques dans les zones urbaines, sont à l’origine de ces graves accusations qui peuvent, hélas, être exploitées par nos adversaires embusqués.
La mission première des politiques de ce pays, est de renouer les liens distendus entre les Sénégalais et la politique.
Il faut commencer par respecter nos électeurs. Ne faudrait il pas organiser des visites de proximité pour remercier nos électeurs et expliquer l’action gouvernementale. Y a-t-il vraiment un temps pour savourer la victoire politique? Tant il vrai que le triomphalisme indécent pourrait faire basculer une splendide victoire dans un des plus effroyables pièges qui se puissent concevoir : l’arrogance et la condescendance !
Vous n’avez pas « l’œil rivé sur un deuxième mandat. », disiez vous. C’est tout à notre honneur d’avoir un chef d’état qui entretient des rapports décomplexés avec le pouvoir. « Un politicien pense à la prochaine élection. L’homme d’état à la prochaine génération. » CLARKE (James F.)
L’APR est votre « brain child ». Il doit cependant vous survivre politiquement. Le cinquième président de la république du Sénégal peut être issu des rangs de notre parti. Ce n’est pas une utopie! Et ce n’est pas un casus belli que de le proclamer et de travailler à sa réalisation. La conquête démocratique du pouvoir n’est elle pas la vocation de tout parti politique? La machine de propagande, sans la bonne gouvernance et une réelle prise en charge de la demande sociale ne peut plus emballer le NTS. Mais « la gestion sobre et vertueuse » chantée et amorcée, n’est pas à elle seule suffisante pour donner lisibilité à l’action gouvernementale, et à dissiper les terribles malentendus qui pourraient surgir des épaisseurs populaires. Ceux qui ont été surpris par leur défaite et ceux qui vous considèrent comme un président à défaut, une sorte de pis aller, n’auront aucun scrupule à s’engouffrer dans des brèches pour retourner l’opinion contre votre magistère. Un grand président doit être accompagné par un grand parti avec des militants formés, aguerris, rompus aux combats politiques occupant littéralement le terrain pour expliquer les grandes orientations et les réformes parfois douloureuses. Vaut mieux prévoir que guérir!
Veuillez croire mon Amiral, à l’expression de mon militantisme dévoué !

Ass Malick NDOYE
Chargé de Communication de L’APR
Chargé des Elections de BBY, Commune de Fass, Colobane, Gueule tapée.
malickndy@yahoo.com
malickndoye.blog4ever.com



Lundi 9 Juillet 2012
Ass Malick NDOYE




1.Posté par la patriote le 14/07/2012 00:39
aaaaaaaaaaaaah NDOYE le socialiste devenu liberal
nous avons été au lycée blaise diagne quand khalifa sall actuel maire de dakar
et tanor dieng tout puissant bras droit d abdou diouf t utilisaient pour destabiliser le mouvement eleve a l epoque dirigeait par ndiogou ba , cheikh sadibou diop , aya ba , baidy ba ........tu etais un lache un traitre depuis ton retouir en catamini de londres et ne sachant ou donner
de la tete tu as commence a lecher les bottes de macky !
quel lache mon cher ndoye meme les petasses se font baiser en cachette alors que toi c est en public que l on te defonce le cul ......vraiment tu es une merde !

2.Posté par Wala Bok le 16/07/2012 08:21
Et la lâcheté d'insulter derrière le paravent de la Toile? Vous savez les baves puantes de reptiles ventrus habillés en noir et sortis du lisier, ne peuvent pas atteindre les colombes qui planent majestueusement dans la voute azurée! Un crime n'est jamais parfait et la haine est perceptible dans le regard froid des bêtes qui la traine comme un boulet. Mr Ndoye pose un débat public et démocratique. La réponse pertinente à l'insulte est le mépris glacial.

3.Posté par Ami de Mr Ndoye et de Khalifa Sall le 16/07/2012 11:51
Mr la Patriote, Mr LYCEE BLAISE DIAGNE, Mr Anonyme, on te connaît comme tu connais Mr Ndoye ! Tu fréquentes le quartier de Mr Ndoye où d’ailleurs tu as la réputation sinistre d’un menteur fieffé. On t’a croisé le dimanche 15 Juillet après le combat, c’est vrai comme l’a dit Wala Bok, tu étais habillé en Noir accompagné d’un de tes parents. C’est après d’intenses investigations que nous sommes arrivés à te démasquer vieux Rhinocéros à la démarche claudicante! Tu es un abîme de lâcheté avec ta gueule enflée par la haine et la jalousie de voir ton ancien camarade de parti évoluer dans l’échiquier politique. Abdoulaye Wade était socialiste avant de devenir libéral. Macky Sall est passé par AJ. Tu étais socialiste, tu as eu la clairvoyance de rejoindre le mouvement d’un artiste qui te fait travailler. Tu passes le plus clair de ton temps à épier les articles de Mr Ndoye pour faire tes commentaires désobligeants, gratuits et nauséabonds. Mr Ndoye écrit dans un français limpide et dans un style d’une très haute facture. C’est parce que tu es incapable de le contredire dans le même langage avec la même qualité et la même pertinence. Alors dans la lâcheté de l’anonymat que procure le Net tu verse dans l’injure et la calomnie avec des détail que seuls les proches amis de Mr Ndoye sont sensés connaître, ajoutant ainsi à ta lâcheté infecte, l’abjection de l’amalgame dangereux. Heureusement que tu es démasqué et désormais tu seras surveillé comme du lait sur le feu. Mr Ndoye est revenu de Londres, mais toi tu es resté en France parce tu as osé te marier avec une pauvre femme qui a l’age de ta grand-mère juste pour des papiers ! C’est pour quoi d’ailleurs à ton retour au Sénégal tu n’as pas tardé à te marier avec une déchirée de boites de nuit que tous les mecs virils du quartier ont déjà sauté. Alors ne nous mets pas en mal avec Mr Ndoye. L’insulte n’est enseignée dans aucune école du monde. Fils de pute !!



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