
L’exclusion, le 3 octobre dernier, de Malick Nöel Seck des rangs du parti socialiste (Ps) est une réponse politique, voire politicienne, à un réel malaise démocratique au sein des formations politiques en général. Malick Noël Seck a eu le courage d’évoquer publiquement un problème assez sérieux qui devrait faire réfléchir tous les Socialistes sénégalais et tous les démocrates sénégalais. Il mérite nos félicitations et nos encouragements pour ce débat courageux qu’il mène dans le parti et que malheureusement ou heureusement, même les faire-valoir de Ousmane Tanor Dieng reconnaissent en leur âme et conscience comme étant un combat démocratique.
Le problème du PS n’est plus un problème interne mais public : il nous appartient en effet de démontrer que nous sommes un parti démocratique et ouvert et moderne, pour devenir attractif pour les jeunes.
J’invite donc tous les camarades, tous les démocrates à un combat démocratique à une période où, depuis 1979, les populations sénégalaises démontrent à volonté qu’elles ne sont plus dupes. Elles ont imposé l’opposition qu’elles souhaitaient à Abdoulaye Wade et renforcé cette opposition avec la société civile, les mouvements associatifs et autres, pour dégager, à travers les Assises, le système politique et social qu’elles souhaitaient. C’est ce qui a grandement contribué au changement pacifique du 25 mars, malgré une campagne assez douloureuse.
J’invite tout patriote soucieux de démocratie de débattre contradictoirement sur la nécessite ou non du maintien de Tanor.
En attendant, il est bon de débroussailler le terrain en évoquant le bilan de Tanor à la tête du Parti socialiste, notre parti :
1. Tanor a rejoint Wade dans la pratique du wax waxeet : il avait affirmé avant les élections qu’il allait partir, quelle qu’en soit l’issue ;
2. En 1996, il était à plus de 50 PC , en 2011, en coalition, on est a 11 PC, toujours derrière les dauphins de Wade que soànt Macky Sall et Idrissa Seck ;
3. Il faut, en regard de la première considération, donner la chance à un nouveau candidat jeune pour la recomposition de la famille socialiste, surtout nous laisser une famille socialiste unie et non explosée entre Wilane, Noël et les autres ;
4. Dans toutes les bonnes et grandes démocraties, le candidat qui perd doit partir ; or, Ousmane tanor Dieng nous a toujours perdre :
96 : congrès sans débat,
98 : il a fait partir Djibo
2000 : il a fait perdre Diouf
2001 : perd le groupe parlementaire
2003 : on a perdu les Municipales
2007 : échec de la coalition "Diam Dji" avec Idrissa Seck /Échec du boycott des législatives. La même année, il vient derrière Idrissa et Niass avec 12 %
2012, Échec Benno et débâcle de la présidentielle avec 11%
Est-ce que le PS, en coalition présidentielle, est un parti de masse ?
Sanou DIONE, Paris
Le problème du PS n’est plus un problème interne mais public : il nous appartient en effet de démontrer que nous sommes un parti démocratique et ouvert et moderne, pour devenir attractif pour les jeunes.
J’invite donc tous les camarades, tous les démocrates à un combat démocratique à une période où, depuis 1979, les populations sénégalaises démontrent à volonté qu’elles ne sont plus dupes. Elles ont imposé l’opposition qu’elles souhaitaient à Abdoulaye Wade et renforcé cette opposition avec la société civile, les mouvements associatifs et autres, pour dégager, à travers les Assises, le système politique et social qu’elles souhaitaient. C’est ce qui a grandement contribué au changement pacifique du 25 mars, malgré une campagne assez douloureuse.
J’invite tout patriote soucieux de démocratie de débattre contradictoirement sur la nécessite ou non du maintien de Tanor.
En attendant, il est bon de débroussailler le terrain en évoquant le bilan de Tanor à la tête du Parti socialiste, notre parti :
1. Tanor a rejoint Wade dans la pratique du wax waxeet : il avait affirmé avant les élections qu’il allait partir, quelle qu’en soit l’issue ;
2. En 1996, il était à plus de 50 PC , en 2011, en coalition, on est a 11 PC, toujours derrière les dauphins de Wade que soànt Macky Sall et Idrissa Seck ;
3. Il faut, en regard de la première considération, donner la chance à un nouveau candidat jeune pour la recomposition de la famille socialiste, surtout nous laisser une famille socialiste unie et non explosée entre Wilane, Noël et les autres ;
4. Dans toutes les bonnes et grandes démocraties, le candidat qui perd doit partir ; or, Ousmane tanor Dieng nous a toujours perdre :
96 : congrès sans débat,
98 : il a fait partir Djibo
2000 : il a fait perdre Diouf
2001 : perd le groupe parlementaire
2003 : on a perdu les Municipales
2007 : échec de la coalition "Diam Dji" avec Idrissa Seck /Échec du boycott des législatives. La même année, il vient derrière Idrissa et Niass avec 12 %
2012, Échec Benno et débâcle de la présidentielle avec 11%
Est-ce que le PS, en coalition présidentielle, est un parti de masse ?
Sanou DIONE, Paris
Autres articles