
La peine de mort est l’ultime peine cruelle, inhumaine et dégradante et une violation du droit à la vie dont les principales méthodes utilisées sont : Chambre à gaz, décapitation, électrocution, exécution par arme à feu, injection létale, lapidation, pendaison. Dans certains pays, les exécutions sont encore publiques : pendaison en plein air à l’aide de grues ou tir d’une balle dans la nuque dans des stades. Après des pendaisons, les corps peuvent aussi rester exposés plusieurs jours.
Je pense qu’en ce début du 21ém siècle l’État a le devoir de protéger la vie de toutes les personnes qui sont placées sous sa juridiction, sans exception. Les exécutions visant à imposer une contrainte politique, qu’elles soient le fait d’organismes officiels ou autres, sont également inadmissibles. L’abolition de la peine de mort est une condition indispensable de la mise en œuvre des normes internationales proclamées, d’ailleurs l’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) stipule que « tout individu à droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de la personne ». Cette rédaction est le fruit d’un compromis entre les représentants des États qui souhaitaient que l’on affirme que la peine de mort viole le droit à la vie et ceux qui voulaient en dire qu’elle ne constitue qu’une limitation au droit à la vie. Le résultat fut que toute référence explicite à la peine de mort disparut du texte définitif de la DUDH. Aujourd’hui Le droit international encourage les États à l’abolir. La justice internationale y a renoncé, même pour les crimes les plus graves : crimes contre l’humanité ou génocides.
La peine de mort :
• C’est une atteinte au commandement de Dieu : Tu ne tueras point. Elle ne saurait s’appliquer aux êtres humains créés à l’image de Dieu
• C’est un châtiment cruel et inhumain : attente de l’exécution, souffrance de la mise à mort
• Elle relève de la vengeance, pas de la justice. Elle légitime la violence qu’elle prétend combattre
• Elle est irréversible : des innocents peuvent être exécutés ; la justice humaine est toujours faillible
• Elle interdit toute possibilité d’amendement pour le criminel
• Elle n’est pas dissuasive. Elle n’arrête pas les criminels motivés parla passion ou le fanatisme. La criminalité n’a jamais augmenté dans les pays qui ont aboli la peine de mort
• Il n’est pas nécessaire que le châtiment soit de même nature que le crime (les violeurs ne sont pas condamnés à être violés, les tortionnaires à être torturés…). Il est contradictoire de punir un crime par un crime. Une condamnation à de longues années de prison est un châtiment extrêmement sévère
• Il est possible de tenir les délinquants les plus dangereux à l’écart de la société sans les exécuter
• Elle frappe d’abord, et de façon disproportionnée, des personnes défavorisées (pauvres, marginaux…) ou appartenant à des groupes ethniques particuliers. Elle est souvent prononcée à l’issue de procès bâclés ou fondée sur des aveux obtenus parla violence
• Elle est souvent un moyen utilisé par des gouvernements répressifs pour éliminer des opposants. Elle est alors un instrument de pouvoir destiné à terroriser
Il faut travailler sans relâche à sensibiliser hommes politiques et opinions publiques , afin de leur faire comprendre la nature arbitraire et irrévocable de la peine capitale, fréquemment utilisée comme moyen de répression politique et appliquée en priorité aux plus pauvres et aux plus démunis.
Je pense qu’en ce début du 21ém siècle l’État a le devoir de protéger la vie de toutes les personnes qui sont placées sous sa juridiction, sans exception. Les exécutions visant à imposer une contrainte politique, qu’elles soient le fait d’organismes officiels ou autres, sont également inadmissibles. L’abolition de la peine de mort est une condition indispensable de la mise en œuvre des normes internationales proclamées, d’ailleurs l’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) stipule que « tout individu à droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de la personne ». Cette rédaction est le fruit d’un compromis entre les représentants des États qui souhaitaient que l’on affirme que la peine de mort viole le droit à la vie et ceux qui voulaient en dire qu’elle ne constitue qu’une limitation au droit à la vie. Le résultat fut que toute référence explicite à la peine de mort disparut du texte définitif de la DUDH. Aujourd’hui Le droit international encourage les États à l’abolir. La justice internationale y a renoncé, même pour les crimes les plus graves : crimes contre l’humanité ou génocides.
La peine de mort :
• C’est une atteinte au commandement de Dieu : Tu ne tueras point. Elle ne saurait s’appliquer aux êtres humains créés à l’image de Dieu
• C’est un châtiment cruel et inhumain : attente de l’exécution, souffrance de la mise à mort
• Elle relève de la vengeance, pas de la justice. Elle légitime la violence qu’elle prétend combattre
• Elle est irréversible : des innocents peuvent être exécutés ; la justice humaine est toujours faillible
• Elle interdit toute possibilité d’amendement pour le criminel
• Elle n’est pas dissuasive. Elle n’arrête pas les criminels motivés parla passion ou le fanatisme. La criminalité n’a jamais augmenté dans les pays qui ont aboli la peine de mort
• Il n’est pas nécessaire que le châtiment soit de même nature que le crime (les violeurs ne sont pas condamnés à être violés, les tortionnaires à être torturés…). Il est contradictoire de punir un crime par un crime. Une condamnation à de longues années de prison est un châtiment extrêmement sévère
• Il est possible de tenir les délinquants les plus dangereux à l’écart de la société sans les exécuter
• Elle frappe d’abord, et de façon disproportionnée, des personnes défavorisées (pauvres, marginaux…) ou appartenant à des groupes ethniques particuliers. Elle est souvent prononcée à l’issue de procès bâclés ou fondée sur des aveux obtenus parla violence
• Elle est souvent un moyen utilisé par des gouvernements répressifs pour éliminer des opposants. Elle est alors un instrument de pouvoir destiné à terroriser
Il faut travailler sans relâche à sensibiliser hommes politiques et opinions publiques , afin de leur faire comprendre la nature arbitraire et irrévocable de la peine capitale, fréquemment utilisée comme moyen de répression politique et appliquée en priorité aux plus pauvres et aux plus démunis.
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